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MOTO GP 2012 - ARAGON
Paris, le 1er octobre 2012

Grand Prix d'Aragon Moto GP : déclarations et analyse

Grand Prix d'Aragon Moto GP : déclarations et analyse

Après chaque course Moto GP, retrouvez les déclarations et les résultats des principaux pilotes de la catégorie reine, ainsi que l'analyse de leurs réussites et de leurs échecs par la rédaction de Moto-Net.Com. Débriefing du GP d'Aragon 2012.

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Capable d'accueillir jusqu'à 250 000 spectateurs, le circuit Motorland d'Aragon n'a rempli ses gradins qu'à hauteur d'environ 45 000 personnes hier lors de la 14ème épreuve du championnat MotoGP. La météo capricieuse (pluie vendredi et samedi) explique en partie ce remplissage modeste, tout comme la situation économique catastrophique de la Péninsule...

ECU unique : Aprilia et Suzuki intéressés

Revenant sur la proposition d'une ECU unique par Magneti Marelli dès 2013 (lire MNC du 27 septembre 2012), Carmelo Ezpeleta a confirmé que l'objectif était "de rendre le boîtier électronique obligatoire en 2014". Selon le boss de Dorna, l'ECU standard serait la seule solution pour faire venir d'autres constructeurs, notamment en contrôlant l'envolée des coûts. Suzuki et Aprilia se seraient montrés intéressés mais Honda freine des quatre fers, car le HRC est le seul service course à développer ses propres centrales électroniques et emploie à cet effet une vingtaine de personnes...

Bien qu'utilisant déjà une ECU Magneti Marelli, Ducati et Yamaha ne sont pas beaucoup plus favorables au projet, car la Desmosedici D16 et l'YZR-M1 jouissent actuellement de centrales développées spécifiquement pour elles. A trop vouloir favoriser l'arrivée d'hypothétiques nouveaux constructeurs, les organisateurs des GP prennent le risque de précipiter le départ des participants historiques, comme c'est déjà arrivé par le passé...

Malgré tous les atours de cet immense complexe récompensé du titre de "Meilleur Grand Prix" dès sa première rencontre avec le MotoGP en 2010, plusieurs tribunes sont restées vides à Aragon. Une situation déjà observée cette saison à Jerez et Barcelone, les deux autres tracés ibériques sur lesquels le Continental Circus s'est déjà représenté.

Seul lot de consolation pour Dorna, la société espagnole en charge des droits des Grands Prix : la Marcha Real (l'hymne espagnol) a résonné par trois fois dimanche après-midi grâce aux victoires de Salom en Moto3, Espargaro en Moto2 et Pedrosa en Moto GP...

Dani Pedrosa, Honda-Repsol (2ème en qualifs et 1er en course) : "Globalement ça s'est bien passé, surtout après tous les problèmes que nous avions eus lors de la dernière course. Ce week-end j'ai endommagé une moto en tombant, ça n'a pas été facile pour les mécaniciens mais je suis resté calme et concentré. Je suis bien parti et j'ai pu tenir le rythme".

"J'essayais de garder ma cadence et de faire des tours rapides, j'ai réussi à creuser l'écart et la moto fonctionnait plutôt bien. La moto se comportait bien, surtout dans les virages. Merci à mes mécaniciens, à mes fans et à ma famille. Cette victoire est pour eux !"

L'analyse Moto-Net.Com : Avec un retard sur Lorenzo s'élevant encore à 33 points à quatre Grands Prix de la fin de saison (Japon, Malaisie, Australie et Valence), Dani Pedrosa ne remportera probablement pas le championnat du monde MotoGP 2012. Arithmétiquement c'est encore possible, mais il lui faudrait gagner toutes les courses et espérer que son métronome de rival commette - au moins - une grosse boulette...

