Marc Fontan, directeur du Dark Dog Tour, se souvient des ses balades en trial en région parisienne, de 1978 à 1983 : il sortait chaque semaine sa Fantic Motor pour garder sa condition... Au vu de son palmarès, ça lui a plutôt bien réussi ! Souvenirs.
A lire dans notre Dossier spécial :
Les plaisirs simples du trial à l'ancienne
Marc Fontan : le trial fait travailler le physique et le mental
Frank Margerin : le trial c'est la liberté absolue !
Charles Coutard : des marches et des podiums !
Jean-Marc Henrion (France Trial Classique) : le Pape de la Yamaha TY
Georges Laurent (BMZ) : l'aficionado des espagnoles
L'ancien champion du monde d'endurance Marc Fontan se souvient des ses balades en trial en région parisienne de 1978 à 1983 : il sortait chaque semaine sa Fantic Motor pour garder sa condition physique. Et au vu de son palmarès, ça lui a plutôt bien réussi !
"De 1978 à 1983, le trial faisait partie de mes entraînements hivernaux quand je courais en endurance et en Grand Prix. Sur mon Fantic 200, je partais une fois par semaine "trialiser" dans certains coins de l'Essonne et de Seine-et-Marne. La pratique du trial me permettait de travailler le physique autant que le mental : j'obtenais une grande concentration et la maîtrise absolue de tout mes mouvements. Le trial apporte une certaine dextérité que tu ne retrouves pas sur la piste. En interzone, j'étais plutôt rapide et ça me calmait, moi qui suis du genre impulsif !"
Marc garde également un bon souvenir du trial d'Espoey, au Pays basque, où chaque année le moto club local invitait tous les champions de moto : "tout le monde se retrouvait sur le même terrain et le soir à la même table".
Charles Coutard et Eddy Lejeune étaient ses champions favoris : "Eddy a été le premier à faire des trucs incroyables avec sa Honda 4-temps, une 360 RTL. Maintenant le trial est devenu plus commercial, c'est du trial "spectacle", mais il a permis de faire connaître cette discipline au grand public".
Pour l'instant, Marc n'envisage pas de refaire un jour du trial : "je n'ai plus la condition physique et c'est de plus en plus difficile de rouler. Côté environnement, on t'explique que le moindre petit bout de gravier est à protéger... Dans la nature, les abus de ceux qui s'approprient ce qui ne leur appartient pas ne m'incitent pas à repartir sur les chemins"...
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