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ESSAI
Paris, le 11 juin 2009

Essais DN-01, Deauville et Transalp : un moteur, trois interprétations !

Essais DN-01, Deauville et Transalp : un moteur, trois interprétations !

A l'occasion d'une sympathique virée à travers les Vosges, Moto-Net.Com est allé redécouvrir les charmes de trois Honda équipées du même moteur bicylindre de 680 cc : la futuriste DN-01, la classique Deauville et la baroudeuse Transalp... Essais !

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Honda Deauville : la valeur sûre

Triple essai Honda : DN-01, Deauville, Transalp

Malgré son physique un rien quelconque, la Deauville constitue toujours un choix judicieux pour qui veut allier le pratique au confort sans trop se ruiner (9 990 € la version ABS avec un top case offert pour 1 € de plus jusqu'à fin juin 2009). Apparue en 2001, la Deauv' est désormais mue par le bicylindre de 680. Elle développe 65,6 ch à 8 000 tr/mn et 66,2 Nm de couple à 6 500 tr/mn.

Des chiffres un peu justes pour tracter avec conviction les 257 kg tous pleins faits de l'ensemble, ce qui oblige à tirer les rapports - comme sur un quatre-cylindres : un comble ! - lors de montées de col énergiques ou de dépassements rapides.

L'occasion de pester contre les vibrations qui font leur apparition aux alentours de 5 500 tr/mn et qui accompagnent les montées en régimes jusqu'au rupteur ! Heureusement, la Deauville se rattrape par une homogénéité irréprochable, un rayon de braquage correct et une foule d'aspects pratiques (rangements, béquille centrale, ABS, warning...) bien appréciables au quotidien. En outre, son large pare-brise réglable et son carénage enveloppant protègent parfaitement le conducteur sur autoroute et sous la pluie, tandis que sa boîte précise, conjuguée à un moteur qui reprend - certes mollement - à 2000 tr/mn en cinquième et à des suspensions douces - un peu trop à l'avant - préservent le conducteur, quel que soit le trajet.

 Triple essai Honda : DN-01, Deauville, Transalp

En résumé, la Deauville est comme cette compagne que l'on épouse sans passion au bout de plusieurs années de vie commune, persuadé que sa perpétuelle amabilité et sa formidable propension à s'acquitter du quotidien parviendront à masquer ses quelques menus défauts, comme son incapacité à susciter des émotions fortes...

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J'ai acquis une Deauv contraint... et forcé par une suite d'interventions chirurgicales: je n'avais plus la force de bouger ma Pan à la main. Après 10.000 km, dont pas mal en montagne, j'ai une bien meilleure opinion de la Deauv : c'est un trail avec les avantages d'une routière. Certes elle n'a que 68 cv mais comme elle est très agile, on ne freine pas et finalement la vitesse de passage en virage est élevée. Si besoin est, le freinage est excellent La tenue de route est nickel et je n'ai pas les louvoiements dont parle un lecteur. Je disais c'est un trail... en montagne! mais en ville, elle se faufile partout. Je bosse en costar et j'apprécie la protection, grace aux bagages, je peux emener tout mon matos au sec. La Deauv, c'est, il est vrai, un compromis: jamais géniale mais aucune tare, elle est bonne à tout et, ne si on oublie la ligne, elle peut donner beaucoup plus de plaisir qu'on ne l'imagine en la regadant

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