L'argus de l'automobile, qui fête cette année ses 80 ans, présente aujourd'hui sa nouvelle formule scindée en deux éditions : une professionnelle réservée aux abonnés et une grand public disponible en kiosque avec l'ensemble des cotes auto et moto.
Publié chaque jeudi depuis... 1927 - ce qui ne nous rajeunit pas ! -, L'argus de l'automobile et des locomotions présente aujourd'hui sa nouvelle formule scindée en deux éditions : une grand public disponible en kiosque chaque jeudi et une professionnelle réservée aux abonnés.
Parmi les mérites de la nouvelle édition grand public, signalons la présence chaque jeudi de toutes les cotes de L'argus, y compris donc la cote moto qui n'était jusqu'à présent publiée qu'une fois par mois.
"Nous proposerons désormais 25 000 cotes, couvrant plus de 90% du marché, à chaque numéro", explique Patrick Blain, directeur des rédactions du Groupe L'argus.
La nouvelle édition se veut également "plus conviviale" grâce à son format magazine (exit le journal de taille A3) et davantage axée sur l'information.
Traditionnellement fondé sur trois piliers (la cote, les occasions et l'actualité), L'argus cherche aujourd'hui à renforcer son pôle information en se développant "autour de quatre grands axes : l'information, le conseil, les annonces classées et la cote", précise Alexandrine Breton des Loÿs, la présidente de cette prospère société familiale.
La nouvelle édition professionnelle, disponible uniquement sur abonnement, se recentre quant à elle sur les différents coeurs de métier des professionnels de l'automobile, avec chaque semaine un dossier "temps fort" choisi par la rédaction. Cette semaine, un intéressant dossier sur "la vente de VN" permet de voir que ce n'est plus la vente de véhicules neufs qui fait vivre les concessionnaires automobiles. "Est-ce la vente de véhicules neufs qui se porte moins bien ou le SAV qui rapporte davantage ?", s'interroge l'hebdomadaire : "sans doute un peu des deux, mais ce qui fait vraiment la différence d'un concessionnaire à un autre, c'est la maîtrise ou non de l'activité occasion".
Un constat valable en automobile qui n'est pas sans rappeler ce qui se passe sur le marché de la moto : "toute la capacité économique d'une concession est basée aujourd'hui sur sa capacité à reprendre des motos", estime notamment Florent Lionnet, le patron de la division moto de Honda Motors South Europe (lire Moto-Net du 25 mars 2005)...
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