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MOTOGP - BRNO (11 SUR 18)
Paris, le 18 août 2014

Déclarations et analyse du GP de République tchèque MotoGP

Déclarations et analyse du GP de République tchèque MotoGP

Après chaque course Moto GP, retrouvez les déclarations des principaux pilotes de la catégorie reine et l'analyse de leurs succès (et de leurs échecs) par la rédaction de Moto-Net.Com. Débriefing du Grand Prix moto de République tchèque 2014 à Brno.

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Déclarations et analyse

Pour assister à la première défaite en onze courses de Marc Marquez en MotoGP, admirer le style généreux de "Tito" Rabat en Moto2 et surtout savourer la première victoire en Grand Prix de l'Albigeois Alexis Masbou, il ne fallait absolument pas rater le Grand Prix de République tchèque 2014 : lire nos résumés des courses Moto GP, Moto2 et Moto3 à Brno !

Dani Pedrosa, Honda-Repsol (5ème en qualifs et 1eren course) : "Je n'avais pas prévu la course comme ça ! Jorge était très fort sur les premiers tours, j'ai dû changer de plan et attaquer pour le rattraper. J'avais un bon rythme et j'ai pu gérer l'écart. Nous avions eu des problèmes de grip et en sortie de virages sur les premiers tours. Je suis très heureux d'avoir remporté cette course ! Cette année ça a été dur de gagner, mais aujourd'hui tout le monde dans le team est très content".

"Les voir sourire me rend heureux. On essaie toujours d'obtenir le meilleur résultat possible... mais on n'y arrive pas toujours. Cette année nous avons un rival incroyable en la personne de Marc, qui avait jusqu'ici produit les meilleures performances à chaque manche. Aujourd'hui ce n'était pas son meilleur jour mais nous avons très bien travaillé ce week-end et c'est fantastique de pouvoir offrir cette victoire au team".

L'analyse Moto-Net.Com : Récemment interviewé par le quotidien espagnol El Pais sur la possibilité qu'il ait déjà atteint son meilleur niveau en MotoGP, Dani Pedrosa livre l'analyse suivante. "Il semble qu'il y ait une limite, mais ce niveau peut parfois changer. Tout dépend de ce à quoi vous aspirez et de l'énergie que vous avez pour repousser les limites. Arrive un moment où l'on ne progresse plus, mais c'est défini par le moment, le désir et la motivation à surmonter ce challenge".

Expliquant qu'il fallait se battre "chaque jour" pour trouver l'énergie de se surpasser, le Catalan - qui aura 29 ans le 29 septembre - affirme ne jamais baisser les bras malgré la domination outrancière de son coéquipier Marc Marquez, à moto égale. Ce week-end à Brno, Dani a prouvé qu'il était capable de transformer en actes concrets ses déclarations positives, en stoppant l'hégémonique série gagnante de Marquez.

Certes, le n°26 a tiré profit des données collectées sur le tracé tchèque lors des essais privés réalisés avec le HRC le mois dernier. Le parfait équilibre atteint par sa puissante RCV fait également merveille sur ce circuit qui demande à la fois de bonnes relances mécaniques et une partie cycle précise et stable.

Autant de qualités maîtrisées par les ingénieurs du service course Honda, comme le démontre la domination du blason ailé à Brno ces quatre dernières saisons. Stoner s'y est imposé en 2011 avec la RCV officielle, Pedrosa en 2012 et Marquez en 2013 ! La dernière victoire d'une Yamaha en République tchèque, signée par Lorenzo, remonte à 2010 : une éternité dans un sport où tout va à plus de 300 km/h...

Il n'empêche que cette victoire de Pedrosa, sa 26ème en MotoGP (comme son numéro de course !), est à placer parmi ses plus beaux succès, tant l'Espagnol l'a construite intelligemment et en ne partant pas spécialement favori. Certains le pensaient incapable de sortir de l'ombre projetée par l'envahissant Marquez sur le box Repsol : le n°26 prouve l'inverse avec cette victoire lumineuse. Mais saura-t-il désormais rester sous les feux de la rampe ?

