Suite au communiqué de l'association 40 millions d'automobilistes dénonçant une nouvelle marge de tolérance des radars automatiques plus stricte pour les radars neufs et réparés, le gouvernement assure que le nouvel arrêté limitant la tolérance sur les appareils de contrôle de vitesse s'applique uniquement à la construction…
Suite au communiqué de l'association 40 millions d'automobilistes dénonçant une nouvelle marge de tolérance des radars automatiques plus stricte pour les radars neufs et réparés, le gouvernement assure que le nouvel arrêté limitant la tolérance sur les appareils de contrôle de vitesse s'applique uniquement à la construction des radars mais ne remet pas en cause l'abattement de 5% accordé aux automobilistes lors des mesures de vitesse.
Cet arrêté limite les "erreurs maximales tolérées" pour la construction des radars et a pour but "de prendre en compte les évolutions technologiques des appareils de contrôle de vitesse en intégrant les nouveaux types de radars automatiques et les jumelles lasers", a-t-on indiqué au ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi. La modification de l'abattement actuellement accordé aux automobilistes ne pourrait être réalisée en l'absence d'un arrêté du ministère de la Justice, a-t-on ajouté au ministère de l'Intérieur.
"40 millions d'automobilistes met en garde les automobilistes sur les nouvelles marges de tolérance des radars automatiques qui viennent d'être instituées par arrêté le 4 juin dernier, uniquement pour les radars neufs et réparés", indiquait l'association dans un communiqué publié ce matin : "les erreurs maximales tolérées applicables aux radars fixes neufs ou réparés sont de plus ou moins 3 km/h (pour les vitesses inférieures à 100 km/h) ou de plus ou moins 3% de la vitesse (pour les vitesses égales ou supérieures à 100 km/h), alors qu'elles sont actuellement de 5% ou 5 km/h pour les radars déjà en service".
L'association estimait que "cette mesure risque de créer une confusion tant dans l'esprit des conducteurs que des forces de l'ordre" et demandait donc à l'administration "l'uniformisation des procédures de contrôle, pour éviter que les premiers ne se sentent encore plus piégés".
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