Meilleur temps des débutants à Valence, Lorenzo a éprouvé plus de difficultés à Sepang où son dauphin Dovizioso lui a volé la vedette. Mais pas de quoi décontenancer le nouveau coéquipier de Rossi, qui compte travailler dur et progresser pas à pas !
Le double champion du monde 250, qui découvre la catégorie MotoGP, avoue volontiers que "ce n'est pas si facile que prévu"... Meilleur temps des pilotes "débutants" lors des essais de Valence (lire Moto-Net.Com du 9 novembre 2007), le fantasque pilote majorquin a éprouvé plus de difficultés à Sepang, où son dauphin Andréa Dovizioso lui a volé la vedette (lire Moto-Net.Com du 19 novembre 2007)...
Mais il en faudrait davantage pour décontenancer le nouveau coéquipier de Valentino Rossi : loin de son arrogance habituelle, Jorge Lorenzo compte travailler dur et progresser pas à pas !
Etre promu pilote d'usine en catégorie reine à seulement 20 ans, aux côtés d'une des stars les plus charismatiques du plateau, The Doctor himself, a certainement de quoi mettre un peu de pression : de fait, le natif de Palma de Majorque a choisi une approche modeste de son nouveau statut. Pas de déclarations prétentieuses où d'objectifs de gloire, mais une humilité qu'on ne connaissait pas au pilote vainqueur de neuf Grands prix 250 cette saison. "Je n'ai pas pour objectif de gagner des courses en 2008, ni même en 2009", prévient Lorenzo : "ce que je veux, c'est apprendre et progresser à chaque course".
Sans esbroufe donc, l'officiel Fiat Yamaha a accompli de nombreux tours lors des test de Valence, afin de se familiariser avec une moto 4-temps radicalement opposée à son RSW Aprilia : son 11ème temps à 1.5 sec de Stoner le place en tête des "débutants" et prouve le potentiel du jeune pilote ibère.
La semaine dernière à Sepang, Lorenzo s'est pourtant retrouvé à 2.051 sec d'Hayden et si son chrono le place devant Toseland, son rival Andrea Dovizioso lui a collé plus d'une demi seconde au tour !
Le pilote italien du team JIR-Scot semble en effet s'être adapté plus rapidement que lui aux subtilités du pilotage d'une MotoGP... au moins pour cette fois ! "La 800 est une moto étrange" explique Lorenzo : "il faut être précis et avoir une grande sensibilité. Il y a beaucoup d'électronique, mais tu dois quand même faire très attention à la remise des gaz. Je suis bien dans les virages longs et rapides, mais j'ai plus de problèmes sur les courbes lentes. J'ai encore un style de pilotage typé 250. En confrontant, à Valence, ma télémétrie avec celle de Valentino, on a pu voir que j'étais nettement plus rapide que lui en courbes, mais qu'il me reprend dixièmes par dixièmes en quelques mètres", précise le n°48 qui dispose à portée de box d'un bon lièvre pour progresser !
Néanmoins, en raison de l'obligation pour Yamaha de séparer les boxes de ses deux pilotes - imposée par l'utilisation de manufacturiers pneumatiques différents -, l'espagnol ne pourra bientôt compter que sur lui-même et sur l'aide des pilotes satellite Tech 3 (Colin Edwards et James Toseland) pour développer la M1 équipée de Michelin...
Une combinaison pas franchement performante en 2007 et qui doit impérativement progresser en 2008 : "c'est certain que nous sommes en retrait par rapport à nos concurrents", admet Lorenzo. "A Valence, j'ai utilisé la moto "ex-Edwards", mais à Sepang j'ai pu tester le prototype 2008. Il y a des différences au niveau du châssis et du moteur, similaires à ceux utilisés par Valentino lors des dernières courses. Il y a encore beaucoup de travail et je pense qu'en janvier, nous aurons une vision exacte de ce que sera 2008", estime le pilote, par ailleurs fan de la saga des "Rocky" : ce film d'action mythique, où Sylvester Stallone en personne fait preuve de courage et d'abnégation pour arriver au sommet, inspire Jorge Lorenzo qui aime relever les défis ardus.
Passé dans le giron Aprilia en 2005, Jorge justifie alors son choix en expliquant que si une Honda 250 est plus facile à maîtriser, le caractère moteur brutal de l'Aprilia lui convient mieux ! Une philosophie qui ne l'a pas quitté depuis, puisque récemment interrogé sur ses craintes vis-à-vis de sa nouvelle machine, le double champion du monde n'a pas manqué de rappeler que "plus les machines sont difficiles à piloter et plus elles me conviennent".
Un atout précieux pour le jeune espoir espagnol, surtout quand on sait que Rossi himself trouve la M1 délicate à régler et sensible au moindre changement de conditions de piste...
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