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Paris, le 2 novembre 2012

Essai Suzuki Inazuma 250 : un mini roadster convaincant !

Essai Suzuki Inazuma 250 : un mini roadster convaincant !

Suzuki propose avec la nouvelle Inazuma le seul roadster 250 cc du marché. Une moto qui devrait pouvoir se faire une place au soleil au nez et à la barbe d’une concurrence typée sportive... Premier essai dans les lacets héraultais !

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Citadine avec aisance, routière avec plaisir

En selle ! Une fois relevée de la béquille - avec un petit effort pour une 250 cc en raison de sa masse -, l'Inazuma 250 met à l'aise : pieds franchement posés au sol, même une "crevette" d'1,60 m et de 45 kg sera tout de suite rassurée. Il faudra toutefois décaler l'appui vers l'arrière, les repose-pieds se trouvant pile où on voudrait placer les jambes.

Pas grave : contact, le tableau de bord, tout dans les tons rouges depuis le décor jusqu'à l'éclairage, affiche clairement les données. Sympa ! Prise de l'embrayage, Suzuki oblige, avant de lancer le twin qui s'ébroue avec une sonorité assez discrète mais sympathique.

Le temps de régler son levier de frein - la garde de l'embrayage s'ajuste par une molette - et ses rétros... et gaz ! Sur nos motos d'essai raides de neuves, la boîte est assez ferme mais verrouille bien. L'embrayage ne demande pas de force et s'avère doux et très progressif, même si on le brusque en le lâchant d'un coup : rassurant !

Aucun problème d'acclimatation : la petite dernière de Suzuki est hyper facile d'accès. La position est naturelle, les commandes répondent avec aisance et les premiers tours de roue dans la circulation montpelliéraine se font comme si on roulait sur l'Inazuma 250 depuis toujours !

Routière ? Avec plaisir !

Le bloc 250 est souple et reprend assez bas, mais préfère quand même rester au-dessus de 5 000 tours pour se sentir à l'aise. Rassurez-vous, la transmission tire court et on est très vite dans cette plage de régime...

Au sortir de la ville, quelques bouts droits entre les nombreux ronds-points permettent de découvrir qu'autour des 90 km/h, le petit capotage du phare offre une légère protection au niveau de la tête.

Mieux : les jambes restent à l'abri des courants d'air froid grâce aux larges écopes. Plus tard, on découvrira que la petite bulle proposée en accessoire (voir la liste et le prix des options dans notre fiche technique) améliore encore un peu ce premier constat.

Et puisqu'on parle vitesse, on a la bonne surprise d'atteindre rapidement les 90 km/h en question. Certes, après vérification de l'étalonnage compteur, on constatera que pour "100" affichés on est en réalité à "91", mais quand même ! Le petit twin emmène avec facilité vers les limites légales et permet de dépasser sans arrière-pensée.

Cependant, un pilote de 92 kg aura un peu de mal à suivre ses collègues dans la première montée de notre parcours, une enfilade rapide. Là, pas question de mollir une seule seconde sous peine de perdre le contact et la salvatrice aspiration !

C'est d'ailleurs l'un des rares moments où la petite cylindrée s'est faite sentir. En effet, à part le régime inhabituellement haut si vous fréquentez plutôt des roadsters 750 ou 1000, on roule comme d'habitude au guidon de la Suzuki Inazuma 250. Au moins aussi bien en zone urbaine et pas moins vite sur le réseau secondaire, sauf pour les rares lignes droites de notre parcours.

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CONDITIONS ET PARCOURS

  • Modèle d'origine avec 70 km au compteur
  • Parcours : 125 km sur route sèche
  • Routes : petites routes tortueuses (110 km), autoroute (10 km) et ville (10 km)
  • Pneus : IRC 110/80/17 AV, 140/70/17 AR
  • Conso moyenne mesurée : < 3,5 l/100 km
  • Problèmes rencontrés : RAS

POINTS FORTS SUZUKI INAZUMA 250

  • Moto homogène et valorisante
  • Gabarit contenu
  • Budget (consommation, assurance, entretien) !

POINTS FAIBLES SUZUKI INAZUMA 250

  • Poids
  • Prix d'achat
  • Intervalle de révisions (5000 ou 6000 selon Suzuki)