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MOTOGP - LE MANS (5 SUR 18)
Paris, le 19 mai 2014

Déclarations et analyses du GP de France MotoGP

Déclarations et analyses du GP de France MotoGP

Après chaque course Moto GP, retrouvez les déclarations des principaux pilotes de la catégorie reine et l'analyse de leurs succès (et de leurs échecs) par la rédaction de Moto-Net.Com. Débriefing du Grand Prix de France moto 2014 au Mans.

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Déclarations, analyses et classements GP de France MotoGP 2014

Marc Marquez, Honda-Repsol (1er en qualifs et 1er en course) : "Je suis très heureux de cette victoire, qui a été différente des autres. J'ai fait une erreur au départ, j'étais peut-être trop détendu sur la grille et quand Jorge est passé devant moi, j'ai dû prendre une trajectoire large parce que sinon nous nous serions touchés et beaucoup de pilotes nous auraient doublés".

"J'ai cependant entamé un bon retour à partir de ce moment-là, c'était vraiment fun et ça s'est fini avec ma cinquième victoire consécutive. Ça semble peut-être facile, mais nous travaillons extrêmement dur et c'est une récompense pour toute l'équipe !"

L'analyse Moto-Net.Com : Hormis la troisième séance d'essais libres durant laquelle Lorenzo est parvenu à lui voler - un peu - la vedette, Marc Marquez a totalement dominé le Grand Prix de France moto 2014. Pour la cinquième fois consécutive, "l'ogre" catalan ne laisse que des miettes à ses adversaires, devenant à cette occasion le premier pilote (depuis Agostini en 1972) à remporter les 5 premières courses en catégorie reine depuis la pole position.

Et la liste des records battus ce week-end ne s'arrête pas là, puisqu'il devient entre autres, à 21 ans et 90 jours, le plus jeune pilote de tous les temps à gagner 5 courses d'affilée en catégorie reine (relire MNC du 17 mai 2014 : les records à portée de Marquez au Mans).

Au passage, l'officiel Honda a aussi pulvérisé le record absolu de la piste mancelle : 1'32.042 en qualifications, soit 0,605 sec plus vite que le précédent record détenu par Pedrosa depuis 2008 ! Sans oublier le record du tour en course : 1'33.548, soit 0,069 sec de mieux que la pendule record claquée par Pedrosa en 2011.

Bref, ce week-end au Mans, il y avait une fois encore Marc Marquez et les autres, la supériorité du tenant du titre pouvant notamment s'observer au Raccordement, où il passe coude par terre sur les vibreurs, et à l'entrée de la chicane Dunlop où il semble entrer 10 km/h plus vite que n'importe lequel de ses rivaux... Y compris Jorge Lorenzo, dépassé à cet endroit comme un attardé par le phénomène Marquez !

Un nouveau coup dur pour le Majorquin qui s'était pourtant craché dans les pognes pour doubler un Marquez dissipé en début de course, jusqu'à tasser l'officiel Honda sur un freinage limite. Mais ça n'a pas suffi, loin s'en faut...

Valentino Rossi, Yamaha Factory (5ème en qualifs et 2ème en course) : "Je suis très content de cette course et de ce résultat. J'ai pris un très bon départ et quand j'ai vu Dovizioso et Bradl devant, je savais que je pouvais aller plus vite et je les ai doublés. Je me sentais bien sur la moto, je suis passé devant et j'ai tenté ma chance. Aujourd'hui ça a été un peu plus difficile à l'avant parce que la piste était très chaude (42°C au sol). J'ai fait mon maximum et mon rythme n'était pas mauvais".

"Je m'attendais à ce que Marc, Jorge ou Dani reviennent... surtout Marc ! Quand il est arrivé, j'ai essayé d'attaquer plus fort et de lui compliquer la tâche, mais j'ai malheureusement fait une erreur au moment crucial et je suis allé un peu trop loin. Je suis parti large et c'est dommage parce que ça lui a rendu les choses un peu trop faciles. Sans ça, nous aurions pu nous battre un peu plus longtemps. Ensuite j'espérais qu'il m'attendrait... mais il ne l'a pas fait (rires) ! J'essayerai d'avoir un autre bon week-end et de me battre avec lui la prochaine fois, en Italie, au Mugello".

