Interview Mike di Meglio : 100% motivation !

Ces trois dernières saisons ont été compliquées pour le n°63 : titré en 125 cc aux termes d'une saison 2008 fantastique, notre "Mike The Bike à nous" intègre ensuite feu la catégorie 250cc où il réalise une saison prometteuse (8ème au général) et ponctuée de quelques coups d'éclat enthousiasmants (3ème au Qatar et 2ème au Portugal).

Las pour le Toulousain, les tempétueux bicylindres 250 cc 2-temps cèdent la place à des quatre-cylindres en ligne 4-temps (issus de la CBR600RR) l'année suivante : le GP250 est mort, vive le Moto2 ! Un coup dur pour Mike di Meglio, dont le pilotage fluide et précis s'accommode mal des réactions "brouillonnes" renvoyées par les Moto2 et leur première génération de Dunlop peu rassurante...

De plus, le n°63 éprouve des difficultés à se faire au frein moteur de sa nouvelle monture, lui qui avait l'habitude d'entrer en courbe sur l'élan avec les deux-temps. Classé 20ème, il quitte le team Aspar pour rejoindre les rangs de chez Tech3, qui lui confie le guidon de leur moto "Made in France", la Mistral 610.

Guère plus à l'aise que l'année précédente, Mike di Meglio passe "à côté" de sa saison 2011 : inconstant, il peine à s'adapter à la Moto2 de Guy Coulon et ne termine qu'en 23ème position. Pourtant, le talent et la vitesse sont encore là, comme le prouvent sa très belle septième place signée en Grande-Bretagne, sa 8ème position à Assen et sa 6ème place en Australie.

2012, encore une nouvelle équipe - et une nouvelle moto - pour Mike Di Meglio. Le tricolore rejoint le team italien S/Master Speed Up avec qui les choses s'enveniment durant l'été, suite à une soudaine augmentation de la participation financière demandée au pilote français (lire notamment MNC du 7 juillet 2012)...

C’est ensuite au tour du team MZ, son équipe suivante, de cesser son activité en cours de saison, toujours pour des raisons financières. Mike signe alors chez Kiefer et termine cette saison 2012 à rebondissements avec une structure solide, où il se sent bien. Hélas, le team Kiefer décide d'arrêter le Moto2, le contraignant à retrouver un nouveau team pour 2013...

Le champion du monde 125 de 2008 parvient à dénicher un guidon "payant" auprès du team italien JIR chez qui il pilotera une Motobi-TSR. Toujours aussi motivé, Mike s’est entrainé d'arrache-pied durant l’intersaison, ce qu’il a démontré dès les premiers essais officiels à Valence, puis à Jerez.