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Lisbonne (Portugal), le 11 mars 2016

Essai Triumph Bonneville T120 : Bonnie à tout faire !

Essai Triumph Bonneville T120 : Bonnie à tout faire !

Véritable icône de la production moto britannique, la Triumph Bonneville évolue encore... pour notre plus grand plaisir ! Châssis, suspension, moteur, équipements... Tout est revisité en prenant soin de préserver l'essentiel : le plaisir de rouler. Essai.

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Statique : coup de coeur visuel

en découvrant la Bonneville T120 millésime 2016, ce passé riche et glorieux de la marque anglaise nous est comme jeté en plein casque. Plus qu'un choc : un coup de coeur ! La filiation avec les générations précédentes est évidente et la ligne, superbe mélange d'élégance et de classicisme, suscite immédiatement la sympathie ainsi qu'une irrésistible envie de la chevaucher !

Deux versions sont proposées sur ce millésime 2016 : la T120, déclinée en coloris uni noir ou rouge et biton noir/blanc ou rouge/argent, et la T120 Black, déclinée en coloris noir ou graphite mat, reconnaissable aussi à la finition noir mat de ses composants (moteur, jantes, échappement, rétroviseurs, etc.) et à sa jolie selle marron foncé.

Malgré son look préservé, cette nouvelle Bonneville diffère complètement de la précédente Bonneville T100 (relire notre Essai comparatif MNC Bonneville T100 Vs R1200 Nine T vs CB1100 Ex). Malgré son allure connue c'est une moto inédite, dotée de très nombreuses évolutions châssis, suspensions et moteur, par ailleurs radicalement différente de la petite Street Twin découverte en début d'année (lire notre Essai MNC de la Triumph Street Twin).

La motorisation reste un bicylindre parallèle à simple arbre à cames et culasses 4 soupapes, aussi compact que le précédent 900 cc malgré ses 300 cc supplémentaires (1200 cc). Plus moderne, il intègre surtout un système de refroidissement liquide généralisé sur toute la gamme Bonneville 2016. Le respect des normes et la volonté d'accroître les perfs l'imposaient : la Bonnie devait se mettre à l'eau !

La puissance maxi passe ainsi à 80 chevaux avec un couple maxi de 105 Nm à 3100 tr/min, soit une progression de puissance de +12 ch et +54% de couple par rapport à la T100, selon les motoristes Triumph. Au passage, la consommation d'essence baisse de 13%.

Pratique toujours : l'intervalle de révision s'allonge de 10 000 à 15 000 km et la boîte adopte un sixième rapport. Enfin, le calage moteur est désormais à 270° (comme l'Africa Twin, par exemple), un choix technique qui engendre des accélérations plus "punchy" et moins vibrantes que le précédent calage à 360°.

Visuellement, l'intégration du système de refroidissement liquide est particulièrement discrète, tout comme celle du pot catalytique sous le moteur, la ligne d'échappement semblant passer directement du moteur aux typiques silencieux "saucisson". La finition du bloc est tout bonnement superbe et diffère d'une version à l'autre, avec des carters moteur en aluminium brossé et détails en bronze sur la T120, des carters noirs avec détails en aluminium sur la T120 Black.

Classique, cette Bonneville entre néanmoins de plain pied dans l'ère moderne : accélérateur électronique ride-by-wire, système anti-patinage (déconnectable), embrayage anti-dribble et de deux modes de conduite (Rain et Road). Amusant de constater que Triumph dote sa moto rétro d'un lot d'équipements "up to date" dont sa rageuse et sportive Street Triple, par exemple, est dépourvue !

Bien équipée, la T120 dispose aussi de série d'un freinage ABS, de poignées chauffantes (trois niveaux), d'un phare avec feux de jour additionnels à LED (on choisit manuellement entre le feu à LED ou le feu de croisement), d'un anti-démarrage antivol à transpondeur, d'une béquille centrale, d'une barre de maintien passager et de grippe-genoux sur le réservoir.

L'instrumentation n'est pas en reste avec une console très complète mêlant compteur et compte-tours analogiques à de petits cadrans numériques multifonctions (voir la liste des accessoires). On trouve même une prise USB sous la selle tandis qu'un régulateur de vitesse est disponible en option. Steve McQueen y perdrait définitivement son américain...

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Commentaires

Bestof: 
1
Depuis mars 2016 je l'adorais !!! Possédant un Triumph América depuis mai 2015 et 19000km plus tard j'ai commandé une T120 rouge/grise et pris en main le 26 janvier et depuis... Quoi dire ??? Que du bonheur !!! Le look, la finition, la tenue de route, du freinage, le confort et aussi les accessoires.....

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CONDITIONS ET PARCOURS

  • Modèle : T120 Black
  • Parcours : 100 km
  • Routes : petites routes, routes et ville
  • Pneus : Pirelli Phantom Sport Comp
  • Météo : temps sec
  • Conso moyenne : non mesurée (5,27 l/100 km selon l'ordinateur de bord)
  • Problèmes rencontrés : RAS

POINTS FORTS TRIUMPH BONNEVILLE T120

  • Punch moteur
  • Confort de selle
  • Equipements
  • Finition

POINTS FAIBLES TRIUMPH BONNEVILLE T120

  • A-coups de transmission
  • Garde au sol 
  • Protection