Jorge Lorenzo, Yamaha Factory (6ème en qualifs et 2ème en course) : "Nous avons enfin battu Márquez, mais c'est malheureusement Dani qui a gagné. Je me sentais bien lors du warm-up puis au départ de la course. J'ai un peu perdu en feeling au bout de deux tours, Dani est revenu et m'a doublé".

"J'ai essayé d'être un peu plus agressif et la moto était meilleure en fin de course, mais il était déjà trop loin devant. J'aurais peut-être pu me battre pour la victoire si nous avions eu un tour de plus".

L'analyse Moto-Net.Com : Guère pénalisé par sa modeste place sur la grille (6ème), Jorge Lorenzo a surgi à l'extinction des feux comme un diable de sa boîte. Objectif : tenter l'échappée en assommant ses rivaux à coup de chronos canons, l'une de ses habitudes favorites.

Sa stratégie a finalement échoué mais le voir en mesure de l'appliquer, même temporairement, prouve que le Majorquin ne bluffe pas en prétendant être revenu à son meilleur niveau. Rapide, constant, agressif dans les premiers tours lorsqu'il s'agit de doubler au plus vite des adversaires encombrants comme les Ducati en pneu tendre : l'officiel Yamaha (ci-dessous en tête d'une superbe file indienne "coude par terre" tweetée par le photographe anglais Martin Heath) s'est montré à la hauteur de son rang pour la première fois depuis son somptueux face à face avec Marquez au Mugello.

Son seul regret, légitime, est de ne pas avoir profité de l'avantage de "fraîcheur pneumatique" dont disposaient les Yamaha par rapport aux Honda en fin de course. Dans le dernier tour, Lorenzo a ainsi méchamment réduit l'écart sur Pedrosa et ne termine finalement qu'à 4 petits dixièmes... Peut-être que le Majorquin, dont la confiance est ébréchée par une première partie de saison catastrophique, n'a-t-il pas suffisamment cru en ses chances de victoire ?

D'autres y verront plutôt la conséquence logique d'une fin de course savamment orchestrée par le vainqueur. Grâce à ses efforts, "Pedro" s'est forgé un écart montant jusqu'à 1,877 sec dans le 14ème tour, avant de gentiment réduire la voilure en suivant l'évolution de la situation sur son panneautage.

Valentino Rossi, Yamaha Factory (7ème en qualifs et 3ème en course) : "Je suis très content de ce résultat parce que le week-end a été difficile. Je suis tombé hier (en essais libres 4, NDLR) et j'étais blessé au doigt. C'était douloureux lors du warm-up, mais nous avons trouvé une solution avant la course !"

"J'ai pu faire une bonne course et j'avais un rythme élevé. J'ai malheureusement perdu un peu de temps dans les premiers tours, sur lesquels je n'étais pas au bon rythme. C'était pour une fois un plaisir de me battre avec Marc ! Il a eu quelques problèmes, il glissait beaucoup. Je suis très fier d'être sur le podium".

L'analyse Moto-Net.Com : A l'image de Pedrosa et de Lorenzo, Valentino Rossi a su saisir l'opportunité créée par la relative baisse de forme de Marquez. Le Docteur complète un podium qui restera dans les annales, puisqu'il s'agit du premier sur lequel Marquez ne monte pas depuis sa chute au Mugello l'an dernier (erreur imputable au pilote) et sa disqualification lors du GP d'Australie 2013 (erreur causée par le team Honda).

Dans ces conditions, le sentiment de fierté exprimé par Rossi est aussi approprié que légitime ! Reste que l'Italien termine à plus de 5 secondes du vainqueur, sans jamais avoir été en mesure de briguer la victoire malgré une intéressante dernière partie de course...

