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DANS LES COULISSES DU MOTOGP
Paris, le 21 mars 2022

Série moto : MNC a regardé pour vous "MotoGP Unlimited", épisodes 1 à 4

MNC a regardé pour vous : MotoGP Unlimited, épisodes 1 à 4

L'inédite série documentaire MotoGP Unlimited sur Amazon Prime Video promet une immersion dans les coulisses de la catégorie reine, au plus près du quotidien des pilotes comme Quartararo, Marquez, Viñales ou Rossi. Pari tenu ? Verdict MNC après visionnage des quatre premiers épisodes.

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"MotoGP Unlimited" est la réponse d'Amazon au succès de "Drive to Survive" dédié à la Formule 1 de son rival américain Netflix. Les deux réalisations ont en commun de déployer de gros moyens pour plonger au coeur des catégories reines des sports mécaniques, avec notamment une équipe de réalisation en permanence aux côtés des pilotes.

Il en résulte des images inédites, parfois intimes, captées "à vif" par les studios Mediapro : MotoGP Unlimited fait partager les joies et les peines, les certitudes et les doutes de Fabio Quartararo, Joan Mir, Marc Marquez, Francesco Bagnaia, Maverick Viñales ou encore Valentino Rossi, qui bouclait sa dernière saison en catégorie reine pendant ce tournage concentré sur 2021.

Ce "docu-série" - réalisé avec l'appui du promoteur des Grands Prix, Dorna Sports - compte huit épisodes de 50 minutes, accessibles aux abonnés Amazon Prime sur sa plateforme vidéo depuis le 14 mars. Catégorie reine oblige, cette diffusion s'étend à "plus de 170 pays", dont les poids lourds du sport moto comme l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie. 

Le Journal moto du Net, "mécaniquement" attiré par ce traitement inédit du MotoGP, s'est installé devant l'écran pour regarder les quatre premiers épisodes, chips carnet de notes et bière café en mains, afin de vous en délivrer une synthèse (attention : spoilers !). MNC donne également son avis sur chaque épisode, dont les commentaires pendant les courses sont par ailleurs doublés par Rémy Tissier.

MotoGP Unlimited - Épisode 1 : nouveau départ

Résumé. L'épisode débute aux côtés des pilotes en plein préparatifs pour la traditionnelle cérémonie de la Fédération internationale de motocyclisme (FIM), juste après la finale 2020 à Valence (Espagne). Zipper une combinaison de piste est plus facile que nouer un noeud de cravate pour le nouveau champion du monde Joan Mir, son futur successeur Fabio Quartararo ou Francesco Bagnaia !

Puis viennent les deux premiers Grands Prix de la saison 2021 au Qatar, qui marquent le véritable point de départ de MotoGP Unlimited : le décor se plante progressivement autour des "favoris" de la réalisation, dont l'espagnol Maverick Viñales qui décroche une superbe victoire pour la manche d'ouverture. 

Son nouveau coéquipier Fabio Quartararo apporte un second succès de rang au team officiel Yamaha la semaine suivante, tandis que Ducati-Pramac prend la tête du classement satellite grâce aux troisième et deuxième places de Johann Zarco ! La troisième position de Jorge Martin pour sa deuxième course MotoGP ne passe également pas inaperçue…

La série - qui cale son rythme sur le calendrier des courses - nous emmène ensuite au Portugal, où se joue un évènement majeur : le retour de Marc Marquez sur sa Honda RC213V après une saison blanche en 2020 et une absence supplémentaire au Qatar à cause de sa mauvaise blessure au bras.

L'octuple champion du monde des Grands Prix - six fois en MotoGP - termine courageusement à la 7ème place, pendant que Fabio Quartararo remporte sa deuxième course consécutive devant son futur grand rival : Francesco Bagnaia. Son coéquipier Jack Miller commet quant à lui sa première boulette sur la Ducati officielle… 

Coup dur pour le sympathique australien, qui admet ressentir une énorme pression dans le team officiel rouge. La pression est également intense sur Joan Mir, qui signe à Portimao son premier podium depuis son titre : l'officiel Suzuki pressent déjà que la saison sera longue au regard de la facilité avec laquelle les Ducati l'ont déboîté au Qatar ! 

