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ESSAI
Paris, le 16 octobre 2009

Le roadster qui balance la sauce... bolognaise !

Le roadster qui balance la sauce... bolognaise !

Après avoir opposé la Ducati Monster 1100 à la Triumph Speed Triple, Moto-Net.Com a rencontré en tête à tête la nouvelle Diva de chez Ducati : la Streetfighter. Que vaut le roadster ultime de la marque de Bologne dans sa version standard ? Essai !

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Le nouveau roadster ultime de Ducati

Cette année, Ducati a surpris tout le monde en lançant deux nouveaux maxi roadsters : le Monster 1100 (lire notre Essai Moto-Net.Com du 6 novembre 2008) et le S4R... Streefighter ! Présentée, décortiquée et analysée sous toutes ses coutures par le Journal moto du Net (lire Moto-Net.Com du 6 novembre 2008), la grosse nouveauté Ducati de l'année prend donc la relève du S4R, symbole du roadster ultime à l'italienne...

Essai Ducati Streetfighter : Le roadster qui balance la sauce... bolognaise !

Premier constat lorsqu'on découvre la Streetfighter : c'est sûr, question design, les Italiens n'ont pas leur pareil... Et pourtant, c'est bien un designer français qui est à l'origine de cette nouvelle diva italienne : un certain Damien Basset, ancien de chez Honda où il a esquissé... des quads, allez comprendre !

Essai Ducati Streetfighter : Le roadster qui balance la sauce... bolognaise !

Certes, on retrouve tous les ingrédients d'un roadster à la sauce bolognaise : bicylindre en L, cadre en treillis tubulaire en acier et monobras maousse costaud en alu. De plus, la partie arrière de ce nouveau roadster est fortement inspirée de celle de la 1098. Il n'empêche que le travail du petit Frenchie - "Project Leader" du Streetfighter - est remarquable.

L'optique est particulièrement réussi : "c'est la "marque" du Streetfighter et ne laisse aucun doute sur son caractère", décrit le constructeur. Ses feux de positions à LED "au look diabolique" lui apportent effectivement une forte identité et lui permettent de conserver un lien de parenté avec la Superbike... et les dernières Audi ? Oui, un peu aussi !

Ainsi, le nouveau roadster italien se rapproche du look des roadsters japonais - le camouflage a fait ses preuves dans le domaine de la chasse ! -, sans pour autant renier ses illustres ancêtres ou heurter la sensibilité des fans.

Essai Ducati Streetfighter : Le roadster qui balance la sauce... bolognaise !

Certains irréductibles pesteront toujours, estimant qu'un phare plus "classique" aurait été un meilleur choix. Mais au moment de nous remettre les clés de la bête, Fabien Rezé responsable du service presse de Ducati France, nous livre son point de vue personnel : "aujourd'hui, on n'imagine plus une sportive avec un phare rond". Si ? Alors vous êtes vraiment têtus...

Dans sa livrée blanc nacré, les lignes de la Streetfighter gagnent logiquement en pureté. On note d'ailleurs que ce coloris n'est disponible qu'en version standard - le noir étant réservé à la version S -, tandis que le coloris rouge Ducati est commun aux deux modèles.

Essai Ducati Streetfighter : Le roadster qui balance la sauce... bolognaise !

Vue de l'extérieur, notre Streetfighter standard se différencie également de la S par l'adoption de "simples" suspensions Showa et non de Öhlins dorées, de certaines pièces peintes là ou la S se pare de carbone et de jantes 10 bâtons contre des Marchesini dont les 5 branches se dédoublent... Sur ce dernier point, la version "basique" se défend rudement bien : on peut même préférer les roues standards à celles équipant la S !

De même, les pots superposés en acier brossé sont bruts sur la standard, noirs sur le S. De type "canon" sur les deux modèles, ces silencieux ne sont pas les seuls à emprunter une terminologie martiale...

Essai Ducati Streetfighter : Le roadster qui balance la sauce... bolognaise !

Car outre ces canons et le nom de son nouveau modèle, Ducati a soigneusement choisi l'un des éléments clés de la moto : le démarreur ! En effet, "un cache, type lance missile, vient recouvrir le démarreur lorsque le coupe circuit est activé". Original, d'autant plus que le "missile" c'est le pilote !

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CONDITIONS ET PARCOURS

  • Modèle d'origine avec 6050 km au compteur
  • Pneus : Pirelli Corsa III
  • Parcours : 490 km (ville, départementales, autoroute)
  • Conso moy : 6,5 l/100 km
  • Problèmes rencontrés : RAS

POINTS FORTS

  • Performances de sportive
  • Version "standard" déjà top !
  • Plaisirs procurés au guidon...
  • Faut vraiment la rendre ?

POINTS FAIBLES

  • Confort et praticité, surtout en ville
  • Expérience et sang froid exigés !
  • Vibrations procurées par le guidon...
  • T'as pas un pignon de 14 ?

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