Plus contrariant encore pour le n°46 : il termine derrière son coéquipier pour la troisième fois consécutive, un revirement de situation qui corrobore le retour aux affaires annoncé par Lorenzo. Sur un circuit où l'Italien a signé sa toute première victoire internationale en 1996 et sur lequel il détient le record de succès à égalité avec Max Biaggi (sept victoires chacun, toutes catégories confondues), ce résultat ne peut pas être considéré comme totalement satisfaisant... même pour un pilote de 35 ans qui voudrait faire croire qu'il continue à courir juste pour s'amuser, sans forcément jouer la gagne. Sauf que personne n'est dupe : un pilote de haut rang est "dopé" à l'adrénaline que seule procure la victoire, et c'est après cette "drogue" qu'il court toute sa carrière.

De plus, un tueur reste un tueur : Rossi "le sympathique boute-en-train" cesse de sourire sitôt baissée la visière de son AGV. Oubliés les déclarations taquines et les jeux de mots préparés pour la presse : le n°46 s'aligne au départ de chaque course avec le même "fighting spirit" qu'à ses débuts en 125 cc, voici déjà 19 saisons !

Marc Marquez, Honda-Repsol (1er en qualifs et 4ème en course) : "Aujourd'hui, c'était un de ces dimanches où je n'étais pas complètement à l'aise, ou bien nous n'avions peut-être pas trouvé le meilleur set-up pour la moto. Ce n'était pas dû à une erreur venant de moi ou du team. Je n'avais simplement pas le même feeling que les autres dimanches".

"D'une certaine manière, je suis libéré du poids que j'avais sur les épaules parce que les gens ne me demanderont plus si je vais remporter toutes les courses. C'était aussi important de savoir se concentrer pour assurer la quatrième place, même si c'était dur de ne pas pouvoir lutter pour la victoire. Nous avons marqué 13 points qui sont importants pour le championnat du monde et nous avons un bel avantage (77 points d'avance sur Pedrosa, deuxième du provisoire : une paille, NDLR !). Ce qui compte le plus est de remporter le titre, pas le plus de victoires".

L'analyse Moto-Net.Com : On peut avancer plusieurs hypothèses pour expliquer l'arrêt de la "Marc Royale", cette incroyable série de dix succès consécutifs obtenus par Marquez. L'officiel Honda ressentait peut-être trop de pression alors qu'il était sur le point de dépasser Giacomo Agostini, seul pilote avant lui à s'être imposé lors des dix premières manches d'une saison en catégorie reine (1968, 1969 et 1970).

Ou peut-être que sa rage de vaincre était ce dimanche moins prononcée, comme si sa soif de victoire était temporairement rassasiée par les dix énormes "rasades" déjà englouties depuis le Qatar. A moins que le génie catalan ne se soit fourvoyé dans ses réglages, mis en défaut par les imprévisibles changements climatiques survenus ce week-end.

Cette éventualité expliquerait ses trajectoires parfois approximatives et ses difficultés à rejoindre et à rester à la corde, puis à passer toute la puissance du V4 Honda en sortie de courbes. Ou alors, comme il l'explique lui-même avec autant d'humilité que d'humanité, peut-être s'agissait-t-il tout simplement d'un dimanche "sans" pour Marc Marquez !

Et avec un peu de recul, peut-on vraiment considérer son résultat comme une contreperformance, même relative ? Car franchement, quel autre pilote peut se vanter de finir derrière les trois meilleurs représentants de la catégorie lorsqu'il enregistre son plus mauvais résultat ? En l'occurrence, certainement pas Lorenzo, Pedrosa ou Rossi !

Outre son résultat blanc sur chute au Qatar, le n°99 a ainsi terminé 13ème à Assen, le n°26 a fini 5ème en France et le n°46 s'est classé 8ème à Austin. Il s'agit pourtant de "sacrés numéros", multiples champions du monde en Grands Prix et détenteurs de titres en catégorie reine dans le cas de Lorenzo (2) et Rossi (7) !