Mais qu'il gagne ou qu'il perde, le tenace catalan aura acquis quelque chose de peut-être plus encore précieux qu'un titre mondial : la confiance en soi, en ses capacités à battre n'importe lequel des meilleurs pilotes du monde ! Jamais Pedrosa n'a en effet semblé aussi sûr de lui et aussi incisif en piste depuis ses débuts en MotoGP en 2006. Sans doute libéré suite à la mise hors course de Stoner à Brno, le n°26 a acquis une nouvelle envergure, celle d'un redoutable prétendant au titre que même un malheureux résultat blanc à Misano ne parvient pas à déconcentrer de son objectif.

Hélas, cette "transformation" a pris un peu trop de temps : certes, il signe à Aragon sa quatrième victoire de la saison (égalant son meilleur résultat obtenu en 2010) et reprend cinq points dans la course au titre. Mais si cette performance a de quoi impressionner, elle ne suffit pas - pour l'instant - à fissurer les fondations en béton armé talentueusement coulées par Lorenzo : 13 podiums dont six victoires en quatorze courses pour le Majorquin !

Jorge Lorenzo, Yamaha Factory (1er en qualifs et 2ème en course) : "Je voulais suivre Dani. Au début de la course, je voulais pousser au maximum pour rester avec lui puisque nous avions distancé les autres. Sa moto avait un très bon rythme et je n'ai pas pu le rattraper. Nous allons devoir penser à améliorer un peu notre moto mais nous sommes toujours en bonne forme pour essayer de remporter le championnat".

"Je suis très concentré pour être compétitif dans chaque virage et à chaque tour. A l’heure actuelle, c’est la seule façon de rester en tête parce que Dani et la Honda ont l’air très compétitifs. J’attends de pouvoir saisir ma chance, si ça n’arrive pas je termine deuxième. Je pense au championnat".

L'analyse Moto-Net.Com : Jorge Lorenzo avait le sourire samedi après-midi ! Qualifié pour la 23ème fois en pole position, il rejoint Dani Pedrosa au nombre de pole signées par un pilote espagnol en catégorie reine. Une sacrée prouesse puisqu'il a débuté en MotoGP en 2008, deux saisons après son rival du HRC.

Dimanche, le Majorquin a cependant vite compris que son compatriote était un cran au-dessus : doublé avec autorité au sixième tour, Lorenzo a même failli s'en coller une en tentant de suivre la cadence de la RC213V. Le n°99 a alors prudemment assuré une deuxième place synonyme de gros points, malgré son envie de s'imposer sur un circuit où la victoire lui a toujours échappé.

Pour certains, ce genre d'attitude manque de panache : où est passé "Jorgueil" le conquérant, ce pilote fougueux capable de tenter un extérieur désespéré pour s'imposer coûte que coûte ? La réponse est simple : à ses débuts en MotoGP, ce Lorenzo-là a accumulé plus de fractures qu'un homme tombé du dixième étage d'un immeuble... Il a donc compris que ce n'était pas la voie à suivre pour remporter des titres.

Désormais plus mâture et plus "complet", le Majorquin adapte sa stratégie en fonction des bénéfices possibles et des risques encourus. Alors bien sûr, cette approche est moins spectaculaire. Mais elle paie sur le long terme et va probablement le conduire vers son deuxième titre mondial en catégorie reine à seulement 25 ans : de tous ses contempteurs, combien peuvent en dire autant ?

Andrea Dovizioso, Yamaha Tech3 (6ème en qualifs et 3ème en course) : "Cal essayait de me doubler sur les deux derniers tours. En fait, il a réussi à deux reprises mais il n'arrivait pas à freiner aux bons endroits. C'était une belle bagarre avec lui et je suis aussi content de ma troisième place que de ma stratégie de course parce que j'étais relativement lent dans certains virages".

"Etre de retour sur le podium est très important parce que nous n'avions pas réussi à le faire lors des deux dernières courses et que c'est aussi un résultat crucial pour notre position au championnat. Obtenir avec une moto satellite ces résultats similaires à ceux de l’année dernière (Dovi a terminé 3ème du championnat 2011 avec la Honda officielle, NDLR), c’est quelque chose de spécial".

"Mais c’est juste la confirmation de ce que je peux faire. Ce que je veux maintenant, c’est être un peu plus rapide pour me battre avec les leaders !"

