Daniel Mermet, journaliste, est un voyageur pas comme les autres. Il fait partie de ces inconnus qui comptent dans une vie, et qu'il est toujours intéressant de retrouver même après plusieurs années d'absence.
Daniel Mermet, journaliste, est un voyageur pas comme les autres. Il fait partie de ces inconnus qui comptent dans une vie, et qu'il est toujours intéressant de retrouver même après plusieurs années d'absence. Ceux qui, à l'époque du lycée déjà, avaient pris l'habitude de se laisser bercer le mercredi après-midi par La coulée douce, puis plus tard, à la fac, de sécher les cours de droit fiscal ou de psychologie du nourrisson pour pouvoir écouter, à l'heure de la sieste, la plus belle émission de voyage jamais réalisée tous médias confondus, Là-bas si j'y suis, se plongeront donc avec délice dans ces Carnets de routes édités par La Découverte et France-Inter (France-Inter qui, toute radio de service public qu'elle soit, n'attend plus que le départ de Mermet et de son équipe - Zoé Varier, Paula Jacques, Leila Djitli, Gaëlle Beyssière, etc. - pour pouvoir annoncer publiquement son nouveau nom : Inter-Beauf ou France-Blaireau). On y retrouve certains extraits d'émissions (dont cette incroyable rencontre avec un ancien tortionnaire nazi qui explique que Auschwitz, "c'était la belle vie"), et plus généralement une multitude de textes sur l'aventure à l'autre bout du monde ou au bistrot d'en bas. Quel rapport avec la moto ? Probablement la totale liberté avec laquelle Mermet trimballe son Nagra et son bloc-notes, la rapidité foudroyante des émotions qu'il suscite, et ce sentiment exaltant de vivre un truc à part, en plein vent, loin de l'habitacle capitonné d'une 605 diesel...
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