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Paris, le 18 avril 2010

La Kawasaki n°11 a survolé les 24H Moto du Mans 2010

La Kawasaki n°11 a survolé les 24H Moto du Mans 2010

Retour sur les points forts de cette 33ème édition marquée par l'abandon et les difficultés de plusieurs teams de pointe... et surtout le grand retour de Kawasaki qui signe - avec panache - sa neuvième victoire aux 24H Moto du Mans !

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Retour sur les points forts de cette 33ème édition marquée par l'abandon et les difficultés de plusieurs teams de pointe... et surtout le grand retour de Kawasaki qui signe - avec panache - sa neuvième victoire aux 24H Moto du Mans !

Un succès qui vient récompenser la pugnacité de l'équipe dirigée par Gilles Stafler, onze ans après le dernier succès des Verts sur le circuit Bugatti (1981, 1983, 1992, 1993, 1994, 1996, 1998, 1999) !

Car après avoir signé le meilleur temps des essais libres, des qualifs, de la Superpole (lire MNC du 16 avril 2010) et une domination absolue pendant la quasi totalité de la course, la ZX-10R n°11 du team GSR et emmenée par Julien da Costa, Olivier Four et Grégory Leblanca a franchit la ligne d'arrivée avec pas moins de onze tours d'avance sur ses poursuivants !

15h00. Le départ est donné sous un soleil généreux et devant 92 000 spectateurs passionnés. Vincent Philippe, au guidon de la Suzuki n°2 du SERT, lance l'épreuve en grillant la politesse à Julien da Costa sur la Kawasaki n°11, auteur de la Superpôle.

Irrémédiablement, tour après tour, le pilote bisontin creuse un écart conséquent au rythme d'une demi seconde par tour (4,185 km), pour devancer de 20 secondes la Yamaha n°1. Mais soudain, la course bascule en un quart d'heure !

Au 51ème tour, Guillaume Dietrich, qui avait relayé Vincent Philippe sur la Suzuki n°2, perd l'avant et chute ! Il repasse au stand et repart après dix minutes de réparation, mais ne parvient pas à accélérer et doit effectuer un tour au ralenti...

Roulant en marge de la piste, Dietrich regagne le bitume au moment où plusieurs moto arrivent à fond : la Yamaha n°14 du BK Maco Moto pilotée par Victor Carrasco ne peut éviter le choc et percute violemment Dietrich par l'arrière !

16h40. La course est neutralisée pendant 15 minutes. Les deux pilotes touchés sont évacués vers l'hôpital du Mans, souffrant d'une côte cassée  et d'une "lésion possible du rachis lombaire" pour Dietrich, et d'une "d'un gros hématome à la cuisse" pour Carrasco...

Plus de peur que de mal, mais pour le SERT, qui fête ses 30 ans, les espoirs de victoire s'envolent... définitivement. "La première des choses, c'est la santé du pilote", relativise Dominique Méliand, patron du SERT, soulagé par les nouvelles rassurantes qui viennent de lui parvenir. "Guillaume n'est pas blessé gravement, il n'y a pas de crainte à avoir. Bon, il a mal a la cage thoracique et mal dans le dos et va être expédié comme il faut vers l'hôpital du Mans. On ne peut pas faire autrement que d'abandonner, le coeur un petit peu serré", relativise le big boss du SERT.

"Le principal c'est que Guillaume se porte bien. C'est ce qu'on espère dans des chutes pareilles. Le reste c'est la course : on va se remettre au travail, la saison n'est pas terminée, il y a d'autres courses. Je vous donne rendez-vous au Bol d'Or dans la Nièvre en septembre prochain", annonce Dominique Mélliand.

Profitant de ces faits de course, la Yamaha n°1 - championne du monde en titre - s'empare du commandement après un peu plus d'une heure de course : après 53 tours, la R1 du YART  devance d'un peu plus de sept secondes la Kawasaki n°11, 2ème, et d'une quinzaine de secondes la Honda n°99 BMP Elf, 3ème.