L'analyse Moto-Net.Com : Éclipsé par son bouillonnant coéquipier en début de saison, Andrea Dovizioso a complètement inversé la tendance. Non seulement il a signé chez Ducati au nez et à la barbe de Crutchlow, mais son expérience et sa régularité font clairement la différence à l'approche du décompte final.

Auteur de six podiums en quatorze courses, l'Italien n'est plus qu'à sept petits points de la troisième place du classement détenue par le convalescent Casey Stoner. En fonction du moment où l'Australien se décidera à revenir (lire dernier paragraphe) et de ses résultats, "Dovi" a donc une vraie chance de hisser la Yamaha privée Tech3 au troisième rang du championnat, une première en catégorie reine pour l'équipe varoise !

Pourtant moins rapide au chrono (meilleur tour en 1'50.008 contre 1'49.957 pour Crutchlow), le n°4 a su déjouer toutes les attaques du Britannique qui ne parvenait à tenir sa trajectoire après être passé au freinage. Comme souvent, leur lutte pour le podium fut l'une des plus intéressantes à suivre, ce qui fait regretter qu'ils ne soient pas capables de suivre le rythme des leaders (plus de 11 sec d'écart à l'arrivée) pour donner un peu de piquant aux débats en tête de course...

Valentino Rossi, Ducati (8ème en qualifs et 8ème en course) : "C'est dommage qu'il y ait eu cette erreur dans le premier tour... J'allais un petit peu plus vite que Rea et lorsque nous nous sommes dispersés sur la ligne droite, il a freiné plus tôt et je suis passé à droite. Il ne pouvait pas me voir, il m'a poussé sur les vibreurs et j'ai tiré tout droit pour l'éviter. J'aurais dû tenter l'intérieur, pas l'extérieur. Sans cet incident, je pense que j'aurais pu me battre avec Bautista pour la sixième place, qui correspondait à notre potentiel aujourd'hui".

"Ça s'est mieux passé en course que pour les essais et les qualifications, durant lesquels nous avions souffert à l'accélération, sur le mouillé comme sur le sec. Nous avions fait quelques modifications durant le warm-up et elles nous ont permis d'avoir une bien meilleure régularité pour la course sans trop solliciter les pneus".

"C'est un signe positif étant donné que nous avions aussi réussi à faire ça aussi à Misano. Nous avons encore beaucoup de travail à faire, mais nous savions que c'était le circuit qui allait nous poser le plus de problèmes. Nous espérons être plus compétitifs dans deux semaines à Motegi !"

L'analyse Moto-Net.Com : On attendait beaucoup de Ducati ce week-end après le podium de "Vale" à Misano et les déclarations optimistes du team et de ses deux pilotes concernant le nouveau châssis et le bras oscillant adoptés sur la GP12.

Pourtant, dès les premiers essais, il est rapidement apparu que les Rouges de Bologne n'étaient pas vraiment sortis du... rouge ! Sur le sec en qualifications, Rossi a tourné 1,545 sec moins vite que le poleman, Jorge Lorenzo. Un écart franchement inquiétant car trois dixièmes plus élevé que celui enregistré lors du test officiel organisé à Aragon au début de l'été (lire MNC du 7 juin 2012).

En course, Valentino Rossi n'est pas parvenu à réduire son retard, au contraire même : il a été chronométré en 1'50.718 dans son meilleur tour, soit 1,609 sec plus lentement que la pendule de référence claquée par Pedrosa (1'49.109). Ajoutez à cela une sortie de piste dans le premier tour, puis une nouvelle erreur durant sa belle remontée et vous obtenez une modeste huitième place du n°46, à presque 45 secondes du vainqueur...

Randy de Puniet (CRT), ART-Aspar (13ème en qualifs et 11ème en course) : "En partant de la cinquième ligne, je savais que ça allait être compliqué mais j'ai rapidement réussi à passer beaucoup de pilotes et à me retrouver dans le Top 10 avec une petite avance sur mon coéquipier. Je poussais vraiment fort et j'ai fait une erreur".

