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Paris, le 25 février 2016

Essai Yamaha MT-03 : roadster des villes

Essai Yamaha MT-03 : roadster des villes

Fort du succès de sa gamme Master of Torque (MT), Yamaha élargit encore son offre roadster avec la séduisante MT-03, directement dérivée de la sportive R3. Polyvalente, elle s’adresse tout autant aux jeunes permis A2 qu’aux motards plus confirmés. Essai.

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Cherche roadster, intuitif et facile

Facile d’accès, avec une hauteur de selle de 780 mm permettant à la plupart des utilisateurs de poser les deux pieds au sol, la MT-03 met rapidement en confiance, d’autant quelle affiche un poids contenu de 168 kg (1 kg de moins que la R3) en ordre de marche.

Son large guidon cintre plat offre une bonne préhension et la position de conduite buste droit se veut rassurante, en plus d’offrir une vision dégagée sur la route. Les commandes tombent naturellement sous la main mais, comme sur la R3, les leviers de frein et d’embrayage ne sont pas réglables en écartement et le défilement des infos de l’ordinateur de bord n’est toujours pas géré depuis les commodos.

Les nouveaux rétroviseurs offrent pour leur part une bonne rétrovision et sont faciles à régler, en écartement comme en inclinaison. La MT-03 peut évidemment accueillir un passager, malgré l’assise bombée du strapontin arrière, et dispose même de poignées de maintien passager en aluminium.

Comme sur la R3, un petit espace de rangement est ménagé sous la selle passager. Enfin, le réservoir de 14 litres conserve son bouchon à charnière type aviation, qui s’ouvre comme de coutume avec la clé de contact. Au démarrage, le bicylindre Yamaha s’ébroue avec une sonorité des plus discrètes.

Quelques légers coups de gaz ne suffisent pas à lui faire exprimer son caractère, mais en tournant plus franchement la poignée la mélodie se fait plus prometteuse. Dès les premiers tours, le roadster Yamaha se montre stable, neutre et homogène, très facile à diriger avec un train avant bien posé et offrant un bon retour d’informations.

La position de conduite est confortable, avec des jambes pas trop repliées et un appui peu prononcé sur les poignets. L’embrayage est souple et très progressif, les rapports s’empilant avec rigueur et précision, même sans utilisation systématique de l’embrayage.

Bien équilibrée, la MT-03 est parfaitement adaptée aux évolutions urbaines, avec une répartition des masses cohérente et un angle de colonne de 25° qui lui confère une bonne maniabilité et une excellente agilité, sans vivacité excessive.

En ville, on profite d’un angle de braquage correct - 34° de chaque coté, selon Yamaha - pour s’extraire sans forcer des encombrement et effectuer un demi-tour rapide si nécessaire.

Le bicylindre accepte de cruiser sur un filet de gaz en sous-régime, dès 1500 tr/min en 4ème, au-delà de 2000 tr/min sur tous les autres rapports, même le 6ème rapport de type “overdrive”.

Parfait pour évoluer en douceur et sans bruit dans ce contexte urbain, mais au détriment de la vivacité de réponse à l’accélération. En revenant à un rapport plus adapté et un régime plus élevé, la MT-03 change radicalement de comportement est se montre bien plus joueuse.

Sa sonorité moteur change passée les mi-régimes et l’on commence à percevoir le potentiel sportif du bicylindre Yamaha... Linéaire, mais très volontaire, il grimpe allègrement en régimes, jusqu’aux confins du compte-tours et sa zone rouge établie entre 12 500 et 13 500 tr/min. Il est temps de sortir de l’agglomération !

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CONDITIONS ET PARCOURS

  • Modèle d'origine
  • Parcours : 80 km
  • Routes : ville, routes, voies rapides
  • Pneus : Michelin Pilot Street
  • Conso moyenne : non mesurée (ordi : 5,0 l/100km)
  • Problèmes rencontrés : RAS

POINTS FORTS MT-03

  • Moteur virulent
  • Polyvalence ville/route
  • Maniabilité démentielle

POINTS FAIBLES MT-03

  • Vibrations sur voie rapide
  • Prix élevé (par rapport à MT-07 surtout !)
  • Saute-vent uniquement décoratif