Essai Triumph Tiger 660 Sport : des atouts plein la Manche

Un semi-carénage avec bulle réglable, des suspensions rehaussées, une position redressée : et voilà la Triumph Trident 660 transformée en Tiger 660 Sport pour "Tracer" sa voie chez les roadsters routiers haut sur pattes ! Essai de cette nouveauté d'outre-Manche bourrée d'atouts… et de quelques limites.

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Essai Tiger 660 Sport page 2 : photos légendées MNC

Triumph prêt à Tracer. La Tracer 7 est l'adversaire "Number one" de la Tiger 660 Sport, avec son orientation similaire de roadster-routier "haut sur pattes". La Yamaha lui oppose son bicylindre parallèle plus expressif, mais un peu moins puissant (73,4 Vs 81 ch). Autres atouts : son poids plume de 196 kg (- 10 kg Vs Tiger), sa dotation bien pensée - bulle réglable et pare-mains de série - et son prix inférieur de 196 € à la Triumph (8899 €). L'anglaise réplique avec sa finition plus valorisante, sa ligne plus classe(ique) et son niveau de sophistication supérieur (écran couleurs, modes de conduite).

Et les autres ? A 8649 €, la Suzuki V-Strom 650, bien que vieillissante, reste une alternative de choix avec son V-twin de 71 ch pour 213 kg. La Kawasaki Versys 650 à 8599 € aussi, même si son poids et sa puissance sont un peu en retrait (217 ket 67 ch). La NC750X à 9399 € - uniquement avec double embrayage en France - est aussi à considérer avec son génial "coffre-réservoir", mais son bicylindre est avare en sensations pour tracter ses imposants 224 kg avec DCT (214 kg sans). La CB500X, davantage orientée "Trail", est plus amusante mais n'a pas les performances de la Triumph avec son "petit" twin de 471 cc de 47,5 ch. Reste que la Honda vaut le "coût" à 6999 € !

Triple. Le moteur de la Tiger 660 Sport est identique à la Trident 660 : un 3-cylindres de 660 cc, aux côtes de 74,04 x 51,1 mm, avec double arbres à cames et 12 soupapes. Dérivé des anciens 675 cc, ce bloc est apparu en sur la Street Triple 660 destinée aux permis A2. Ses 81 ch et 64 Nm sont dirigés par un accélérateur électronique, tandis que son embrayage en bain d'huile s'adjoint de série un anti-dribble. Parmi ses avantages : ses intervalles de révision à 16 000 km, ou chaque année le cas échéant, et une consommation annoncée à "4,5 l/100 km".

Electronique. Deux modes de conduite sont proposés de série : Rain (pluie) et Road (route), qui influent à la fois sur la réactivité de l'accélérateur et la sensibilité de l'anti-patinage. Celui-ci est désactivable au guidon, mais à l'arrêt et au prix de multiples manipulations dans les menus. Une touche de raccourci au guidon serait la bienvenue ! L'ABS n'est pas débrayable et ni actif en courbes, faute de capteurs d'angle, tandis qu'un shifter est disponible en option. Notez par ailleurs la pratique et accessible molette de précharge de l'amortisseur (29 crans).

Tableau de bord. Superbe écran couleurs avec toutes les indications utiles : vitesse, régime, rapport, essence, mode, heure, date, intervalle révision, odomètre, trips, consos, température moteur et autonomie. A cela peut s'ajouter en option, le module de connexion "MyTriumph" qui permet d'accéder par Bluetooth aux informations de son téléphone (messages, musique) et à la navigation GPS.

Alexandre BARDIN - © WWW.MOTO-NET.COM - Reproduction interdite sans autorisation préalable

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CONDITIONS ET PARCOURS
	Modèle avec 1755 km au départ Options : peinture rouge et poignées chauffantes Parcours : 250 km (essentiellement réseau secondaire autour de Faro) Pneus : Michelin Pilot Road 5 Conso moyenne : non mesurée (5,1 l/100 km à rythme élevé, selon ordi de bord) Problèmes rencontrés : allumage intempestifs des voyants moteur et ABS