L'avis MNC. Ce premier épisode de MotoGP Unlimited annonce d'emblée la couleur : cette réalisation n'est pas un documentaire au sens strict, dans la mesure où les aspects techniques et réglementaires sont presque totalement délaissés. Ah si : les producteurs nous apprennent que le pilote le plus rapide des qualifications sera le premier sur la grille !

 

Blague à part, n'espérez pas découvrir les secrets du V4 de la Desmosedici, la répartition des masses de la M1, le véritable poids tous pleins faits de la GSX-RR, le schéma électronique de la RC213V ou les détails des composants aérodynamiques de la RC16 et de la RS-GP : aucune des caractéristiques des MotoGP ne sont explorées.

Idem concernant le pilotage : ni cet épisode ni les trois suivants ne s'intéressent aux styles des différents pilotes ni aux exigences intimées par chaque prototype MotoGP. Au temps pour ceux qui s'attendaient à des confessions sur la façon de mener ces bijoux technologiques d'environ 300 ch !

Est-ce réellement pénalisant ? Oui et non, serait-on tentés d'écrire dans la mesure où toutes ces informations sont décortiquées à longueur de saison, notamment sur MNC. Or ce n'est pas la vocation de MotoGP Unlimited, dont les producteurs visent autant les "passionnés de moto" que les spectateurs lambda "intéressés par une bonne histoire". 

Cette série-documentaire verse donc plus dans le divertissement que dans l'information : quel intérêt dès lors d'étudier la distribution pneumatique du 4-cylindres Yamaha ou le coefficient de traînée de la Ducati avec son fameux dispositif de variation d'assiette ?! Pour le spectacteur lambda, aucun. Pour le passionné, en revanche…

MNC regrette surtout le déroulé assez décousu de l'épisode : on passe d'un pilote à l'autre sans fil conducteur, tandis que la mise en scène de certains "non-événements" est tout aussi regrettable : les réalisateurs en rajoutent pour maintenir l'attention, à grands renforts de plans serrés sur les expressions faciales et de musiques à la tonalité dramatique…

Reste nénamoins des images puissantes saisies dans l'intimité des pilotes : Maverick Viñales et Francesco Bagnaia, notamment, dévoilent sans aucun fard leur quotidien hors circuit. La paternité à venir de "Mack" est longuement étudiée à travers ses échanges avec sa fiancée Raquel, mais avec pudeur et respect pour le jeune couple.

Vivre les trois premières courses depuis l'intérieur des boxes est aussi un moment privilégié, entre joies et tensions des équipes, coups de gueule et réclamations, félicitations puis inquiétudes quand Jorge Martin tombe lourdement au Portugal...

MNC a bien ri aussi quand Razlan Razali avoue avoir été fan de Valentino Rossi... jusqu'à ce que le n°46 ne zappe sa demande d'autographe sur le circuit de Sepang en 2015 ! "Puis je ne m'en suis plus intéressé", dévoile le team manager de Yamaha-RNF (ex "Sepang Racing Team"), qui sera finalement forcé par Yamaha de faire rouler Rossi pour sa dernière saison.

Mais la scène la plus forte est le retour de Marc Marquez au Portugal, quand l'espagnol pleure seul dans son box à l'arrivée… La détresse dans ses yeux tout au long de l'épisode est poignante : on ressent toute sa souffrance et ses doutes pendant sa convalescence, quand il ne sait pas encore s'il remontera un jour sur une moto. 

Sera-t-il encore le boss ou un "demi-Marquez" ? C'est ce que semblent se demander son regard inquiet et sa gestuelle nerveuse tandis que MotoGP Unlimited montre Marc derrière la légende Marquez. On le perçoit ici diminué, inquiet et frustré : terriblement humain en réalité, à l'opposé de son image de "golden boy" à qui tout sourit.

