Essai Ducati Diavel Strada : le Diable vous invite en duo...

C'est Bruno Langlois, pilote corse en championnats de France des rallyes et de vitesse, qui nous sert de "passagère" pour cet essai de la Diavel Strada sur les petites routes de l'Ile !

Premier constat sur ce deuxième siège : la plus grosse difficulté est de monter dessus, car il faut enjamber les deux grosses valises. Bien que la moto soit basse, le passager devra prendre légèrement appui sur le dos du pilote pour s'installer.

On est carrément à l'étroit à l'arrière de ce Diavel, mais l'assise est plutôt satisfaisante pour une moto de ce type. Le petit sissy-bar très rembourré maintient efficacement le dos du passager. Jusqu'à 1,80m, celui-ci ne gêne pas trop le pilote, même si les genoux de l'un peuvent venir butter contre les coudes de l'autre…

À l'avant, le conducteur profite d'une position différente des autres Diavel puisque sur le modèle Strada le guidon est plus haut et plus près du buste. En réalité, cette moto mélange déjà les genres : comme sur un dragster, le pilote a le fessier bien calé dans la selle, les bras allongés type custom et les jambes repliées façon roadster.

Au départ la position peut surprendre, voire dérouter... Mais finalement, on s'en accommode assez bien. Il ne faudra toutefois pas être trop petit pour prendre place aux commandes du Ducati Diavel Strada car lors des demi-tours, il faut de longs bras pour accompagner le large guidon en contre-braquant.

Le centre de gravité placé assez bas facilite les manoeuvres à basse vitesse, mais il ne faut pas oublier qu'avec 245 kg tous pleins faits, le Diavel peut vite vous échapper des mains ! Et dans une toute autre mesure, c'est lorsqu'il est piloté par Bruno Langlois (encore lui !) que le Diavel peut vous échapper... de vue !