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Paris, le 11 septembre 2011

La FFMC annonce 30 000 motards dans la rue ce week-end

La FFMC annonce 30 000 motards dans la rue ce week-end

Les motards restent mobilisés suite aux mesures du dernier CISR (lire notre Dossier spécial ) : après les manifestations du 18 juin (lire MNC du 18 juin 2011 ), " ils en ont fait à nouveau la démonstration ce week-end avec plus de 30 000 manifestants partout en France ", annonce la Fédération française des motards en colère (FFMC).

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Les motards restent mobilisés suite aux mesures du dernier CISR (lire notre Dossier spécial) : après les manifestations du 18 juin (lire MNC du 18 juin 2011), "ils en ont fait à nouveau la démonstration ce week-end avec plus de 30 000 manifestants partout en France", annonce la Fédération française des motards en colère (FFMC).

1800 motards ont notamment été recensés à Belfort, 2500 à Carhaix, 2500 à Lyon (1750 selon la police), 2200 à Metz (1900 selon la police), 2000 à Montpellier (1300 selon la police), 1300 à Strasbourg, 1200 à Nantes selon la police, 1000 à Cannes et à Nice, 650 à Auch, 250 à Colmar et plusieurs centaines à Grenoble, Amiens, La Rochelle, Angoulême, Poitiers, Limoges, Perpignan, Toulouse, Saint-Brieux, Le Mans, La Flèche, Auch ou Narbonne.

"Rien de neuf du coté de nos dirigeants politiques qui s’enferment dans le cafouillage de leur communication (les gilets fluo deviendraient des brassards, mais toujours soumis à amendes et retraits de points, les radars deviennent « pédagogiques », mais couteront plus de 40 millions d’euros, etc.)", déplore l'association (lire également MNC du 9 septembre 2011 : la FFMC hausse le ton) en regrettant que la marge de manoeuvre de Jean-Luc Nevache, le nouveau délégué interministériel à la sécurité routière (lire MNC du 1er juillet 2011) soit "restreinte", bien qu'il semble "désireux de sortir de la situation de blocage".

"La FFMC n’a pas vocation à pousser ses militants dans les rues tous les trimestres et pourtant, malgré deux années de discussions constructives avec les pouvoirs publics, elle a dû s’y résoudre déjà à trois reprises au cours de l’année 2011", poursuit la FFMC en prévenant que la balle est désormais "dans le camp du gouvernement" pour que la sécurité routière se fasse "avec les citoyens, et non contre eux"...

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