Véritable icône de la production moto britannique, la Triumph Bonneville évolue encore... pour notre plus grand plaisir ! Châssis, suspension, moteur, équipements... Tout est revisité en prenant soin de préserver l'essentiel : le plaisir de rouler. Essai.
Longue de plus d'un siècle, l'histoire de Triumph commence en 1884 avec la création par un jeune allemand (sic !), Siegfried Bettmann, d'une société d'import/export à Londres. Société rapidement rebaptisée "The Triumph Cycle Company", en 1886, puis "New Triumph Co. Ltd" en 1887.
La production moto ne débute officiellement qu'en 1902, la marque connaissant ensuite un essor remarquable ponctué de périodes troubles, dont deux Guerres mondiales... Engrangeant les records de vitesse et les victoires en compétition, Triumph gagne également en notoriété grâce au cinéma et à l'utilisation de ses motos par des stars telles que Marlon Brando dans "L'équipée sauvage" (1953).
Certes. Mais quel est le rapport avec la nouvelle Bonneville T120 que MNC découvre aujourd'hui au Portugal ? Patience, on y arrive ! En 1956, le pilote texan Johnny Allen atteint les 345,5 km/h sur le lac salé de Bonneville, dans l'Utah : ce record donnera naissance en 1959 à la Triumph Bonneville T120, issue de la Tiger 110. Cette Bonnie première du nom, dotée d'un double carburateur, connaît un énorme succès aux Etats-Unis comme au Royaume-Uni.
La Bonneville est partout, popularisée par les stars de l'époque : Steeve McQueen, James Dean, Bob Dylan ou encore Clint Eastwood. Au Royaume-Uni, elle devient un emblème de la culture rock'n'roll et trône en nombre sur le parking du célèbre Ace Café à Londres, célèbre lieu de rendez-vous des rockers britanniques.
Les années 1970 sont marquées par une longue période de crise qui conduit à la fermeture de l'usine en 1983. Un homme d'affaire anglais, John Bloor, rachète alors le nom et les droits de production, avant de créer en 1984 "Triumph Motorcycles Ltd".
La Bonneville continue sa carrière, produite sous licence par LF Harris entre 1985 et 1988, jusqu'à ce que John Bloor y mette un terme et décide - shocking ! - de laisser la Bonnie de côté... L'homme d'affaires travaille toutefois au renouveau de la marque et investit dans une nouvelle usine sur le site d'Hinckley, dans le Leicestershire.
Il faudra attendre 2000 pour voir réapparaître la Bonneville, dotée d'un tout nouveau bicylindre parallèle 790 cc de 62 chevaux, toujours calé à 360°. En 2002, Triumph ouvre une usine de pièces détachées en Thaïlande, puis deux autres sites de production en 2006 et 2007, où sont depuis assemblés plusieurs modèles, dont cette nouvelle - et attirante - Bonneville T120... Ouf !
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CONDITIONS ET PARCOURS |
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POINTS FORTS TRIUMPH BONNEVILLE T120 |
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POINTS FAIBLES TRIUMPH BONNEVILLE T120 |
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