Avoir capté ce sentiment est, à nos yeux, la plus grande réussite de cet épisode : rien que ce passage vaut à lui seul son visionnage !

MotoGP Unlimited - Épisode 2 : jusqu'au cou 

Résumé. Ce deuxième épisode débute après le GP du Portugal : Jack Miller est dépité après sa chute à Portimao, qui le fait reculer au 12ème rang après trois courses alors qu'il était désigné favori pendant l"intersaison…

 

"Je voyais les choses différemment : je ne pensais pas que ça se passerait comme ça", confie le n°43, qui revient ensuite sur ses débuts en Europe à 14 ans et sur son coaching d'un jeune compatriote, Billy, qu'il héberge et conseille pour ses premières piges en Moto3.

Franco Morbidelli exprime ensuite toute sa frustration de rester sur une M1 2019 alors que Valentino Rossi - son prestigieux coéquipier et par ailleurs mentor - roule sur une moto d'usine 2021. Francky a tout de même terminé second au championnat la saison précédente ! 

Aleix Espargaro joue de son côté les VRP pour Aprilia en affirmant que la marque de Noale est en mesure de revenir au premier plan. "Paroles, paroles, paroles", a-t-on presque envie de chanter tant le n°41 entonne souvent ce refrain du retour gagnant d'Aprilia ! 

Alex Rins et Valentino Rossi sont aussi étudiés à l'approche du GP d'Espagne : l'espagnol rappelle qu'il veut battre son coéquipier Mir, alors que l'italien s'amuse d'être poussé à la retraite : "ça fait des années que j'entends ça !", sourit-il.

Pendant que l'équipe de Rins se désole de le voir tomber dès le troisième tour, le box Ducati s'emballe : Miller mène le début de course ! "L'aussie" est rattrapé et doublé par Quartararo, qui ralentit à cause d'un syndrome des loges. Miller repasse et s'impose devant Bagnaia et Morbidelli : explosion de joie chez les Rouges !

Jack Miller - soulagé de la pression de s'imposer comme pilote officiel - transforme l'essai avec un second succès de rang au GP de France, cinquième manche de la saison. Ducati est aux anges : Johann Zarco est de nouveau sur le podium avec sa Desmosedici !

Le public français, lui, applaudit ses deux héros Zarco et Quartararo qui complètent le podium sarthois pour la plus grande joie des fans tricolores ! La fin de l'épisode montre l'autre victoire de Jack Miller : Ducati prolonge son contrat d'une année supplémentaire.

L'avis MNC. Après une première moitié assez lente - un comble ! -, le deuxième épisode de MotoGP Unlimited recaptive le spectateur grâce à la joie contagieuse de Jack Miller. Euphorie et soulagement sont parfaitement restitués par les caméras dans son box ! 

Le docu-série explore ensuite avec doigté la personnalité volcanique d'Aleix Espargaro, qui s'énerve incroyablement vite et fort : après une chute au Mans, l'officiel Aprilia entre dans une colère noire contre son moteur qui ne lui convient pas. "Qu'ils le reprennent à l'usine ce moteur, sinon je reste chez moi".

Le contraste entre "Aleix le pilote sanguin" et "Aleix le papa-poule" avec ses enfants est saisissant : l'aîné de la fratrie Espargaro avoue avoir songé à tout arrêter pour passer encore plus de temps avec les siens. "Je voulais simplement être heureux, car la vie est courte. Au final, j'ai rempilé mais avec l'envie de faire les choses bien", explique-t-il.

L'espagnol avait toutefois raison de s'énerver contre la mécanique de Noale : le V4 de sa RS-GP le lâchera une fois encore pendant la course, durant laquelle la pluie piégera par ailleurs Marquez, Oliveira et Rins (oui, encore).