L'analyse Moto-Net.Com : "Personne ne semble l'inclure dans les prétendants au titre, mais Vale réalise pourtant un excellent début de saison en se montrant rapide et régulier. Et si, sur le papier, Pedrosa est le plus à même de lutter pour le titre, Valentino est un adversaire à ne surtout pas négliger".

Cette analyse, c'est le boss de la catégorie reine lui-même qui l'a livrée à la veille du départ de la course française. Certes, Marc Marquez est un fan de Valentino Rossi depuis qu'il est gamin... et il est possible que cette admiration enjolive le jugement du catalan. Mais il n'en reste pas moins que Rossi - ci-dessus en plein débriefing avec son nouveau chef-mécano Silvano Galbusera - est effectivement revenu à un niveau de compétitivité extrêmement élevé.

Pour la deuxième fois d'affilée après Jerez, le n°46 a même temporairement mené la course avant de s'essouffler en tentant de suivre la "Marc Royale"... A 35 ans, le nonuple champion du monde décroche en France son 186ème podium en Grands Prix - dont 150 en catégorie reine - au nez et à la barbe(ichette !) de jeunes loups qui le pensaient mûr pour la retraite.

A force de travail et de remise en question - sur son style de pilotage, notamment -, ce "bon vieux Vale" est parvenu à revenir au niveau des meilleurs. Pas encore à la hauteur de Marquez toutefois, à qui il a cédé jusqu'à 3 dixièmes au tour après que l'officiel Honda l'a dépassé...

"J'ai eu une longue carrière mais je travaille dur pour être encore là", rapporte la star transalpine dont le statut "d'outsider" compte parmi les raisons de cette excellente dynamique. Considéré en deçà de Lorenzo, de Pedrosa et de Marquez, le n°46 ne partait pas en effet comme un favori pour le titre en 2014.

Pour s'en convaincre, il suffit d'écouter les observations dans le paddock : tout le monde s'accorde à dire que Lorenzo n'est pas à sa place, en prenant comme référence les performances de Rossi. De l'avis général, si le Docteur est parvenu à monter trois fois sur le podium en cinq courses, c'est que la M1 est capable de gagner aux mains d'un Lorenzo en pleine possession de ses moyens.

Ce statut de "second couteau", le Docteur ne s'en offusque pas et le tourne même à son avantage. Ses adversaires ne l'attendaient pas à pareille fête ? Tant mieux : l'effet de surprise n'en est que plus avantageux pour l'Italien, (re)devenu le patron du team officiel Yamaha grâce à ses efforts (et au début de saison calamiteux de Lorenzo) !

"Je suis dans une situation différente de celle de Jorge, je suis plus détendu : en ce moment je ne suis peut-être pas capable de gagner une course, mais je suis toujours devant et je m'amuse beaucoup. Jorge, lui, veut gagner avant tout et pour lui la domination actuelle de Marc est insupportable", analyse l'officiel Yamaha qui ne peut s'empêcher de conclure par une de ses habituelles taquineries : et peut-être aussi que je le dérange un peu" !

Alvaro Bautista, Honda-Gresini (7ème en qualifs et 3ème en course) : "Nous avons vécu un début de saison difficile au cours duquel nous avons beaucoup souffert, mais nous avons continué à travailler dur et je tiens à remercier le team parce qu'ils ont fait un travail exceptionnel ce week-end. Je savais que je pouvais obtenir un bon résultat en course parce que nous étions très proches des autres lors des essais, hormis de Márquez qui a toujours montré beaucoup plus de potentiel".

"Je suis assez bien parti mais il y avait beaucoup de trafic sur les premiers tours. J'ai donc essayé de garder mon calme et j'ai petit à petit pris mon rythme pour gagner des positions. Une fois arrivé à la troisième place, j'ai essayé de rattraper Rossi mais l'écart était trop important. Merci à toute l'équipe et à nos sponsors, qui sont restés derrière nous dans les moments difficiles".