Après le premier tiers de l'épreuve, six équipages ont officiellement abandonné, dont la Honda n°63 du Michelin Power Research Team, victime d'une chute en début de course puis d'une casse moteur fatale peu avant minuit.

02h00. La Yamaha n°1 du YART lance l'offensive avec des chronos sous la barre des 1'40 au tour, soit presque une seconde de mieux que la Kawasaki n°11 toujours en tête.

Mais l'YZF R1, victime d'une surchauffe, doit rester immobilisée au stand et perd deux tours, le temps de changer les freins et de purger le circuit de refroidissement... Malheureux lui-aussi, Fabrice Auger du team AM Moto Racing chute lourdement au ralentisseur du chemin aux Bœufs alors qu'il exécutait une superbe remontée : le service médical prend le pilote en charge, tandis que la Suzuki n°110 du reste sur le bord du circuit. Relevé avec une vertèbre dorsale fracturée, le pilote rémois est immédiatement conduit à l'hôpital du Mans, avant d'être transféré à Reims (51).

Au même moment, la Kawasaki n°11 en tête se fait à son tour une grosse frayeur en partant à la faute dans le virage Dunlop lors de son 403ème tour de course ! Heureusement sans gravité, l'incident oblige néanmoins la ZX-10R du team GSR à repasser au stand et annule l'avantage né de la surchauffe adverse...

Une demi-heure plus tard, la Honda n°55 du National Motos en 3ème position prend feu lors d'un ravitaillement en carburant ! Sébastien Scarnato venait juste de ramener la Honda CBR1000RR qui s'est embrasée pendant suite un dysfonctionnement du derrick. L'équipe National Motos Honda perd trois tours suite à cette mésaventure, ce qui permet à la Suzuki #18 du Team 18 Sapeurs Pompiers de revenir à moins de 50 secondes de la troisième marche du podium provisoire de ces 33ème 24 Heures Motos.

Après plus de 270 tours, la Kawasaki n°11 possède une trentaine de secondes d'avance sur la Yamaha n°1 en embuscade. A mesure que les heures défilent sur le circuit Bugatti, les deux motos de tête semblent s'observer à distance, dans l'attente des températures des prochaines heures qui pourraient avantager l'un ou l'autre des protagonistes, en fonction de leurs pneumatiques (Pirelli pour Kawasaki, Michelin pour Yamaha).

"C'est très serré", tempère Gilles Stafler, team manager de la Kawasaki n°11, "mais pour l'instant tout se passe bien, pour les pilotes, la moto et les pneus. On a su gérer et pour cette nuit, plus la piste va se refroidir, mieux on sera !"

Mais le YART, fort de son expérience, est loin de s'avouer vaincu malgré une seconde alerte lors de son arrêt au 462ème tour à 4h20 : le moteur de la Yamaha chauffe anormalement et les mécaniciens ne semblent pas très optimistes quant à l'issue d'une telle alerte pour la course du trio Jerman-Martin-Giabbani... C'est le français qui repart et boucle des tours en 1'40 et calque son rythme sur la Kawasaki des leaders. Las, la n°11 a tout de même repris trois tours d'avance sur la n°1...

A 2h27, l'Aprilia n°35 rentre au stand pour ce qui s'annonce comme une lourde intervention : les mécaniciens décident en effet de changer la boite de vitesse. A 4h19, c'est chose faite et la balle de Noale retourne en piste... avant de revenir à nouveau aux stands : les problèmes de boite de vitesse ne sont visiblement toujours pas réglés et l'équipe décide de ne repartir que lors des dernières heures de course pour voir le drapeau à damier et rejoindre l'arrivée...

Même scénario pour la KTM n°39 qui a connu de nombreux problèmes : le team manager a décidé de sortir la moto des stands dans les derniers tours pour finir la course. A 4h24, la n°95 du QERT (Qatar Endurance Racing Team), qui occupait la seconde place de la catégorie Superstock derrière la Suzuki n°50, rentre au stand ! Les mécaniciens interviennent sur la moto et procèdent au changement du faisceau. Rachid Al Mannai repart à 4h33 à la 11e place.

