Selon les analyses de la télémétrie publiées par le team Stop and Go (SAG), la chute mortelle de Luis Salom lors des essais Moto2 du GP de Catalogne serait due à un freinage légèrement plus tardif que d'habitude au passage d'une bosse avant le virage 12, ce qui aurait fait perdre l'avant au jeune pilote espagnol dont les obsèques ont eu lieu…
Selon les analyses de la télémétrie publiées par le team Stop and Go (SAG), la chute mortelle de Luis Salom lors des essais Moto2 du GP de Catalogne serait due à un freinage légèrement plus tardif que d'habitude au passage d'une bosse avant le virage 12, ce qui aurait fait perdre l'avant au jeune pilote espagnol dont les obsèques ont eu lieu hier à Palma de Majorque.
"Pendant les essais libres 2 (FP2), Luis Salom a fait son meilleur tour (1’48.608) avant de marquer son premier arrêt pour changer son pneu arrière", explique l'équipe SAG à l'issue d'une réunion sur l'analyse des données issues de la télémétrie à laquelle assistaient le propriétaire du team Edu Perales, le team manager Jordi Rubio, les chefs mécaniciens Bernat Bassa (chef mécano de Luis Salom) et Michael Ferger (chef mécano de Jesko Raffin), son coéquipier Jesko Raffin et son manager Marco Rodrigo.
"Salom a ensuite repris la piste et l'accident s'est produit dans ce nouveau premier tour. Dans ce tour, Luis est arrivé au point de freinage du virage 12 avec 6 km/h de moins que dans son tour le plus rapide, ce qui s'explique selon la télémétrie par une accélération moins forte en sortant du virage 11. En raison de cette vitesse moindre, Luis a freiné 9 mètres plus tard pour maintenir une vitesse adaptée au virage 12" (qui a été supprimé dans la reconfiguration du circuit pour le reste du week-end, NDLR).
"Perte d'adhérence"
"A l'entrée du virage, il y a une irrégularité du bitume connue de tous les pilotes (une bosse)", poursuit le team dans son explication officielle. "Le retard dans le déclenchement du freinage a obligé Luis à garder les freins sur cette bosse, contrairement aux tours précédents où il les avait déjà relâchés. Tout ceci, ajouté à une vitesse équivalente à celle de son meilleur tour des FP2, a engendré une contrainte sur le pneu avant et une perte d'adhérence sur cette irrégularité. Cette perte de grip a entraîné sa chute avec les tragiques conséquences que l'on connaît"...
Le team conclut en précisant que "ces données télémétriques sont disponibles à l'attention de tout technicien qualifié qui souhaiterait les analyser".
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