Essai comparatif Diavel, B-King et Vmax : des watts et de la frime !

Les aspects comme la capacité au duo, la protection, le confort et l'autonomie ne figuraient pas au cahier des charges de ces trois divas de l'asphalte, mais la plus à même d'emmener une demoiselle séduite à une terrasse de café (ou à une station-service, rapport à la gloutonnerie du V4 !) sera certainement la Vmax.

En revanche, pour ce qui est du confort de selle et de suspension, c'est clairement la Suzuki qui fatigue le moins son pilote. Enfin, le Diavel et la B-King offrent à peu près le même rayon d'action d'environ 180 km avant réserve.

Sur le Vmax, le voyant s'allume dans le meilleur des cas à 130-140 km mais si l'on n'est - vraiment - pas raisonnable, on peut passer en réserve à 80-90 km... Eh oui, la Yam consomme 9 l/100 km en moyenne (douce !) pour un réservoir de 15 litres. Côté protection, pas de jaloux : on en prend plein la poire sur les trois !

Pour certains, ces trois monstres représentent un rêve qu'ils assouviront - ou non ! - un jour alors que pour d'autres, ce sont des inepties sur deux roues aux tarifs indécents... Mais ce qui est sûr, c'est que ce sont avant tout des motos passion avec des moteurs et des looks de fous !

Du simple au double !

Quels que soient les arguments que l'on donnera pour l'un ou pour l'autre, l'affectif occupera forcément une part prépondérante dans le choix de ces motos. Reste qu'au moment de redescendre sur terre pour signer le chèque, la B-King met tout le monde d'accord !

A 12 990 euros avec l'ABS et ses échappements Yoshimura, elle est difficilement attaquable. Pour 4 000 euros de plus, soit 16 990 euros exactement, le Diavel n'est pas scandaleusement cher compte tenu de son haut niveau de technologie. En revanche, le tarif du Vmax devient franchement indécent puisqu'elle vend désormais ses charmes pour 21 990 euros...