MNC regrette par ailleurs que Johann Zarco soit le grand absent de MotoGP Unlimited : le français était peut-être déjà bien occupé par sa détection d'espoirs avec la FFM, à moins qu'il n'estime avoir déjà tout révélé dans son propre film réalisé par Bernard Fau ? Toujours est-il que le n°5 n'est pas étudié : dommage…

MotoGP Unlimited - Épisode 3 : Sur le fil du rasoir

Résumé. Une heure après le Grand Prix de France, Fabio Quartararo se prépare pour la conférence de presse. Le français danse d'un pied sur l'autre : "j'ai envie de pisser", souffle-t-il à l'attachée de presse Yamaha. Mais "El diablo" doit patienter : il est soumis au contrôle aléatoire antidopage ! 

 

Pendant ce temps, son coéquipier Vinales profite de la naissance de sa petite fille : "je ne veux pas partir", lâche "Mack" à sa fiancée, son bébé dans les bras… Mais l'heure de prendre l'avion pour le Mugello (Italie) est venue pour l'officiel Yamaha, naturellement affecté de laisser sa jeune famille derrière lui.

Francesco Bagnaia fait ensuite l'objet de l'intérêt des caméras, à travers les yeux de sa soeur et assistante personnelle : "Pecco est trop pressé car il obtient toujours ce qu'il veut d'une façon ou d'une autre", révèle Carola Bagnaia.

Certains aspects de la direction de course sont également étudiés : son directeur Mike Webb explique que le règlement de course doit être équitable mais suffisamment attractif pour les sponsors. Le tout en garantissant la sécurité de tous, ce qui est loin d'être une tâche aisée…

La mort de Jason Dupasquier à la séance suivante vient douloureusement le rappeler : le sport est dangereux par nature. Percuté par un autre concurrent, le jeune suisse meurt peu après à l'hôpital… Les yeux gonflés et les traits tirés des pilotes traduisent tout leur abattement pendant la minute de silence sur la ligne de départ.

Direction ensuite le circuit de Barcelone en Catalogne, où Fabio arrive en leader. Le jeune niçois revient sur ses débuts en Espagne et tous les sacrifices consentis par ses parents pour l'amener au plus haut niveau. "Je ne les remercierai jamais assez", affirme le n°20.

C'est également le retour de Jorge Martin 48 jours après sa terrible chute à Portimao : "la pire chute de ma carrière, j'ai pris jusqu'à 26 G au moment de l'impact", souffle "Martin-ator", qui souffre le martyr en qualifs... avant de partir en high side le lendemain pendant le tour de formation ! 

L'épisode se termine sur l'incroyable ouverture du zip de la combinaison de Fabio Quartararo : la direction de course n'en croit pas ses yeux quand la protection pectorale du niçois s'envole dans le virage 3. Le n 20 termine avec sa fermeture grande ouverte : "30 ans que je couvre les courses et je n'avais encore jamais vu ça", soupire Mike Webb. 

"On a commis une erreur", admet par la suite le directeur de course. "Nous aurions dû le faire rentrer aussitôt au box : j'assume cette erreur", précise-t-il alors que Fabio écope d'une pénalité qui ne l'empêche pas de terminer ce troisième épisode en tête du championnat.

L'avis MNC. Ce troisième épisode de MotoGP Unlimited tend à mettre mal à l'aise avec sa propension à exploiter le caractère dramatique du décès de Jason Dupasquier. Introduire le discours volontariste et rassurant de Mike Webb juste avant l'accident est une mise en scène limite, pour ne pas dire douteuse…

La réalisation conserve fort heureusement la retenue nécessaire pour éviter les travers de la "trash TV" : les images de l'accrochage mortel ne sont jamais exposées, tandis que le chagrin qui ravage ses proches et son team est montré sans insistance. C'est tout juste si l'on ne perçoit pas la tristesse des caméramen de MotoGP Unlimited, qui commencent à faire partie du décor…

Les réactions à chaud des pilotes en disent également long sur leur nature profonde : "ce n'est vraiment pas facile car on se dit que ça aurait très bien pu être soi", analyse avec honnêteté Joan Mir. "Mais en même temps, il faut être égoïste sinon on ne remonte pas sur la moto".

