Patron de BMZ, une boutique et un site internet de pièces détachées pour les motos de trial anciennes, Georges Laurent est très porté sur le charme des belles espagnoles. Mais il s'intéresse aussi à certaines motos italiennes et japonaises ! Portrait.
A lire dans notre Dossier spécial :
Les plaisirs simples du trial à l'ancienne
Marc Fontan : le trial fait travailler le physique et le mental
Frank Margerin : le trial c'est la liberté absolue !
Charles Coutard : des marches et des podiums !
Jean-Marc Henrion (France Trial Classique) : le Pape de la Yamaha TY
Georges Laurent (BMZ) : l'aficionado des espagnoles
Chef d'atelier dans les différentes concessions "Coutard Père et Fils", cet "homme de l'ombre" (comme il aime à se décrire) décide un beau jour d'octobre 1996 d'ouvrir un petit atelier de réparation de motos de trial et d'enduro des années 70 et 80.
"Les motos modernes ne correspondaient plus tellement à ma philosophie", résume Georges qui commence alors à récupérer chez les différents concessionnaires les anciens stocks de pièces détachées pour réparer des machines vieillissantes. Une fois constitué, son stock commence à faire sa renommée dans le petit cercle des passionnés.
La publication dans une revue spécialisée d'une publicité proposant ses services va changer son univers : depuis, son téléphone n'arrête pas de sonner !
Un travail de fourmi...
Pour le passage à l'an 2000, Georges Laurent se lance dans "l'aventure Internet" en créant son site www.bmz.fr Et le travail de fourmi commence...
"Je récupère de plus en plus de stocks et à partir des "Parts Lists" des constructeurs. Je classe, j'identifie chaque pièce et je les répertorie sur mon site", explique cet infatigable passionné.
Il déniche ensuite un plus grand atelier pour entreposer tous ses trésors de guerre dans la banlieue lyonnaise. Georges n'a pas perdu au change : tous les matins, il ouvre sa boutique face aux paysages des Monts du Lyonnais !
"90% de mon activité se concentre maintenant sur la vente de pièces détachées", précise Georges. Au départ plutôt orienté sur les motos ibériques, il dispose également de pièces pour d'autres motos et notamment pour les Fantic Motor. On trouve en effet encore beaucoup de motos de ces années la encore en service, car elles sont rarement détruites.
Depuis quelque temps, afin d'aider Georges dans ces activités, un certain Charles Coutard est venu le seconder. Que pouvait-il rêver de mieux que de travailler avec un copain auréolé de dix titres de champion de France de trial et de plusieurs victoires dans les épreuves du Mondial pendant plus de dix ans ?
"Charles m'apporte beaucoup, aussi bien avec ses connaissances techniques que par le contact avec les clients, car son palmarès attire ceux qui font de la compétition", explique Georges.
Retour à l'établi ?
L'avenir, Georges le voit ici pendant encore quelques années. Il commence à constituer un stock pour réparer les premières Gas Gas des années 90 : pas encore des motos anciennes, mais plus vraiment des modernes non plus. "Ensuite, je céderai peut-être l'affaire pour revenir à ma place, derrière un établi, afin de restaurer de belles machines... Mais à mon rythme, car je tiens à ma qualité de vie !"
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