Devant l'augmentation de la mortalité routière, le ministre des Transports québécois, Guy Chevrette, vient de prendre une série de mesure diversement appréciées par les motards locaux.
Afin de réduire le nombre de motards victimes d'accidents, en augmentation depuis 1998, le ministre québécois des Transports, Guy Chevrette, a mis en place une table de concertation regroupant les intervenants majeurs dans le domaine de la moto. Depuis décembre 1999, ces "experts" sont réunis afin de "proposer au ministre des moyens ou actions visant à réduire le bilan routier et à modifier le comportement des motocyclistes sur le réseau routier". Leur rapport, rendu public, le 15 mai, préconise notamment une révision du permis pour que celui-ci comporte des tests théoriques et pratiques plus élaborés, ainsi qu'un examen de conduite sur route. Une augmentation du permis est également prévue - vous savez que les motards québécois payent leur permis tous les deux ans : voir notre Dossier spécial Québec -, en fonction du nombre de points d'inaptitude accumulés par l'intéressé. Comme en France depuis la loi Gayssot, les experts recommandent également l'mputation de la responsabilité d'une infraction au propriétaire de la moto lorsque le conducteur se soustrait à l¹interception policière. Suite à ces recommandations, le ministre a décidé de rendre les cours de conduite obligatoire pour les "apprentis motocyclistes", de former un comité chargé d'analyser les moyens de limiter la vitesse ou restreindre la puissance des moteurs pour les débutants (en clair, le bridage), et de revoir la tarification du permis afin qu'elle prenne mieux en compte des points d'inaptitude traduisant des comportements à risque. Enfin, les motards québécois risquent de perdre leur permis s'ils sont flashés à deux reprises à plus de 150 km/h... Interrogé par Moto-Net, un motard français exilé au Québec avoue sans détour son désarroi : "Quand on voit que l'on ne peut pas rouler toute l'année, que les routes sont en très mauvais état, que la vitesse sur autoroute est limitée à 100 km/h, que les contrôles policiers sont omniprésents, que les gammes de motos disponibles sont ridicules par rapport à l'Europe, et que l'on doit payer son immatriculation tous les ans et son permis tous les deux ans, il est clair que le Québec n'est vraiment pas le paradis du motard"... Amis québécois, votre opinion ?
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