Fabio Quartararo remporte de son côté la victoire "en mémoire de Jason", alors que "Pecco" Bagnaia - durement affecté - admet être passé à côté à cause du drame. "Comment fait-on pour prendre le départ après ça ?", s'interroge par ailleurs Aleix Espargaro, les larmes aux yeux…

MotoGP Unlimited - Épisode 4 : Parfois la vie est dure

Résumé. L'épisode 4 commence avec une vue sur l'hélicoptère du circuit de Catalogne, trois heures après la course... Focus sur Marc Marquez, qui est tombé à Barcelone et continue à souffrir de son bras.

 

Puis on retrouve Fabio Quartararo chez son kiné en Andorre, qui se prépare "à déguster" au Sachsenring : "c'est long 30 tours quand même", soupire l'officiel Yamaha alors que son physio lui masse sa cicatrice laissée par son intervention du syndrome des loges.

On passe ensuite au protagoniste qui attire irrésistiblement les caméras : Maverick Viñales. Son mental affecté par la montée en puissance de Quartararo n'échappe pas aux réalisateurs : "Mack" termine dernier (!) du GP d'Allemagne alors que Marc Marquez renoue avec la victoire !

"Un désastre… J'ai failli rentrer aux stands tellement c'était la honte", confesse Viñales qui commence à se braquer contre Yamaha. "Je demande toujours la même chose sur la moto et ça ne change pas"...

 

"Maverick se met parfois trop de pression", soupire le directeur du team officiel, Lin Jarvis, désemparé par les montagne russes émotionnelles et sportives que traverse Viñales : un coup au top, un coup nulle part !

"Évidemment que je mets la pression", répond l'intéressé. "Mais si je ne suis pas exigeant, ça sert à quoi ? Moi je suis ici pour gagner"...

Cap ensuite sur les Pays-Bas et le circuit d'Assen que Marc Marquez et son frère Alex arpentent à vélo pour se mettre en jambes le jeudi matin. Les deux frangins échangent librement des informations clés entre quelques vannes affectueuses.

L'avis MNC. MotoGP Unlimited met la focale sur Viñales dans ce quatrième épisode, qui démarre tout d'abord avec des accents "bobologie" : Marquez, Rins et Quartararo apparaissent tour à tour littéralement marqués dans leurs chairs pour rappeler la dangerosité du sport.

Le profil parfois un rien décousu de l'épisode ne favorise pas toujours une bonne compréhension des événements et des enjeux, notamment au sujet du divorce "Viñales-Yamaha" sur lequel la réalisation va et vient au risque d'y perdre le spectateur.

L'immersion proposée par MotoGP Unlimited permet toutefois de mieux mesurer la tension qui s'est installée avec son équipe, désarmée par son comportement : Viñales ne cesse de se plaindre de sa moto, qui l'emmène pourtant vers une pole record à Assen et vers la victoire aux mains de son voisin de box !

Le jeune papa paraît néanmoins convaincu que le constructeur ne suit pas ses pistes d'amélioration, au point d'entrer dans une forme de victimisation malsaine :  "avez-vous parlé avec Yamaha du Sachsenring ?" lui demande une journaliste à son arrivée à Assen.

- "Non", répond sèchement le n°12.

- "Pourquoi ?"

- "Parce que je n'ai rien à leur dire", estime Viñales (!) qui apparaît également davantage préoccupé par l'arrivée de sa fille que par l'introduction du "holeshot device" sur la M1…

Le paddock bruisse déjà de rumeurs sur son départ vers le team Aprilia et son remplacement par Franco Morbidelli...

Le docu-série s'intéresse justement aux conséquences de cette nomination de Franco Morbidelli dans le team officiel Yamaha : l'équipe privée du Sepang Racing Team va perdre son pilote phare, ce qui provoque des conflits internes entre son fondateur Razlan Razali et son chef d'équipe Wilco Zeelenberg, notamment.

Pouvoir assister à cette discussion très animée entre le dirigeant malais et ses hommes reste l'un des atouts de MotoGP Unlimited, qui remplit avec honnêté et efficacité son objectif de placer le spectateur au coeur du MotoGP, en plus de le régaler avec des images marquantes sur la piste et en dehors. Pari tenu !

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