7H00Suite à une chute sans gravité de Cédric Tangre sur la Suzuki n°72 au Virage de la Chapelle, la moto du junior Team est à nouveau contrainte de repasser par les stands, alors que ses pilotes effectuaient une belle remontée. Les mécaniciens enlèvent les graviers et changent le carénage, ce qui pemet à la Suzuki de repartir 20ème à 7h24.

Toujours aussi véloce, Matthieu Lagrive signe le record du tour (1'37.943) au guidon de sa Honda CBR1000RR n°99 du team BMP Elf 99 à 7H05 : malgré toutes ses mésaventures, "Mamat" semble décidé à ne rien lâcher !

Eprouvante, cette 33ème édition des 24H du Mans l'aura assurément été : à 8 h 31, la Honda n°78 du Honda BMR Moto 78 était au stand pour un souci de boite de vitesse et ne pourra pas repartir. Même sanction pour la Yamaha n°33 du Team Endurance 33, qui souffre - comme l'ensemble des Yamaha engagées - d'une surchauffe moteur qui entraînera finalement son abandon.

9h00 : Elle-aussi en proie à plusieurs soucis techniques durant la course, la BMW n°17 repart finalement après une nuit dans son stand : l'équipe veut tenter de solutionner les problèmes d'électronique rencontrés pendant la soirée, mais Erwan Nigon rentre cependant au stand à la poussette à 9h43...

Mal récompensé pour ses efforts, Matthieu Lagrive chute à 9H28 : rapidement de retour aux box, la Honda n°99 peut repartir après un changement de demi-guidon droit et d'échappement. Après 626 tours, la Kawasaki n°11 du team GSR fait toujours la course en tête devant la Yamaha n°1 du Yamaha Austria Racing Team et la Honda n°55 de National Motos.

Peu après 9h00, la course est neutralisée pour la deuxième fois pendant une vingtaine de minutes au 631ème tour, afin de permettre le nettoyage de la piste suite à la chute sans gravité d'Alexandre Lagrive, le petit frère de Matthieu.

Sur la ZX-10R n°11, Julien da Costa, Olivier Four et Grégory Leblanc ont cinq tours d'avance sur Igor Jerman, Steve Martin et Gwen Giabbani sur la R1 n°1 tandis que Sébastien Scarnato, Emeric Jonchière et Sylvain Barrier au guidon de la CBR n°55 pointent à six tours du YART, après un petit souci de freinage peu après 8h00 et un début d'incendie lors d'un ravitaillement au cours de la nuit.

La Kawasaki n°8 de Bolliger Switzerland emmenée par Horst Saiger, Roman Stamm et Frédéric Chabosseau a pris la quatrième place au petit matin, profitant de problèmes de transmission et de changement de chaîne de la Suzuki du Team 18 Sapeurs Pompiers de Stéphane Molinier, David Brière et Jérôme Tangre. La GSX-R n°18 tenait cette quatrième place depuis le début de soirée. A 9h00, elle recule en septième position.

La Suzuki n°41 du Rac 41 City Bike se maintient depuis le début de course dans le bon peloton aux mains de Grégory Junod, Greg Black et Olivier Depoorter qui profitent aussi des soucis des Pompiers pour pointer cinquièmes juste devant la Yamaha France GMT 94, chaussée en Bridgestone.

Après ses multiples casses de radiateurs lors des épreuves précédentes, la Yamaha officielle de David Checa, Gregorio Lavilla et Kenny Foray a en effet cette fois été victime d'un "collecteur d'échappement fendu" et n'a jamais pu se mêler à la bagarre en tête : une situation frustrante pour les hommes de Christophe Guyot qui ont pourtant fait figure de favoris sur de nombreuses éditions...

Le Top 10 dimanche matin est complété par la Suzuki RT Moto Virus de Frédéric Jond, Eric Mizera et William Grare, calée dans ce peloton depuis le début de course. Elle devance le groupe Superstock menée par la Suzuki Motors Events n°50 de Vincent Bocquet, Emilien Humeau et Gérald Muteau devant la Suzuki Qatar Endurance Racing Team d'Anthony Delhalle, Alex Cudlin et Rashid El Mannai. La Yamaha Team X-One, qui tenait la troisième place Superstock, vient de chuter et cède la troisième marche du podium à la Suzuki TRT27 Bazar de la Bécane.