L'analyse Moto-Net.Com : Après trois abandons successifs lors des premières courses 2014 et une sixième place à Jerez, Alvaro Bautista parvient enfin à inverser la tendance et à remonter sur le podium, son premier depuis sa troisième place signée au GP du Japon 2012.

Il était temps pour le pilote Honda-Gresini, dont l'employeur commençait à s'agacer de cette irrégularité malgré un matériel au top. Pour Fausto Gresini comme pour Honda, la place d'une RC213V n'est effectivement pas dans la deuxième moitié du classement, quand bien même ladite Honda est la seule équipée de freins Nissin (Brembo pour Marquez, Pedrosa et Bradl) et de suspensions Showa (Öhlins sur les autres RCV Factory).

Grâce à cette troisième place, Bautista revient au 10ème rang au provisoire derrière la Yamaha Open d'Aleix Espargaro et la M1 Factory de Smith. S'il veut continuer à courir chez Gresini en 2015, Alvaro Bautista, dont la prolongation de contrat arrivera à expiration en fin de saison, devra au minium repasser devant le Britannique et l'Espagnol avant d'entamer les négociations...

Pol Espargaro, Yamaha-Tech3 (2ème en qualifs et 4ème en course) : "Ce week-end a effectivement été comme un rêve. J'étais sûr que nous avions amélioré après les tests à Jerez, mais je ne me serais jamais attendu à être aussi compétitif. Déjà après la qualification, je pensais que les choses ne pouvaient pas être meilleures, mais tout s'est superbement bien passé sur toute la distance de la course".

"Néanmoins, j'ai encore un peu de mal à réaliser que je me suis retrouvé en troisième position à mi-course ! Après ça, j'ai commencé à être plus confiant et à envisager un Top 5. Puis j'ai entendu le bruit du moteur de Dani qui me rattrapait lors des derniers tours, j'ai juste gardé la tête baissée, avec la quatrième position en ligne de mire. Un grand merci à l'équipe parce qu'ils ont fait un travail incroyable en me dirigeant sans me mettre de pression".

L'analyse Moto-Net.Com : Hervé Poncharal, team manager de Tech 3, pouvait difficilement rêver meilleur week-end puisque sa jeune recrue réalise sa meilleure qualif', puis sa meilleure course sur le circuit national du team varois !

Certes, de meilleurs résultats de la Mistral 610 en Moto2 (Marcel Shrotter termine 11ème à 33 secondes, tandis que Ricard Cardus finit dernier à plus d'1min20) n'auraient pas déplu à "Pompon", mais la joie procurée par Espargaro en catégorie reine vaut déjà son pesant d'or !

Le champion du monde Moto2 en titre, de plus en plus à l'aise avec le train avant de sa M1 - y compris avec le réservoir plein -, a incontestablement franchi une grosse étape dans la Sarthe, tant sur la piste que dans sa tête. Car désormais, Pol Espargaro sait qu'il peut aller jouer devant avec les cracks !

S'il parvient à poursuivre sur cette lancée, tout laisse à penser qu'il devrait rapidement monter sur son premier podium : l'Espagnol a le talent, la moto et la ténacité nécessaires pour y parvenir. Sans parler des excellentes conditions de travail procurées par son team, et surtout son sponsor-titre Monster (cf. photo sur la grille de départ ci-dessus) !

Dani Pedrosa, Honda-Repsol (9ème en qualifs et 5ème en course) : "La course a été très dure à gérer... Je n'étais pas mal parti, mais Iannone et Smith sont arrivés très vite dans le premier virage, ils ont scindé le groupe et ont même poussé un pilote hors piste (l'infortuné Nicky Hayden, NDLR)".

"Ce n'était cependant pas ma plus grosse difficulté. J'avais un problème avec le pneu avant et je ne pouvais pas gagner de places. Je manquais de grip à chaque fois que j'essayais d'être plus agressif et il m'a fallu beaucoup de tours pour finalement gagner du terrain".

