Les 3 degrés de brûlures qui nous attendent en cas de glissade...
On sait que certains motards sont de fervents adeptes de la délicate panoplie Marcel/Short/Tongues (MST), tandis que d'autres enfilent combi, sliders et ceinture dorsale pour aller chercher les croissants... Moto-Net s'est donc plongé dans l'encyclopédie médico-chirurgicale Elsevier, la bible de tous les praticiens, pour en savoir un peu plus sur ce qui nous attend tous en cas de glissade : les brûlures. "Le premier degré, caractérisé par l’inflammation (rougeur, chaleur, douleur), correspond à l’atteinte des couches superficielles de l’épiderme". Bon, jusque là, pas de quoi se taper le cul par terre. "Le second degré est une destruction de tout l’épiderme, caractérisé par un décollement intracutané, favorisé par la fuite du plasma sanguin. Le deuxième degré superficiel correspond à une destruction de l’épiderme avec atteinte partielle de la membrane basale et des cellules de Malpighi, tandis que le deuxième degré profond entraîne une destruction de la totalité de l’épiderme et d’une partie du derme, ne laissant intacts que le derme profond et les annexes épidermiques qu’il contient (racines de poils, glandes sudoripares et sébacées)". Là déjà, on fait moins le fier. "Au troisième degré, la peau est détruite dans sa totalité (épiderme et derme) et devient insensible. De couleur marron, elle est comme cartonnée et épaissie. Toute cicatrisation spontanée est impossible et la guérison ne peut être obtenue que par une greffe dermoépidermique précédée d’une excision des nécroses". Alors là ça devient carrément Alien, et l'inégalable Ellen Ripley ne sera malheureusement pas toujours là pour vous tirer d'affaire...
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