Andrea Iannone, Ducati Pramac (3ème en qualifs et 5ème en course) : "Je suis très content du résultat d'aujourd'hui. J'ai réussi à faire un tour en tête ! Je savais que Jorge, Dani, Vale et Marc étaient plus rapides que moi mais j'ai attaqué en pensant à ma course. J'ai aimé la première partie, j'ai essayé de suivre Dani lorsqu'il est passé devant, parce que j'avais réussi à le suivre durant le warm-up, mais en course il était trois dixièmes de seconde plus rapide que moi et j'ai donc décidé de ne pas trop attaquer parce que ça ne valait pas la peine".

"Dans la seconde partie, nous nous sommes doublés plusieurs fois avec Dovizioso, il était plus fort que moi sur les freinages. J'ai pris du plaisir et je suis ravi du résultat pour moi, pour le team et pour Ducati. Je commence à croire que l'avenir nous réserve de belles choses !"

L'analyse Moto-Net.Com : Bien aidé par Marc Marquez qui l'a "remorqué" jusqu'à la 3ème place en qualifications, Andrea Iannone a transformé l'essai en livrant un début de course absolument brillant. Marquez en a d'ailleurs fait les frais puisqu'une intense bagarre - provoquant des contacts musclés - l'a opposé au pilote Ducati Pramac !

Incisif et téméraire, l'Italien a conservé intacte cette fougue qui le caractérisait en Moto2, malgré les difficultés rencontrés sur sa GP14. Pour la première fois depuis son arrivée en MotoGP sur la moto des Rouges de Bologne, Iannone s'avoue même honnêtement rassuré sur la capacité de Ducati à revenir aux avant-postes.

Le futur pilote officiel Ducati Corse, auteur de son deuxième Top 5 après celui signé au Sachsenring, devra cependant attendre plus longtemps que prévu pour découvrir la Desmosedici 2015, cette attendue nouvelle moto conçue par l'expérimenté Luigi Dall'Igna.

Le nouveau directeur général du service course a en effet fait savoir que l'entrée en service de la GP15 (qui conserverait son V4 ouvert 90° et son rappel des soupapes desmodromique) était décalée aux premiers essais hivernaux de Sepang l'année prochaine, et non comme prévu lors de tests post-GP de Valence durant lesquels les constructeurs travaillent traditionnellement sur leur nouveau millésime.

Même si, selon Ducati, ce "retard" n'aurait rien d'inquiétant, on ne peut s'empêcher de le percevoir comme un signe négatif sur le développement de la nouvelle Ducati, et surtout sur son niveau de compétitivité...

Andrea Dovizioso, Ducati Team (2ème en qualifs et 6ème en course) : "Nous pouvons être satisfaits de la course d'aujourd'hui parce que nous avons encore réduit l'écart sur les pilotes de devant. Iannone et moi aurions pu tourner plus vite mais nous n'avons pas poussé à 100% pendant toute la course parce que nous étions trop loin du groupe de tête et qu'il n'y avait personne derrière pour menacer nos positions".

"Je n'ai malheureusement pas pu me battre avec Iannone sur les derniers tours parce que mon moteur a baissé en performances durant la course et que je ne pouvais plus prendre son aspiration".

L'analyse Moto-Net.Com : En voilà, des explications moyennement convaincantes... Concernant l'écart avec les hommes de tête d'abord, Dovizioso s'assure satisfait de l'avoir réduit alors qu'il franchit tout de même la ligne d'arrivée 17,834 sec plus tard que leader.

Certes, il s'agit d'une meilleure perf' qu'à Indianapolis la semaine dernière, quand Dovi a terminé à 20,759 sec du vainqueur. Surtout, c'est bien plus satisfaisant que lors du GP de République tchèque 2013, lorsque "Dovi" terminait premier pilote Ducati à 35,015 secondes ! Mais cela reste un véritable gouffre, surtout au regard des avantages "Open" dont jouissent les motos italiennes.

