Après avoir opposé la Ducati Monster 1100 à la Triumph Speed Triple, Moto-Net.Com a rencontré en tête à tête la nouvelle Diva de chez Ducati : la Streetfighter. Que vaut le roadster ultime de la marque de Bologne dans sa version standard ? Essai !
L'accueil que réserve le Streetfighter à son "missile" de pilote est plutôt bon : le réservoir est fin, les repose-pieds et la selle ne sont pas trop haut perchés et le guidon n'est pas excessivement bas. En bref, on trouve exactement ce qu'on cherche et seuls les plus grands - et les plus pinailleurs ! - se plaindront du fait que leurs genoux butent contre l'habillage du réservoir.
Ils seront plus nombreux en revanche - et leur critique sera bien plus recevable - à déplorer la trop grande exposition de la partie inférieure du radiateur : les projections et cailloux risquent de s'y empiler... quand ce ne sera pas carrément un trottoir chez les urbains inattentifs ou optimistes !
Sur le site dédié à son dernier roadster, Ducati assure que "le coeur du Streetfighter reste protégé par deux radiateurs à refroidissement liquide"... Un moteur "protégé" des trop hautes chaleurs par son système de refroidissement, c'est tout à fait logique, mais "protégé" des saletés de la route, ça l'est beaucoup moins... On procédera donc à des vérifications et nettoyages fréquents, autant pour la forme que pour le fond.
Les commodos eux nous ont franchement convaincus : compacts, ils sont parfaitement fonctionnels. Seule la commande des clignos demande un tout petit temps d'adaptation, en raison de sa taille vraiment réduite. Le passage des feux de croisement aux feux de route se fait d'une simple pichenette de l'index vers le bas, tandis que le changement d'infos sur le tableau de bord se fait avec le pouce vers le haut. Enfantin ! On note également que les deux leviers sont réglables.
Le compteur est placé assez bas derrière le guidon mais demeure parfaitement lisible. Les infos qu'il affiche sont nombreuses malgré l'absence d'une jauge à essence, en partie palliée par un second trip partiel qui se déclenche lorsque la moto passe sur la réserve.
Autre rappel que le tableau s'obstinait à afficher à chacun de nos démarrages : notre - votre future ? - Streetfighter est une version "FRA"... comprenez une moto bridée ! Une info relativement inutile puisque la course ultra courte de la poignée de gaz suffit à le vérifier : les 155 chevaux annoncés à 9 500 tr/min ne seront donc pas au rendez-vous en France...
Outre un bon tiers de son écurie, le pilote doit laisser derrière lui combinaison de pluie, antivol et autres effets personnels : sous la selle passager se cache tout juste un câble USB que les possesseurs de la version S utiliseront pour brancher leur clé DDA, chargée de récolter toutes les infos concernant les performances de la moto, donc de son pilote !
Enfin, le moment est venu de lancer les hostilités : contact enclenché, démarreur activé... Le réveil est laborieux : on plaint presque la batterie et le démarreur chargés de déplacer les deux grosses gamelles dans leurs cylindres, mais une fois lancé le fameux "Testratetta Evoluzione" galope joyeusement... En route !
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