"Le groupe où il y avait Abraham, Espargaró et Barberá m'a doublé, il a fallu que je les repasse et ensuite j'ai mené devant eux pendant une bonne partie de la course. Abraham m'a doublé à sept tours de la fin, je me suis mis dans sa roue tout en sachant qu'Aleix était juste derrière et qu'il allait attendre le dernier tour pour porter une attaque".

"C'est ce qu'il a fait, j'ai essayé de rester derrière lui pour tenter une autre attaque mais malheureusement j'étais trop proche et en freinant il s'est un peu déporté, je n'ai pas pu rester derrière alors que je voulais tenter quelque chose dans le dernier virage. Maintenant il m'a repris un point, c'est sûr que j'aurais aimé lui en reprendre un de plus mais c'est la course, il reste quatre Grands Prix et je vais tout faire pour prendre ma revanche au prochain".

L'analyse Moto-Net.Com : Victime d'une casse moteur en qualifications qui l'a relégué à la 13ème place sur la grille, Randy de Puniet a dû se "dépouiller" pour remonter sur ses rivaux, notamment sur son coéquipier Aleix Espargaro avec lequel il se dispute le titre honorifique de premier pilote CRT (Claiming Rule Team).

Alors qu'il avait fait le plus difficile et qu'il semblait se diriger vers une nouvelle "victoire", le Français s'est hélas fait doubler par le jeune espagnol dans le dernier tour, sans parvenir à lui rendre la pareille. Randy conserve toutefois les commandes de sa catégorie et s'offre le luxe de terminer devant la Ducati prototype de Barbera, à laquelle il rendait pourtant 18,5 km/h en ligne droite (337,7 km/h contre 319,2 pour l'ART).

Nicky Hayden, Ducati (9ème en qualifs et abandon sur chute en course) : "Le pneu patinait beaucoup au début mais j'avais réussi à passer Valentino Rossi et Johnny Rea. Le frein arrière ne fonctionnait pas très bien quand nous sommes arrivés à la moitié du tour, peut-être parce que je l'avais trop chauffé. Je voulais suivre ceux qui étaient devant moi mais j'ai trop poussé l'avant dans le dernier virage".

"J'ai réussi à relever la moto mais je suis sorti de piste et j'arrivais très vite sur le mur. Je craignais de taper tête la première et j'ai donc attendu le dernier moment pour laisser partir la moto. Je suis désolé de l'avoir autant endommagée mais je suis soulagé de m'en être aussi bien sorti !"

L'analyse Moto-Net.Com : Nicky Hayden a fait frémir tout le monde lors son impressionnante chute... Projeté au-dessus du muret en bord de piste après avoir redressé dans un gauche rapide, l'Américain a atterri au sol comme une poupée de chiffon. Fort heureusement, le n°69 ne s'est pas davantage blessé dans la manoeuvre - sa main droite est fracturée à deux endroits depuis sa chute à Indianapolis - et il a pu quitter l'hôpital d'Alcaniz en fin de journée. Ouf !

Reste que l'incident soulève des questions sur le plan de la sécurité, puisqu'il paraît évident que la longueur du dégagement (environ 100 mètres) n'est pas adaptée à la vitesse de passage des MotoGP (environ 160 km/h au point de corde) dans cette partie précise du Motorland d'Aragon. Et ce n'est d'ailleurs pas la seule portion à poser problème...

Espérons que les propriétaires du circuit sauront prendre les mesures nécessaires, à commencer par le remplacement de ce panneau publicitaire rigide par un air-fence : si le Kentucky Kid était retombé sur la nuque ou sur un objet dur placé derrière la "protection", l'incident aurait pu virer à la tragédie.

Stoner : allié ou ennemi pour Pedrosa ?

La prochaine course MotoGP se déroulera sur le circuit du Motegi, au Japon, du 12 au 14 octobre. A cette occasion, Casey Stoner pourrait reprendre le guidon de sa RC213V officielle : c'est en tout cas ce qu'espèrent l'Australien et les dirigeants du HRC (lire notamment MNC du 19 septembre 2012)...