En outre, si réduire l'écart avec les leaders comptait autant pour le n°4, pourquoi n'a-t-il pas jugé bon de "pousser à 100%" afin de grappiller encore quelques précieuses longueurs ? Andrea Dovizioso fait habituellement preuve de plus de discernement et d'honnêteté dans ses déclarations. D'aucuns y verront un signe révélateur de sa déception - son inquiétude ? - suite à sa défaite finale face à son futur coéquipier...

Même impression mitigée face à l'analyse de course de Cal Crutchlow, auteur d'une chute dans le deuxième tour qui lui a valu une gêne à l'épaule. Pour le futur pilote Honda LCR, "ça ne valait pas la peine de continuer avec cette douleur, j'ai préféré me réserver pour Silverstone". Étrange réaction de la part d'un des pilotes habituellement les plus coriaces du plateau !

Scott Redding, Honda Gresini (15ème en qualifs et 11ème en course) : "Je suis globalement satisfait de ma course, même si c'était difficile. J'avais eu une petite chute le matin, lors du warm-up, et je n'étais pas en confiance dans les basses températures mais mon feeling est revenu pour la course, même si ça a pris quelques tours".

"En fin de course, j'ai décidé d'attaquer Pirro (pilote d'essais Ducati wild card à Brno, NDLR) parce que je savais que je pouvais rester devant lui. Je suis satisfait du résultat mais ça aurait été bien de finir un peu plus proche des pilotes qui étaient devant moi".

L'analyse Moto-Net.Com : Premier représentant de la catégorie Open à Indianapolis, Scott Redding doit cette fois se contenter de la deuxième place de ce classement officieux derrière Aleix Espargaro, victime d'une chute la semaine dernière et 8ème ce week-end.

Le Britannique est néanmoins le premier représentant en Honda RCV1000R devant des pilotes plus expérimentés comme Aoyama (13ème) et Abraham (14ème) au guidon de la même moto. Juste derrière, l'excellent Leon Camier complète ce tir groupé "RCV1000R Open" et inscrit son premier point en Grands Prix alors qu'il ne s'agit que de sa deuxième course sur la moto de Nicky Hayden !

La preuve que la Honda Open est capable de réaliser de belles choses, même si ses pilotes continuent à réclamer plus de puissance aux motoristes du blason ailé. Une demande qui a été entendue à Tokyo puisque Shuhei Nakamato, vice-président du HRC, a déclaré ce week-end que la version 2015 de la RCV1000R disposerait du moteur actuellement employé par les RC213V Factory, à la notable exception de la boîte de vitesses Seamless qui reste l'apanage des motos officielles et satellites Honda.

Pour Redding, l'heure est néanmoins à la satisfaction puisqu'il termine derrière son coéquipier Bautista (sur la RC213V que le n°45 doit justement récupérer l'an prochain), auteur d'une course en solitaire à la 10ème position. Un résultat guère satisfaisant pour le n°19, pressenti chez Suzuki l'année prochaine aux côtés du jeune Maverick Vinales, dont les débuts fulgurants en Moto2 (actuellement 3ème au provisoire) attirent les décideurs.

La prochaine course MotoGP, le Grand Prix de Grande-Bretagne, est prévue du 29 au 31 août sur le circuit de Silverstone. Les pilotes ne vont toutefois pas rester 15 jours les bras croisés : la plupart sont restés à Brno pour des tests officiels débutés ce matin.

Andrea Dovizioso, Cal Crutchlow et Andrea Iannone sont les principaux absents de cette nouvelle série d'essais, car ils participeront à des tests privés prévus à Misano la semaine prochaine. Ducati teste néanmoins des évolutions sur le circuit tchèque avec Yonny Hernandez et Michele Pirro.

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