"Il n'y a pas assez de contrôles routiers en France"... L'auteur de cette maxime mémorable n'est autre que Jean Chapelon, responsable de l'Observatoire national de sécurité routière, qui présentait jeudi le bilan 2000 de la sécurité routière.
"Il n'y a pas assez de contrôles routiers en France"... Oui oui, vous avez bien lu... Ainsi s'exprimait Jean Chapelon, responsable de l'Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR), qui présentait jeudi dernier au ministère des Transports le bilan 2000 de la sécurité routière. Les chiffres officiels rendus publics à cette occasion montrent notamment que les Français respectent de moins en moins les limitations de vitesse : plus des deux tiers des conducteurs dépassent les vitesses autorisées, soit une augmentation de 5% par rapport à 1999. Nous sommes même plus d'un tiers (36%) à avouer les dépasser régulièrement de plus de 10 km/h. Or les chiffres officiels montrent également que la route a moins tué l'an dernier qu'en 1999, année où les vitesses maximales étaient donc respectées par 5% de Français en plus... Pour la deuxième année consécutive, le nombre de tués sur la route a en effet baissé, passant de 8 029 en 1999 à 7 643 l'an dernier. Les accidents corporels et les blessés sont également en baisse, et seul le nombre de chauffeurs de poids lourds tués augmente, passant de 104 à 116 (+11,5 %). Les occasions de souligner l'évidence n'étant malheureusement pas si nombreuses, on aurait pu s'attendre à ce que les forcenés systématiques du credo "vitesse = danger" mettent un peu d'eau dans leur vin - boire ou choisir... - et admettent enfin que la vitesse peut être un facteur aggravant, mais qu'elle ne représente pas en soi une cause d'accident. Une évidence apparemment trop difficile à gérer pour un Jean Chapelon, qui a préféré s'enfermer dans la théorie officielle prônée par le Gayssot Team : davantage de répression pour davantage de sécurité. "Il n'y a pas assez de contrôles routiers en France". Oui oui, vous avez bien lu...
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