Interrogé sur les conséquences de cet éventuel retour, Lorenzo a confirmé que la présence de Stoner sur la grille lui compliquerait la tâche "s'il revient en étant compétitif". L'Australien pourrait en effet jouer un rôle déterminant dans le duel entre Pedrosa et lui, puisqu'il est le seul autre pilote à pouvoir accéder aux plus hautes marches du podium.

Lorenzo aurait alors affaire à deux adversaires capables de le battre, ce qui le forcerait à revoir sa gestion de la fin du championnat. Avec 33 points d'avance, il peut actuellement remporter le titre même si Pedrosa lui reprend jusqu'à huit points par course : Lorenzo peut par exemple se "contenter" de finir deuxième derrière le n°26 lors des quatre prochains Grands Prix. Mais la donne change avec Stoner au départ, surtout si l'Aussie décide d'aider Pedrosa en s'intercalant volontairement entre les deux espagnols...

"On remporte un championnat parce qu’on est meilleur que les autres, pas parce qu’on obtient de l’aide", a toutefois fait savoir Dani Pedrosa pour couper court aux rumeurs annonçant que le HRC aurait supplié Stoner de venir à la rescousse de son coéquipier.

"Casey est un gagnant et je ne lui demanderai pas ça : s'il revient, je crois que c'est parce qu'il veut remporter les dernières courses de sa carrière", a souligné le n°26. Et il faut avouer qu'imaginer le caractériel champion en titre rendre la main à la demande du HRC paraît hautement improbable, lui qui quitte le MotoGP justement par ras-le-bol des arrangements et des traitements de faveur !

Résultats du Grand Prix MotoGP d'Aragon 2012

  1. Dani PEDROSA Honda 42'10.444
  2. Jorge LORENZO Yamaha +6.472
  3. Andrea DOVIZIOSO Yamaha +11.047
  4. Cal CRUTCHLOW Yamaha +11.184
  5. Ben SPIES Yamaha +13.786
  6. Alvaro BAUTISTA Honda +28.166
  7. Jonathan REA Honda +32.290
  8. Valentino ROSSI Ducati +44.432
  9. Karel ABRAHAM Ducati +57.417
  10. Aleix ESPARGARO ART +58.525
  11. Randy DE PUNIET ART +59.863
  12. Hector BARBERA Ducati +1'14.561
  13. Yonny HERNANDEZ BQR +1'16.159
  14. James ELLISON ART +1'16.580
  15. Michele PIRRO FTR +1'25.815
  16. Mattia PASINI ART +1'31.801
  17. Danilo PETRUCCI Ioda-Suter +1'42.300
  18. Colin EDWARDS Suter 1 Tour

Non classés

  • Stefan BRADL Honda 19 Tours
  • David SALOM BQR 20 Tours
  • Nicky HAYDEN Ducati 22 Tours

Classement provisoire du championnat MotoGP 2012

  1. Jorge LORENZO Yamaha 290
  2. Dani PEDROSA Honda 257
  3. Casey STONER Honda 186
  4. Andrea DOVIZIOSO Yamaha 179
  5. Cal CRUTCHLOW Yamaha 135
  6. Valentino ROSSI Ducati 128
  7. Alvaro BAUTISTA Honda 128
  8. Stefan BRADL Honda 115
  9. Nicky HAYDEN Ducati 93
  10. Ben SPIES Yamaha 88
  11. Hector BARBERA Ducati 64
  12. Randy DE PUNIET ART 53
  13. Aleix ESPARGARO ART 51
  14. Karel ABRAHAM Ducati 32
  15. Yonny HERNANDEZ BQR 28
  16. Michele PIRRO FTR 25
  17. Colin EDWARDS Suter 22
  18. James ELLISON ART 19
  19. Jonathan REA Honda 17
  20. Mattia PASINI ART 13
  21. Danilo PETRUCCI Ioda-Suter 11
  22. Ivan SILVA BQR 11
  23. Toni ELIAS Ducati 10
  24. Steve RAPP APR 2
  25. David SALOM BQR 1

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