Le Grand Prix de Grande-Bretagne 2012, sixième étape du championnat du monde Moto GP, se déroule ce week-end sur le circuit de Silverstone. Valentino Rossi, plus à l'aise sur le mouillé avec la Ducati, pourra-t-il tirer profit d'une météo qui s'annonce chagrine pour rééditer sa performance réalisée au Grand Prix de France…
Le Grand Prix de Grande-Bretagne 2012, sixième étape du championnat du monde Moto GP, se déroule ce week-end sur le circuit de Silverstone. Valentino Rossi, plus à l'aise sur le mouillé avec la Ducati, pourra-t-il tirer profit d'une météo qui s'annonce chagrine pour rééditer sa performance réalisée au Grand Prix de France ?
"Nous aurons plus de potentiel en cas de pluie"
Vainqueur d'un superbe duel avec Casey Stoner au Mans, Valentino Rossi a signé son meilleur résultat chez Ducati sur le mouillé : deuxième du Grand Prix de France 2012, le n°46 a renoué avec un podium sur lequel la capricieuse Desmosedici ne l'a jusqu'ici jamais emmené sur le sec.
Et même si le Docteur ne désespère pas de parvenir à soigner les maux de la MotoGP de Bologne (en l'occurrence un sous-virage chronique et une motricité insuffisante), il ne se berce pas d'illusions : à l'heure actuelle, les courses sous la pluie sont les seules où il peut prétendre jouer aux avant-postes, voire arracher une victoire des gants de Lorenzo ou Stoner...
"J'espère bien piloter, trouver le bon set-up et avoir le même niveau sur le sec que celui que nous avions pour le GP de Barcelone, même si nous aurons plus de potentiel en cas de pluie", avoue l'Italien à propos du Grand Prix de Grande-Bretagne à suivre ce week-end sur Moto-Net.Com.
Or ça tombe bien - si l'on peut dire ! - puisque la météo annonce un ciel couvert et des risques d'averses très élevés (entre 95 et 98%) tout le week-end ! Dimanche, la température ne devrait pas excéder 18°C et la course se déroulera très certainement sous la pluie...
Une course que l'officiel Ducati a cependant terminé sixième en 2011 à plus d'une minute du vainqueur (Stoner) sous de véritables trombes d'eau, alors que son coéquipier a su profiter de ces conditions déjà favorables aux Ducati pour hisser la GP11 au quatrième rang (lire MNC du 13 juin 2011)...
"A Silverstone, j'ai une saison de retard par rapport aux autres pilotes qui ont commencé à courir là-bas un an avant moi, et je devrai donc profiter un maximum des séances d'essais pour bien comprendre la piste. Ça avait été difficile l'an dernier", se souvient la star transalpine.
Valentino Rossi avait en effet raté la première course MotoGP disputée à Silverstone en 2010 en raison de sa blessure au Mugello, ce qui n'a pas facilité la mise au point la Ducati lors de sa découverte du tracé britannique la saison suivante.
Et le mercato, alors ?
Le Grand Prix de Grande-Bretagne sera aussi peut-être l'occasion d'en savoir un peu plus sur la physionomie du championnat du monde 2013 : Jorge Lorenzo venant de reconduire son contrat avec Yamaha pour les deux prochaines saisons (lire MNC du 12 juin 2012), le marché des transferts est en effet en pleine ébullition !
Maintenant qu'il est acquis que le Majorquin ne changera pas de camp, vers quel autre top pilote le HRC va-t-il se rabattre pour remplacer Stoner la saison prochaine ? Le jeune prodige du Moto2 Marc Marquez ?
En théorie, non : rappelons une fois encore que l'actuel règlement MotoGP interdit à un rookie de débuter en catégorie reine dans une équipe officielle.
Honda a beau faire pression auprès de Dorna pour faire abroger cette règle mise en place en 2010 dans l'intérêt des teams satellites, le promoteur du MotoGP se montre - pour l'instant - inflexible sur le sujet.
D'autant que Marquez peut tout à fait piloter une Honda officielle sans transgresser le règlement, comme l'a récemment rappelé Carmela Ezpeletta, le boss de Dorna : soit en intégrant un team satellite (Gresini ou LCR) directement soutenu par le HRC, soit en pilotant une troisième RCV officielle au sein d'un team bâti autour de lui. C'est d'ailleurs par ce biais qu'un certain Valentino Rossi a fait ses débuts en 500 cc 2-temps...
Ce même Valentino Rossi pourrait-il (re)prendre la place de Stoner chez Honda, dix ans après avoir claqué la porte du team officiel ?
Pas selon Shuhei Nakamoto, vice-président du HRC, qui a confié à la presse italienne qu'il ne serait "pas possible" que Rossi court de nouveau en tant que pilote officiel Honda.
En revanche, le big boss du service course du premier constructeur mondial n'aurait absolument rien contre le fait que Rossi dispose d'une RCV "client" dans un team satellite : "il peut amener un gros sponsor qui serait bienvenu pour la plupart des équipes", souligne le manager japonais, tout en assurant qu'il n'a eu aucun contact avec Rossi et son entourage depuis le début de la valse des transferts...
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