Essai Can-Am Spyder RT-S : 50% Goldwing, 50% MP3... 100% exotique !

Les deux seuls soucis pour le pilote consistent donc à rester en selle et à garder à l'esprit qu’il prend la place d’une petite voiture sur la chaussée (en particulier s’il vient de la moto, ce qui est notre cas !). Car pour tout le reste, l’électronique veille au grain.

Alors que les assistances peuvent se montrer un peu trop castratrices sur le sportif Spyder RS, elles collent en revanche parfaitement à la vocation Touring de cette version RT. On dénombre pas moins de cinq systèmes pour vous simplifier la vie.

Outre les traditionnels ABS et antipatinage, on peut compter sur le VSS pour contrôler la stabilité du véhicule (et ainsi éviter de finir sur deux roues ou de se retourner !), sur le SCS pour atténuer le roulis dans les virages et enfin sur le DPS qui est en fait une direction assistée.

Finies les sueurs froides

Les trois roues et leurs gardiens électroniques apportent au pilote une sérénité de tous les instants que l’on ne connaît pas à moto. En effet, quel motard ne s’est jamais fait une petite poussée d’adrénaline en découvrant des gravillons, une flaque ou une trace de gasoil en sortie de courbe ?

Au guidon du Spyder, ces dangers se transforment en simples surprises. Bien sûr, ce n’est pas une raison pour rouler n’importe comment. Il faut notamment continuer à faire attention aux autres usagers car, en cas de choc, le pilote du Can-Am est aussi vulnérable qu’un motard...

Ça freine !

En cas de surprise malgré tout, on peut compter sur un freinage performant. Le feeling de la pédale de frein est très correct - infiniment meilleur que celui des MP3 LT - et permet de doser parfaitement ses freinages.

Le Spyder répartit idéalement l’effort de freinage entre les deux roues avant et la roue arrière, toutes trois étant équipées de disques de 250 mm et de gros pneus. Les quelque 450 kg du Can-Am en ordre de marche n’ont donc aucun problème à être stoppés nets.