Après le rejet de l'offre Ducati par Aprilia, les négociations se poursuivent pour la reprise du groupe de Noale. Piaggio semble plus que jamais en pole position, mais Ducati persiste et maintient sa proposition...
Alors que Ducati semblait le plus avancé parmi les candidats à la reprise d'Aprilia (lire Moto-Net Business), la compétition se poursuit pour la création d'un géant italien du deux-roues.
Aprilia a en effet rejeté l'offre de Ducati et mis un terme au processus de négociations exclusives (lire Moto-Net du 19 juillet 2004), relançant du même coup la candidature du groupe Piaggio (Piaggio, Vespa, Gilera et Derbi) qui a déposé une offre de reprise confidentielle valable jusqu'au 14 août.
Roberto Colaninno, président de Piaggio et patron de la société d'investissements IMMSI qui contrôle le groupe, a ainsi réaffirmé sa volonté "d'héberger sous un même toit tous les constructeurs italien de deux-roues". Son plan reposerait notamment sur le maintien de l'activité industrielle d'Aprilia, la conservation des usines et des employés et le développement de ses marques commerciales (Aprilia, Laverda et Moto Guzzi).
Mais Ducati ne s'avoue pas vaincu et maintient son offre qui ne sera pas modifiée. "Nous avons respecté, tant dans la forme que sur le fond, les procédures exigées par les conseillers d'Aprilia", estime Federico Minoli, président de Ducati. L'offre de Ducati reposait sur la poursuite des activités d'Aprilia jusqu'à la fin de la période de surveillance judiciaire prévue cet automne, une augmentation de capital "d'au moins 40 millions d'euros", la conversion d'une partie de la dette d'Aprilia en actions Ducati cotées à la bourse de New York et de Milan et le maintien d'un rôle honorifique pour les actuels actionnaires du groupe. "Nous sommes intimement convaincus que notre proposition reflète la valeur réelle du groupe Aprilia et qu'elle offre toutes les garanties aux actionnaires impliqués dans la transaction. C'est pourquoi nous n'avons pas l'intention de modifier notre offre et nous laisserons aux conseillers d'Aprilia (Interbanca et Caretti, NDLR) la possibilité de l'examiner plus attentivement", indique encore Federico Minoli.
Outre Piaggio, seraient encore en compétition pour la reprise d'Aprilia l'autrichien BRP-Rotax, filiale du canadien Bombardier, et le taïwanais Kymco, qui selon certaines rumeurs aurait formulé l'offre la plus élevée...
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