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TEST
Paris, le 13 mai 2010

Essai Yamaha XTZ 1200 Super Ténéré : la voyageuse onctueuse !

Essai Yamaha XTZ 1200 Super Ténéré : la voyageuse onctueuse !

Elle s'est fait longuement désirer mais la voici enfin, cette nouvelle Super Ténéré 1200 XTZ ! Moto-Net.Com l'a testée pour vous sur plus de 1000 km de routes et voies en tous genres entre Madrid et Lisbonne. Prêts pour la grande aventure ? Premier test !

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En selle pour la grande aventure !

Comme on pouvait s'en douter, l'assise est royale ! Un peu trop d'ailleurs, car la selle alors réglée en position basse donne la sensation d'être trop basse par rapport au guidon. Optons donc pour le réglage haut afin de faire connaissance avec la machine dans les meilleures conditions. Nous reviendrons ensuite à la position basse pour permettre à un pilote d'un mètre soixante douze plus d'aisance lors des manoeuvres à l'arrêt, car finalement la conduite n'en est pas moins agréable. L'ergonomie des commandes est parfaitement naturelle : contact !

Madrid, 8h00 du matin : c'est le départ pour la première moitié du trajet vers Lisbonne. Il a plu cette nuit et le revêtement est humide... Pour la traversée de la capitale espagnole, les conditions sont idéales pour mettre d'emblée à profit le Traction Control, l'ABS et le couplage des freins !

En mettant le contact, le système se met par défaut en version TCS1 (effet maximum). Par sérénité, choisissons également la cartographie "Touring", plus sécurisante sur l'humidité glissante des revêtements urbains. Une légère pression sur le démarreur et l'engin s'anime. Un bruit feutré et très discret se fait entendre : le 1200 vit !

En ville la moto est face, très maniable et le plus surprenant vient de la douceur du moteur. Mais attention : on a vite fait de s'emballer sans le vouloir et d'atteindre des vitesses prohibées ! Le saute-vent est efficace et le bas régime silencieux du moteur est trompeur. La moto est légère à manier, très agile et se faufile aisément dans la circulation. Détail étonnant : la transmission par cardan ne se sent quasiment pas, sans soulèvement arrière durant les accélérations. On se croirait presque avec une chaîne en transmission, mais sans les défauts (à-coups en cas de chaîne détendue ou parasitage de la suspension dans le cas contraire).

Quelques "broutages" de freins lors de malencontreux arrêts sur des bandes blanches aux feux rouges permettent de constater le bon fonctionnement de l'ABS. Idem pour le Traction Control, qui lors des accélérations sur ces mêmes maudites bandes blanches humides fait clignoter le voyant témoin de fonctionnement du TC.

On sort de la ville pour tester quelques kilomètres de voies rapides. Confirmation : le saute-vent est efficace, surtout en selle basse qui offre une meilleure protection (il existe en option une bulle haute adaptable). En outre, les jambes se lovent parfaitement derrière le carénage, ce qui procure une bonne aérodynamique à l'ensemble machine/pilote.

Le confort de conduite excellent, l'onctuosité et le couple intéressant du gros bicylindre font en sorte que les kilomètres se dévorent à grandes bouchées ! Mais naturellement, nous n'allons pas passer les 532 kilomètres de cette première étape sur des voies rapides ! Le road book électronique Tripy nous réserve des routes de tout poil qui vont permettre un test grandeur nature de la polyvalence de cette grosse XTZ...

En mode Sport (la manipulation est facile en roulant, il suffit de débrayer, de couper les gaz et d'actionner la commande "mode"), les montées en régime sont plus franches et les accélérations plus vives, mais sans pour autant procurer d'à-coups à la décélération ni aux coupures/reprises. Le moteur est souple dans toutes ses largeurs !

Petit à petit, les routes deviennent sinueuses et le pilotage de l'engin reste tout aussi agréable. Une légère inertie se fait tout de même ressentir lors des changements d'angle : le poids de la 1200 se fait légèrement ressentir mais ne gêne en rien la conduite.

Sur les freinages, le système UBS fonctionne à merveille et on se laisse facilement aller à en oublier la pédale de frein : la moto entre bien assise en courbe, aucun problème de ce côté là ! Petit bémol cependant : lors des freinages très appuyés, on a l'impression (fausse ?) que le fait d'actionner en premier le frein arrière (ce qui désolidarise les freins) permet un freinage plus violent de l'avant...

Sur petite route façon chemin vicinal de montagne, le poids n'est toujours pas gênant et la conduite du vaisseau reste toujours aussi facile ! Il est même possible d'accélérer la cadence et de prendre un bon rythme tout en se sentant en sécurité. L'impression de vitesse est minime, ce qui démontre l'aptitude de la Super T pour ce genre de pilotage, même si ce n'est quand même pas une 450 WR. Les sorties d'épingles ne se font pas en wheeling, même TCS désactivé, car le poids est quand même présent et ne permet pas un pilotage "racing". On reste dans le fonctionnel : tout est fait sur cette moto pour optimiser le rendement du moteur en toute sécurité.

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