Après chaque course Moto GP, retrouvez les déclarations des principaux pilotes de la catégorie reine et l'analyse de leurs succès (et de leurs échecs) par la rédaction de Moto-Net.Com. Débriefing du Grand Prix moto d'Indianapolis 2013.
Malgré une météo radieuse (27°C dans l'air dimanche après-midi), seulement 62 500 spectateurs ont assisté aux trois courses du championnat du monde de vitesse à Indianapolis (lire nos résumés des courses Moto GP, Moto2 et Moto3)...
Les tribunes de ce temple des sports mécaniques américain pouvant accueillir jusqu'à quatre fois plus de spectateurs, difficile de parler de réussite pour les organisateurs de ce troisième rendez-vous états-unien (avec Austin et Laguna Seca)...
"Nous sommes ravis d'accueillir une autre course du championnat du monde MotoGP en 2014 à l'IMS", a pourtant annoncé J. Douglas Boles, président de l'Indianapolis Motor Speedway, après avoir signé un nouveau contrat d'un an avec Dorna Sports, le promoteur des Grands Prix.
"Ces six dernières années, nous avons établi de solides fondements pour le GP Red Bull d'Indianapolis et nous sommes optimistes quant à la croissance de l'évènement", assure le dirigeant américain, à qui il a été instamment demandé d'améliorer le revêtement du Brickyard. Il s'agirait d'ailleurs de la raison pour laquelle la reconduction du GP d'Indianapolis dans la programmation MotoGP ne court que sur une année (contre trois ou quatre habituellement) : si rien n'est fait en 2014, l'IMS sera abandonné.
Yamaha louera des M1 quasi-complètes |
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Malgré un récent ressurfaçage (lire notre MNC du 9 août 2011), les parties du circuit d'Indianapolis qu'utilisent les MotoGP (les motos n'empruntent pas le tracé originel avec ses virages relevés, destiné aux voitures de courses type Nascar) sont bosselées et surtout constituées de plusieurs bitumes différents. Ce qui ne va pas sans poser de gros soucis d'adhérence : les pneumatiques ne réagissent pas de la même manière sur chacun des secteurs, une caractéristique très difficile à assimiler pour les pilotes.
De retour à la compétition après de long mois de convalescence, Ben Spies en a, hélas, fait les frais dès les essais libres 3 : le Texan est lourdement tombé sur l'épaule gauche et a du déclarer forfait pour la huitième fois en dix courses. Marc Marquez, lui, s'est au contraire délecté de ce tracé à adhérence variable ! Comme Stoner avant lui, le prodige catalan est capable de jauger les limites en un éclair et d'adapter l'effort demandé à sa moto en conséquence.
Victorieux pour la troisième fois aux États-Unis (il a remporté les courses d'Austin et de Laguna), l'officiel Honda a donné une cuisante leçon de pilotage à ses rivaux. Un tour de force spectaculaire sur lequel pas grand monde n'aurait misé... Un scénario à l'Américaine, quoi !
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