En Superstock, la Suzuki Junior Team LMS a accumulé les problèmes techniques depuis le début de course. Une chute au petit matin l'a encore retardée.

12h00. La Kawasaki n°11 possède 9 tours d'avance sur la Yamaha n°1 et 14 sur la Suzuki n°41. En embuscade au pied du podium se trouve la Yamaha n°94 du GMT, auteur d'une formidable remontée après avoir quasiment occupé les dernières places du classement en début de course.

A trois heures de l'arrivée, 36 équipes restent en lice et 19 ont abandonné.

15h00. La Kawasaki n°11 du team Gilles Stafler Racing (GSR), aux mains des français Julien da Costa, Olivier Four et Grégory Leblanc, s'impose devant la championne du monde en titre, la Yamaha n°1 du Yamaha Austria Racing Team (YART) pilotée par le slovène Igor Jerman, l'australien Steve Martin et le français Gwen Giabbani, et la Suzuki n°41 du RAC 41-City Bike avec le suisse Grégory Junod, le français Greg Black et le belge Olivier Depoorter.

La Yamaha n°94 du GMT échoue au pied du podium à la 4ème place après être brillamment remontée à 20 tours des leaders. En Superstock, la Suzuki n°95 du Qatar Endurance Racing Team remporte une superbe victoire : Anthony Delhalle, Alex Cudlin,et Rachid Al Mannai offrent ainsi à l'équipe détentrice de la coupe du monde d'endurance 2009 son premier succès aux 24 Heures Moto du Mans !

Un victoire obtenue aux dépens d'une autre Suzuki : la n°50 du trio Bocquet-Humeau-Muteau du Team Motor Event a en effet mené l'essentiel de la course avant qu'un accrochage avec la Honda n°55 de National Motos ne ruine tous les espoirs de cette équipe qui participait à sa première représentation en endurance mondiale et qui terminera finalement seconde de la catégorie SST, à la 8ème place du classement général...

Troisième, la BMW n°67 - qui disputait elle-aussi ses premières 24 Heures Moto - confirme la belle santé du quatre cylindres allemand : pilotée par le trio Germano Suisse Florian Kresse, Udo Reichmann et Marc Wildensen, la S1000RR du team Colexon Racing n'a en effet pas fait de la figuration !

Enfin en Open, la Metiss n°45 pilotée par Christophe Michel, Cyril Huvier et Emmanuel Cheron et unique engagée dans sa catégorie termine à une superbe 10ème place scratch, récompensant ainsi les travaux menés sur cette Suzuki équipée d'un train avant non conventionnel.

Les vainqueurs s'expliquent

Julien da Costa : "On a travaillé dès l'hiver, et dès cette période, on a accumulé les essais ce qui fait que la moto était déjà prête en arrivant ici. On a un peu subi au départ, la Suzuki n°2 était très rapide mais elle a très vite été éliminée. Ensuite Yamaha a connu des problèmes dans la nuit en même temps que nous ce qui fait que ça s'est annulé. Puis ils ont eu de nouveaux des problèmes alors que nous on a gardé notre rythme. Je ne dirais pas qu'on a connu une course ennuyeuse, mais il s'agissait ensuite de nous assurer de rejoindre la ligne d'arrivée".

Olivier Four : "Avec Four, on gagne toujours ! (rires) J'ai la chance de me retrouver au bon endroit au bon moment. Il me reste à gagner le Bol d'Or et Le Mans la même année. J'espère qu'on va tordre tout le monde au Bol d'Or cette année. J'ai connu une chute il y a un mois et demi et j'ai dû faire avec certaines douleurs qui restaient, mais j'ai fait en sorte de ne pas handicaper l'équipe".

Grégory Leblanc : "Je remercie Kawasaki de m'avoir fait confiance car je n'avais pas beaucoup d'expérience en endurance. Il reste à confirmer au Bol d'Or".

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