Alors que Dominique Bussereau vient d'envisager publiquement la suppression des panneaux signalant les radars fixes, la FFMC estime que "l'hypocrisie de ces machines à sous éclate au grand jour : il s'agit bien de piéger les usagers de la route".
Après "l'interrogation personnelle" de Dominique Bussereau, estimant sur la chaîne Public Sénat qu'il faudrait peut-être "supprimer" les panneaux annonçant la présence d'un radar fixe (lire Moto-Net.Com du 28 mai 2007), la Fédération française des motards en colère (FFMC) dénonce des "incohérences dans le discours du gouvernement".
"Alors que les radars automatiques continuent de flasher allègrement les véhicules (près de 3,5 millions d'infractions constatées en 2006 et plus 8 millions de points retirés) cela ne semble pas encore assez pour le gouvernement", regrette l'association de défense des motards.
Rappelant que ces radars devaient selon le gouvernement être "des outils de prévention afin de faire ralentir les automobilistes", la FFMC estime qu'avec cette annonce, "l'hypocrisie de ces machines à sous éclate au grand jour : il s'agit bien de piéger les usagers de la route, de faire rentrer les sous et non plus de faire ralentir la circulation".
"La suppression des panneaux renforcera la discrimination économique devant la sanction entre ceux qui ont les moyens d'avoir le matériel nécessaire (GPS, infos radars, abonnement internet) et les autres qui ne le peuvent pas", ajoute la FFMC en se demandant "où est l'égalité de traitement"...
"Ces annonces n'augurent rien de bon", conclut l'association, car "si les décisions attendront sans doute la période estivale (et les résultats des élections législatives), il est regrettable que les usagers de la route continuent d'être les vaches à lait d'un système de transports devenant jour après jour de plus en plus ouvertement répressif".
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