Parmi tout un tas de personnages plus déjantés les uns que les autres, le dernier opus de Maurice G. Dantec, Babylon Babies, croise la route de motards québécois à la solde de mafias sibériennes.
Parmi tout un tas de personnages plus déjantés les uns que les autres, le dernier opus de Maurice G. Dantec, Babylon Babies, croise la route de motards québécois à la solde de mafias sibériennes. Les Hell's Angels et les Rock Machines, plutôt que d'arsouiller paisiblement le long du St Laurent en clamant "Je me souviens", trouvent beaucoup plus fun de se massacrer la tronche à coup de missiles. Tout ça en 2015 à Montréal, sur fond de mutations génétiques et de drogues surpuissantes, sous les yeux de Marie Zorn - héroïne pure et schyzophrène - et de Toorop - héros tout court. Pour ceux qui avaient aimé La Sirène Rouge et adoré Les Racines du Mal, sachez que Babylon Babies passe la surmultipliée puissance 10 et, plus encore que Les Racines du Mal, vous laissera épuisé et hagard aux premières lueurs du jour. Comme tout chef d'oeuvre il a les inévitables défauts de ses ambitions, mais Babylon Babies est un bouquin démesuré, vital, dévastateur. Et pour ceux qui ne connaissent pas Dantec, c'est simple : imaginez que l'Hayabusa 1300 GSXR sache écrire. A lire. A 340 compteur !
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