La FFMC organise une nouvelle série de manifs les 15 et 16 mars contre le discours simpliste et sur-répressif de la Sécurité routière et pour une vraie politique de formation et la fin des infrastructures dangereuses. A vos banderoles.
"A l'heure où nous rentrons dans une banalisation de la répression, où l'usager de la route est synonyme de délinquant et d'assassin comme le dit Raffarin, il faut se mobiliser", déclare Frédéric Brozdziak, membre du Bureau national de la Fédération française des motards en colère (FFMC). Plus de cinquante manifestations auront lieu dans toute la France samedi 15 et dimanche 16 mars, avant l'examen par l'Assemblée nationale, fin mars, du nouveau projet de loi gouvernemental (lire Les nouveaux plans du gouvernement pour la sécurité routière, Moto-Net du 18 décembre 2002).
"Le gouvernement propose un ensemble de mesures purement répressives. Il donne l'impression de s'occuper réellement du problème alors qu'il va au plus simple : montrer la vitesse du doigt. Bien sûr la vitesse tue, mais c'est parce qu'elle est inadaptée. Les radars vont rapporter gros mais pour qui ? Pourquoi ? Pour en acheter d'autres ?", s'interroge la FFMC qui dénonce également l'automatisation des sanctions et l'impossibilité de contester avant de payer : "une telle mesure est illégale et contraire aux principes fondamentaux du droit de la défense et de la présomption d'innocence", estime la Fédération.
Enfin, s'appuyant sur un rapport du sénateur Gérard Miquel (lire Les chiffres de la sécurité routière sont faux, Moto-Net du 21 janvier 2003), la FFMC remet en cause les statistiques et se demande "pourquoi les analyses tirées des fichiers BAAC font tellement référence... Le jeu serait-il truqué d'avance ?"... " On le saura dans quelques semaines", estime Frédéric Brozdziak. "Mais une chose est sûre : les motards doivent être dans la rue pour se faire entendre".
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