"C'est dommage... Je pense que je n'ai pas trouvé de set-up qui me permette de rouler confortablement et aussi que nous n'avons pas fait une bonne course. Je crois que je peux être beaucoup plus rapide que je ne l'ai été aujourd'hui".

L'analyse Moto-Net.Com : Pour la première fois depuis l'entame de la saison, Dani Pedrosa ne monte pas sur le podium. Une - relative - contreperformance finalement moins préoccupante que le fait de passer la ligne d'arrivée 4,077 sec plus tard que son vainqueur de coéquipier, de surcroît derrière une moto privée (la M1 Tech 3 d'Espargaro).

Lucide, le jockey du HRC reconnaît être passé à côté de l'épreuve mancelle alors qu'il avait toutes les cartes en main pour performer. Physiquement, Dani se porte très bien - ce qui n'est pas toujours le cas depuis ses débuts en MotoGP, car il se blesse souvent en tombant - et sa moto est au top. La preuve avec son excellent chrono signé en 1'33.668, soit 0,120 sec moins vite que le record du tour en course posté par Marquez.

Le problème est qu'encore une fois, "Pedro" a sonné la charge trop tard : cette excellente pendule, le n°26 ne l'a signée que dans son 20ème tour sur les 28 à parcourir ! Il était alors trop tard pour espérer recoller le "bon wagon". Résultat, l'Espagnol termine dans l'échappement du pilote qui le précède (3 dixièmes de Pol Espagaro sur la ligne) et voit sa deuxième place au provisoire menacée par Rossi, revenu à seulement deux petits points de l'officiel Honda...

Jorge Lorenzo, Yamaha Factory (6ème en qualifs et 6ème en course) : "Je m'attendais à de meilleurs résultats en qualifications et en course, car le rythme que j'avais pendant les essais était bon. Mon début de course n'était pas si mauvais, mais je ne pouvais pas dépasser certains pilotes dans les premiers tours et rouler sur un bon rythme, malgré toutes mes tentatives".

"Je suis convaincu que notre opportunité arrivera bientôt, car nous travaillons dur et bien et que nous parvenons à être devant de plus en souvent chaque week-end. Maintenant je me concentre uniquement sur la prochaine course au Mugello".

L'analyse Moto-Net.Com : Jorge Lorenzo devait absolument frapper un grand coup au Mans pour enrayer l'hégémonie de Marc Marquez. Objectif raté... et de loin, puisqu'il termine sixième à plus de 7 secondes... Mais le plus préoccupant vient de son attitude, à la limite du défaitisme...

Ce week-end au Mans, le Majorquin ne cherchait même plus à faire illusion sur ses capacités à détrôner Marquez, allant même jusqu'à admettre que son rival possédait un rythme et une moto capables de l'emmener à la victoire chaque week-end ! Avec un tel état d'esprit, le n°99 ne peut espérer revenir au premier plan : même si sa moto est un cran en dessous de la Honda, il doit garder foi en ses capacités et tout donner en espérant ébranler son adversaire et le pousser à la faute.

A ce stade, "Jorge le guerrier" ne semble pas capable de renouer avec cette motivation. Pire : il s'enferme dans une spirale négative qui le rend malheureux. "La clé pour aller vite, c'est de se faire plaisir sur la moto. Lorsque Jorge aura résolu ses difficultés, il retrouvera ce plaisir et sera de nouveau rapide", estime de son côté le bourreau du Majorquin, Marc Marquez himself...

Comme pressenti par MNC depuis plusieurs courses (lire notamment notre Analyse du Grand Prix d'Espagne), le mauvais début de saison de Lorenzo est aussi lié à des problèmes physiques. L'officiel Yamaha a expliqué ce week-end avoir souffert durant l'intersaison et pendant les premières courses suite à ses trois interventions chirurgicales subies cet hiver (au dos, au pouce et à la clavicule, abîmée lors de ses chutes au à Assen puis Sachsenring l'an dernier).

