Biaggi n’aura jamais été aussi fort que chez lui lors de cette première saison de Superbike : en s'octroyant hier une victoire et une deuxième place à Vallelunga, l'Empereur comble une partie de son retard sur James Toseland.
Biaggi n'aura jamais été aussi fort que chez lui lors de cette première saison de Superbike : l'Empereur romain s'est octroyé hier une victoire et une deuxième place à Vallelunga !
On est encore loin du grand schlem (pole position, record de la piste et double victoire), mais Biaggi comble ainsi une partie de son retard au championnat du monde sur le britannique James Toseland et ne compte plus que 29 points de retard.
A une course de la fin de la saison, cet écart apparaît néanmoins comme un gouffre. D’autant que Toseland a trébuché en chutant lors de la seconde manche en Italie, mais il ne faut pas trop compter sur lui pour renouveler la maladresse ce week-end à Magny-Cours !
Souvenez-vous en 2004, lorsqu'une poignée de points séparaient Toseland et Laconi : Régis, pourtant devant son public, a craqué et l’anglais est devenu le plus jeune champion du monde Superbike...
Magny-Cours est donc un circuit qui convient plutôt bien à Toseland et Biaggi n’y a jamais couru... Autant dire qu’il ne part pas avec tous les atouts dans son jeu. Biaggi était chez lui à Vallelunga hier et le show romain a pu battre son plein : les membres de son fan-club sont venus déguisés en centurions jusque dans le box Suzuki !
Biaggi a survolé la première manche, à tel point que certaines mauvaises langues ont commencé à dire qu’il n’avait peut-être pas les mêmes pneus que les autres... Ce sont d'ailleurs ces mêmes mauvaises langues qui ont vu Biaggi bouger avant le feu vert sur la ligne de départ de la seconde manche...
Selon eux, il aurait dû écoper d’une pénalité pour départ volé. Mais voilà, Max jouait ce week-end à domicile. Y a-t-il eu trucage à l’italienne ? Pauvre Max, il y aura décidément toujours des aigris pour lui chercher des poux dans la tête !
Mais peu importe : droit dans ses bottes pour sa première saison en Superbike, Biaggi se permet de disputer le titre jusqu’au bout. Et alors qu’il est en pourparlers très avancés pour signer une seconde saison dans le team Suzuki avec Francis Batta (c’est juste une question de budget...), il prouve sa valeur et démontre à ceux qui en doutaient encore qu’il a bien toute l’envergure pour devenir le premier champion du monde Superbike italien... en 2008 ?
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