Essai Honda MSX 125 : la relève du Dax

Malgré son gabarit de poche, ce nouveau petit Honda MSX 125 est extrêmement bien pensé pour la ville : fun, efficace, séduisant et bien conçu. Essai urbain du deux-roues le plus fun de Paris ? En selle !

Il faut remonter jusqu'en 1963 pour découvrir les origines du MSX 125... À l'époque, le petit deux-roues baptisé Monkey CZ100 est commercialisé avec un moteur de 50 cc. Il a été conçu dans le but de faciliter les déplacements au sein du parc d'attraction construit, à la même époque, à côté du circuit de Suzuka, au Japon.

Accessible aux enfants comme aux adultes, le Monkey est alors importé en Europe, puis décliné en plusieurs cylindrées et modèles dont les plus connus sont les Dax ST50 et ST70 : entre 1969 et 2006, cette série s'écoulera à plus de 37 000 unités en France !

En 2013, Honda lance une nouvelle dynastie portant un tout nouveau nom... mais le concept, lui, demeure inchangé.

"Facile, amusant et pratique, le MSX125 pour "Mini Street X-treme 125" s’avère remarquablement compact pour être accessible au plus grand nombre", annonce le numéro un mondial : "le MSX125 est à mi-chemin entre une mini-moto pour la taille et une moto classique pour les performances et le comportement dynamique. Le tout avec un style urbain et drôle !"

Fabriqué en Thaïlande comme bon nombre de scooters et motos Honda, le MSX 125 y a déjà ses adeptes, notamment chez les djeunz. Comme en France il y a 20 ans, ils investissent les terrains vagues et s'adonnent à quelques pirouettes...

Espérons donc, pour Honda comme pour l'ensemble des constructeurs de deux-roues motorisés, que cette nouveauté saura séduire un jeune public européen qui s'est dernièrement détourné de l'univers des mobs et des motos.

Pour ce faire, la mini moto dispose d'un rapport qualité/prix intéressant pour un 125 : 3 040 euros clés en mains. Honda aurait même pu faire quelques économies en remplaçant par exemple la mignonne mais un peu plus chère fourche inversée dorée par un élément traditionnel.

On aurait également pensé que l'amortissement du moteur, qui n'est autre que le 125 cc monté sur le scooter Innova - monocylindre 4 temps produit à plus de 930 000 exemplaires dans le monde depuis 2003 ! - aurait pu alléger la note.

Mais quoi qu'il en soit, le client se console en appréciant la qualité de fabrication, meilleure que sur certaines motos japonaises de grosse cylindrée !

Le design est particulièrement réussi, les plastiques et leurs coloris pêchus sont très flatteurs (curieusement, le noir n'est pas importé alors qu'il est plébiscité en France) et les feux à l'avant comme à l'arrière sont résolument modernes.

Même l'instrumentation digitale a été chipée aux plus gros modèles de la gamme (CB 500 et NC700). Le compteur est lisible et affiche deux trips journaliers, une jauge à essence, l'horloge et même un compte-tours !