"C'était peut-être un peu trop, j'en ai payé les conséquences sur le plan physique car je n'ai vraiment pu reprendre l'entraînement qu'à partir de Jerez. Mais aujourd'hui je me sens beaucoup mieux. Le pneu (plus dur sur les flancs qu'en 2013, NDLR) est ce qui nous cause le plus de problèmes, mais je m'adapte petit à petit". A lui désormais de retrouver le feeling avec sa Yamaha... et la rage de vaincre !

Stefan Bradl, Honda-LCR (4ème en qualifs et 7ème en course) : "En début de GP avec les pneus neufs, j'étais relativement rapide. Mais après seulement 6 ou 7 tours, je n'arrivais plus à m'extraire correctement des virages. J'ai ensuite tenté de refaire mon retard sur les freinages avant que ça ne devienne périlleux avec le train avant. Espargaro et Bautista en ont alors profité pour me dépasser".

"Le reste de la course s'est achevé sur un rythme relativement lent pour finalement franchir la ligne d'arrivée en 7ème position. Mon esprit est maintenant tourné vers le Grand Prix d'Italie sur le tracé du Mugello, qui compte parmi mes pistes fétiches et sur laquelle nous performerons davantage".

L'analyse Moto-Net.Com : Mauvais calcul de la part de Stefan Bradl et de son équipe, qui ont pris le pari de modifier les réglages de sa RC213V semi-officielle juste après le warm-up...

Avec ces ajustements de dernière minute, l'Allemand pensait améliorer le grip sur l'angle de sa moto, mais c'est exactement l'inverse qui s'est produit : son pneu arrière s'est usé prématurément et l'a obligé à ralentir la cadence pour éviter la chute. Sûr que le pilote LCR - qui ne laisse habituellement aucune place au hasard et travaille très méthodiquement - ne se fera pas reprendre une deuxième fois !

Scott Redding, Honda-Gresini (16ème en qualifs et 12ème en course) : "Je savais que j'avais un bon feeling avec la moto, durant les essais nous avions eu des problèmes qu'il nous reste à résoudre mais nous avions à chaque fois été plus rapides et j'étais donc confiant avant la course. J'ai été assez régulier en course et j'ai pu distancer Hiroshi Aoyama. Nicky est tombé, mais je pense que nous aurions pu nous battre avec lui".

"J'ai énormément appris sur la gestion des pneus et sur la façon dont on évite de les user sur les premiers tours. C'est bien de finir premier pilote sur Honda Open avant la course du Mugello. Je me sens à l'aise avec les réglages de notre moto et je suis impatient de courir sur une piste que j'aime beaucoup".

L'analyse Moto-Net.Com : Belle course de la part du débutant britannique du team Honda Gresini sur une RCV1000R, quatrième pilote engagé sur une moto en configuration Open à franchir la ligne d'arrivée derrière Andrea Dovizioso (8ème), Aleix Espargaro (9ème) et Cal Crutchlow (11ème).

De plus en plus à l'aise sur sa moto, le vice-champion du monde Moto2 2013 progresse étape par étape et commence à se fixer des objectifs de plus en plus ambitieux. Redding ne cache pas vouloir battre l'expérimenté Nicky Hayden à la régulière, et pourquoi pas lui chiper son statut actuel de premier représentant Honda en catégorie Open au classement.

Dans la mesure où seulement 5 points séparent les deux hommes, l'ambition de Redding ne paraît pas démesurée. D'autant plus qu'Hayden s'essouffle à force de réclamer - en vain - des évolutions moteur à Honda, afin d'améliorer l'accélération de la RCV1000R. Et ce n'est pas sa chute intervenue en début de course qui va contribuer à remonter le moral du "Kentucky Kid"...

Mike di Meglio, Avintia-CRT (22ème en qualifs et 19ème en course) : "C'est bien entendu dommage que les choses ne se soient pas mieux déroulées ce week-end, car j'aspirais à de meilleures performances pour ma course à domicile. Malheureusement, nous avons connu plusieurs problèmes et je suis tombé trois fois pendant les essais (notamment en qualifications et au warm-up, NDLR)".

