A Munich comme ailleurs, la mode est à l'authenticité avec des motos qui incarnent un style de vie. L'image de Moto Guzzi dans ce domaine étant particulièrement forte, ce sera sans doute l'une des cartes maîtresses de la nouvelle stratégie de Piaggio.
A Munich comme ailleurs, la mode est à l'authenticité avec des motos qui incarnent un style de vie. L'image de Moto Guzzi dans ce domaine étant particulièrement forte, ce sera sans doute l'une des cartes maîtresses de la nouvelle stratégie de Piaggio.
Toutefois, si Guzzi a su habilement entretenir la flamme en déclinant à l'infini sa superbe V11 et son inusable California, il était temps de proposer un modèle emblématique qui soit réellement nouveau et capable de rivaliser avec la concurrence. Le succès de la petite Breva 750 est un premier pas dans ce sens, mais il fallait quelque chose de plus pour faire rêver les Guzzistes... et attirer d’autres motards.
Conscients qu'ils n'avaient pas le droit à l'erreur, les ingénieurs de Moto Guzzi ont donc pris le temps nécessaire pour moderniser l'outil industriel et développer de réelles nouveautés.
Breva 1100
Ce roadster luxueux, subtil mélange de classicisme et de modernité, marque le début d’une nouvelle génération de Guzzi. Ligne classique et sobre, finition soignée, aspects pratiques étudiés et performances "suffisantes" : la cible est clairement désignée : BMW...
Des anciennes Guzzi, il ne reste que l’imposant bloc moteur. Traditionnel, il conserve l’arbre à cames central et la vieille distribution culbutée, mais il reçoit de nouveaux pistons allégés, un double allumage et un pot catalysé avec sonde lambda qui respecte déjà la norme Euro3. L’embrayage est toujours à disque sec mais la boîte à 6 vitesses est entièrement nouvelle (c’était nécessaire !). La transmission à cardan devient "réactive" avec un monobras équipé d’une biellette anticouple fortement inspiré... du Paralever BMW (lire Moto-Net du 15 septembre 2004).
Fourche de 43 mm ajustable en précharge à l’avant, monoamortisseur progressif à l’arrière, freins à disque à étriers 4 pistons avec ABS en option, la Breva 1100 est à la page. Le tableau de bord est très complet avec son affichage digital multifonction et la finition est soignée, quasiment allemande : poignée de maintien en aluminium, supports de valises intégrés... sans oublier une longue liste d’options : poignées chauffantes, valises, pare-brise, sacoche de réservoir, etc. Avec ses 233 kg à sec, la Breva 1100 n'est pas particulièrement légère, mais les 92 chevaux du V twin devraient assurer des performances suffisantes pour les voyages au long cours, tout comme le réservoir de 24 litres. Pas de doute, c’est bien une clientèle de rouleurs qui est visée.
Griso 1000
Devant le succès rencontré par le concept Griso présenté il y a deux ans, Guzzi en a fait une moto de série. Le style du proto est entièrement préservé, y compris l’impressionnant pot conique. Elle dégage une personnalité unique, minimaliste et imposante à la fois.
Un énorme moteur surmonté par deux tubes d’aciers qui relient les deux roues, une selle réduite au minimum et un guidon : cette moto va à l’essentiel. Techniquement elle reprend le nouvel ensemble moteur-transmission de la Breva avec une cylindrée réduite à 1000 cm3. Elle développe 102 chevaux pour 199 kg.
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