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ESSAI PNEU ROSSO III
Aragon (Espagne), le 11 avril 2016

Essai du nouveau pneu moto Pirelli Diablo Rosso 3

Essai du nouveau pneu moto Pirelli Diablo Rosso 3

Moto-Net.Com a testé le nouveau pneu moto sportif Pirelli Diablo Rosso III sur le circuit d'Aragon (Espagne) et ses routes environnantes, en marge de l'épreuve du World Superbike. La pluie s'est invitée... Essai !

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MNC teste le Pirelli Diablo Rosso 3

Pour entamer son essai routier du Diablo Rosso III, Moto-Net.Com sélectionne un roadster exigeant : le tout nouveau Speed Triple R ! Le bestiau de 140 ch, 112 Nm et 212 kg tous pleins faits - et ils sont faits - nous semble en effet particulièrement approprié pour tester les capacités du pneu à froid.

Dès les premiers hectomètres, le Journal moto du Net alterne de gros coups de gaz et de frein pour juger le niveau de grip du nouveau Pirelli sur le tarmac humide de l'enceinte du Motorland d'Aragon... Et force est de constater que le nouveau Pirelli tient parfaitement le(s) coup(s) !

La bande de gomme plus dure à l'arrière et la gomme plus tendre de l'avant adhèrent immédiatement, évitant au contrôle de traction et à l'ABS d'avoir à intervenir. Le pilote est tout de suite mis en confiance, ce qui est primordial sur un deux-roues.

À la sortie du circuit, les premiers ronds-points sont abordés bien plus sagement : nos gentils organisateurs italiens nous ont prévenus qu'une pellicule de terre mêlée à la pluie de la nuit rendait les abords du circuit particulièrement glissants. Attenzionne !

C'est donc avec une extrême précaution que Moto-Net.Com incline sa Triumph dans les premières courbes. Là encore, le Diablo marque des points grâce à son profil sportif, mais pas trop ! On apprécie sa progressivité lors de la mise sur l'angle, en particulier au guidon de la Speed...

Délibérément conçue comme un gros roadster et non une sportive dénudée, la Speed Triple demande en effet à son pilote de s'engager un minimum pour changer de direction, ce qui peut nuire à la précision au début. Ce n'est pas le cas avec les Rosso III : on négocie les premiers virages sans réfléchir.

Pour accéder à la sympathique route A226, il est nécessaire de se farcir sur une vingtaine de kilomètres une rectiligne - donc désespérante - nationale. La température qui n'excède pas les 10°C et la mordante humidité dans l'air rendent le parcours plus fastidieux encore...

Cette liaison nous permet juste d'attester que le Rosso III se montre parfaitement stable à 90km/h... mais le contraire nous aurait inquiétés ! Autre constat : la Speed Triple fait décidément une bien piètre routière. Les journalistes anglais qui ont réquisitionné les S1000R - les gros malins - semblent moins souffrir grâce à leurs poignées chauffantes !

Si MNC ne grelotte pas entièrement de froid - grâce au coupe-vent glissé sous la combinaison de cuir, on en a un peu dans le ciboulot quand-même ! -, ses mains ne sont pas moins glacées aux abords des premières courbes. La route encore bien humide n'arrange rien : la montée vers Olocau Del Rey débute très calmement...

Trop calmement, même : mené à un train de sénateur sénile - qui a dit pléonasme ? - par l'ouvreur Pirelli, notre groupe d'essayeurs se traîne d'un virage à l'autre sans vraiment solliciter les pneus... En prenant un peu de champ sur son prédécesseur, MNC hausse ponctuellement le rythme mais ne parvient pas à surprendre les Pirelli.

Au fur et à mesure de notre ascension, les rafales de vent se font plus présentes. La Speed et ses Rosso ne dévient toutefois pas de leur cap et MNC regrette que le pilote en tête de cortège - pourtant pas funèbre - ne mette pas davantage de gaz et de frein !

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