"Comme lors des courses précédentes, nous ne sommes pas parvenus à trouver un réglage permettant d'avoir une bonne adhérence en sortie de courbe. Quoi qu'il en soit, nous pouvons au moins nous réjouir d'avoir trouvé des solutions positives avec le nouveau châssis, qui semble meilleur dans certains domaines. L'essentiel est désormais de trouver une bonne base à partir de laquelle travailler sur chaque course".

L'analyse Moto-Net.Com : De nouveau dernier à s'élancer sur la grille et dernier à franchir la ligne d'arrivée, Mike di Meglio n'a pas connu la réussite escomptée devant son public. Et dire qu'il y a six ans, le pilote toulousain remportait son premier Grand Prix sur le Bugatti en 125cc...

Forcément déçu de sa performance, le n°63 est cependant parvenu à garder le sourire à l'arrivée et à saluer ses fans, dont certains s'exposaient via de petits portraits installés sur son casque spécialement conçu pour le GP de France.

Malgré ses trois chutes, le Français estime avoir mis le gant sur de bonnes pistes de travail sur sa CRT à moteur Kawasaki, grâce notamment au nouveau châssis étrenné ce week-end. Reste que Mike est toujours pénalisé par un manque de puissance et de motricité, deux aspects sur lesquels le développement de sa moto semble stagner.

Le pilote Avintia va tenter d'améliorer l'équilibre de sa CRT Avintia lors d'essais privés à Aragon (Espagne) programmés avant la prochaine course, prévue en Italie dans 15 jours.

Résultats du Grand Prix de France MotoGP 2014

  1. Marc MARQUEZ Honda 44'03.925
  2. Valentino ROSSI Yamaha +1.486
  3. Alvaro BAUTISTA Honda +3.144
  4. Pol ESPARGARO Yamaha +3.717
  5. Dani PEDROSA Honda +4.077
  6. Jorge LORENZO Yamaha +7.088
  7. Stefan BRADL Honda +11.527
  8. Andrea DOVIZIOSO Ducati +22.103
  9. Aleix ESPARGARO Forward Yamaha +22.626
  10. Bradley SMITH Yamaha +23.108
  11. Cal CRUTCHLOW Ducati +25.780
  12. Scott REDDING Honda +39.523
  13. Yonny HERNANDEZ Ducati +42.544
  14. Hiroshi AOYAMA Honda +42.736
  15. Karel ABRAHAM Honda +56.644
  16. Michael LAVERTY PBM +1'14.123
  17. Colin EDWARDS Forward Yamaha +1'19.723
  18. Broc PARKES PBM +1'30.934
  19. Mike DI MEGLIO Avintia +1'34.521

Non classés

  • Andrea IANNONE Ducati 27 Tours
  • Hector BARBERA Avintia 27 Tours
  • Nicky HAYDEN Honda 0 Tour
  • Conditions météo : Dry | Air : 23°C | Humidité : 35% | Sol : 42°C

Classement provisoire du championnat MotoGP 2014

  1. Marc MARQUEZ Honda SPA 125
  2. Dani PEDROSA Honda SPA 83
  3. Valentino ROSSI Yamaha ITA 81
  4. Andrea DOVIZIOSO Ducati ITA 53
  5. Jorge LORENZO Yamaha SPA 45
  6. Stefan BRADL Honda GER 39
  7. Pol ESPARGARO Yamaha SPA 38
  8. Aleix ESPARGARO Forward Yamaha SPA 37
  9. Bradley SMITH Yamaha GBR 34
  10. Alvaro BAUTISTA Honda SPA 26
  11. Andrea IANNONE Ducati ITA 25
  12. Nicky HAYDEN Honda USA 23
  13. Hiroshi AOYAMA Honda JPN 21
  14. Scott REDDING Honda GBR 18
  15. Yonny HERNANDEZ Ducati COL 16
  16. Cal CRUTCHLOW Ducati GBR 15
  17. Karel ABRAHAM Honda CZE 9
  18. Colin EDWARDS Forward Yamaha USA 7
  19. Danilo PETRUCCI ART ITA 2
  20. Hector BARBERA Avintia SPA 2
  21. Broc PARKES PBM AUS 1

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