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INTERVIEW
Paris, le 27 février 2007

Cécile Petit : je souhaite avoir un dialogue constructif avec les représentants des motocyclistes

Cécile Petit : je souhaite avoir un dialogue constructif avec les représentants des motocyclistes

Dans une interview accordée à Moto-Net.Com, la nouvelle déléguée interministérielle à la sécurité routière Cécile Petit précise comment elle compte mener à bien ses nouvelles missions, notamment en ce qui concerne les deux-roues motorisés.

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Dans une interview accordée à Moto-Net.Com, la nouvelle déléguée interministérielle à la sécurité routière, Cécile Petit (lire Moto-Net du 22 novembre 2006), précise comment elle compte mener à bien ses nouvelles missions, notamment en ce qui concerne les deux-roues motorisés qui font partie de ses "priorités".

Magistrate de formation, mère de quatre enfants (dont l'une se déplace en scooter) et elle-même conductrice de cyclomoteur "dans sa jeunesse", Cécile Petit joue la carte de l'ouverture en souhaitant "avoir un dialogue constructif avec les représentants de ces usagers (les motards, NDLR) pour réfléchir ensemble, avec objectivité et sérénité, et comprendre toutes les raisons de cette surmortalité (des deux-roues, NDLR) pour travailler aux solutions à mettre en oeuvre".

Une volonté affichée de dialogue "objectif et serein" qu'il convient de saluer et de suivre de près, mais inutile en revanche de compter sur une quelconque adaptation du code de la route aux spécificités de la conduite d'un deux-roues : Cécile Petit n'est pas favorable à une augmentation de la vitesse maximale autorisée des motos (on s'en doutait un peu) ni à la réglementation de la circulation entre les files. Quant au stationnement non gênant sur les trottoirs, il relève de la police locale. Interview.

Interview Cécile Petit : je souhaite avoir un dialogue constructif avec les représentants des motocyclistes

Moto-Net.Com : Félicitations pour votre nomination à ce poste clé dans la politique de sécurité routière ! Selon vous, quels ont été les critères de choix du premier ministre et du ministre des transports pour vous confier ces responsabilités ?

Cécile Petit : Ma qualité de magistrat a pu y contribuer et j'ai longtemps travaillé pour la justice des mineurs. La prévention, la responsabilisation et, éventuellement, la sanction sont les trois fondements inhérents à la fonction de juge. Ce sont également les trois axes prioritaires de la politique de sécurité routière pour faire changer le comportement des conducteurs, en cause dans plus de 90% des accidents mortels. Ces trois notions vont donc me guider dans mes nouvelles missions qui s'inscriront dans la continuité de la politique actuellement conduite.

Moto-Net.Com : Vous avez indiqué lors de votre présentation à la presse (lire Moto-Net du 22 novembre 2006) que les deux-roues motorisés feraient partie de vos priorités. Quelles sont les premières mesures que vous comptez prendre à ce sujet ? Dans quel état d'esprit abordez-vous la question de l'accidentologie des deux-roues ? Ne pensez-vous pas que quelles que soient les mesures prises, les deux-roues seront par nature (absence de carrosserie) toujours plus exposés que les automobilistes en cas de choc ?

Cécile Petit : La sécurité des deux-roues motorisés est une réelle préoccupation car cette catégorie d'usagers représente plus de 23 % des décès sur la route, alors qu'ils ne représentent que 1% du trafic. C'est pourquoi le gouvernement a décidé d'agir prioritairement vis-à-vis de cette population durant l'année 2007. Cette surmortalité est d'abord liée à la vulnérabilité de ces usagers (faible poids du véhicule, fragilité des protections), mais aussi à une prise en compte insuffisante de cette vulnérabilité par les automobilistes comme par les motocyclistes eux-mêmes. Elle est aussi due à une anticipation inadéquate du comportement des autres conducteurs par les usagers de deux-roues motorisés. Enfin, s'agissant des motocyclistes, le respect des règles, notamment de la limitation de vitesse, est insuffisant. C'est pourquoi, en premier lieu, je souhaite avoir un dialogue constructif avec les représentants de ces usagers pour réfléchir ensemble, avec objectivité et sérénité, et comprendre toutes les raisons de cette surmortalité pour travailler aux solutions à mettre en oeuvre. Je m'appuierai également sur les travaux de la commission deux-roues du Conseil national de la sécurité routière (CNSR). D'ores et déjà, plusieurs décisions importantes ont été prises par le premier ministre lors du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) du 6 juillet 2006 pour faire reculer la mortalité des deux-roues motorisés :

Une formation obligatoire de trois heures est désormais nécessaire pour les titulaires du permis B depuis plus de deux ans qui souhaitent conduire une motocyclette légère. Cette obligation de formation concerne les personnes qui ont obtenu ou obtiendront leur permis de conduire à compter du 1er janvier 2007.

L'allumage des feux de croisement le jour devient obligatoire à compter du mois de mars 2007 pour l'ensemble des deux-roues motorisés, y compris les cyclomoteurs et les motocyclettes légères, les rendant plus visibles de l'ensemble des autres usagers de la route et contribuant de ce fait à l'amélioration de leur sécurité.

De plus, le dispositif de financement "Permis à un euro par jour" est étendu depuis le 16 septembre 2006 aux candidats au permis moto, et un nouveau module thématique "usagers vulnérables" est introduit dans l'épreuve théorique du permis de conduire.

Interview Cécile Petit : je souhaite avoir un dialogue constructif avec les représentants des motocyclistes

Moto-Net.Com : Si l'on admet que les deux-roues motorisés sont plus exposés en cas de choc et qu'ils ont donc davantage de risques d'être tués lors d'un accident, ne pensez-vous pas qu'il serait plus judicieux de communiquer sur le nombre d'accidents des deux-roues (responsables et non responsables) plutôt que sur le nombre de tués ? On s'apercevrait peut-être que les motards ne sont pas des gens inconscients, comme on a parfois tendance à les présenter, et qu'ils sont au contraire très conscients des risques qu'ils courent en utilisant un deux-roues... Dans cette optique, ne pensez-vous pas qu'un aménagement du code de la route sur certains sujets propres aux deux-roues serait justifié, notamment en termes de limitation de vitesse, de circulation entre les files ou de stationnement ?

Cécile Petit : Même s'il est difficile, à partir du fichier des accidents, d'attribuer à l'usager l'entière responsabilité d'un accident (il est souvent le résultat de multiples facteurs), nous communiquons depuis des années sur ce sujet. Ainsi, en 2005, 48% des cyclomotoristes et 39% des motocyclistes sont présumés responsables de l'accident dans lequel ils ont été impliqués. Ceci dit, il n'est pas dans nos intentions de stigmatiser cette catégorie d'usagers de la route. Il existe de nombreux conducteurs de deux-roues motorisés prudents et respectueux des règles. Mais, du fait de leur vulnérabilité, les conducteurs de deux-roues motorisés sont les premières victimes en cas d'accidents. C'est pourquoi ils doivent davantage prendre en compte les risques auxquels ils s'exposent, en respectant le code de la route qui est là pour les protéger et en anticipant les comportements des autres usagers. Toutes les études montrent qu'ils surestiment souvent leur capacité de réaction en cas d'événement fortuit, ce qui les met en danger lorsqu'un tel événement survient. Pour ces raisons, il n'est pas envisageable d'apporter des aménagements à la réglementation relative aux limitations de vitesse que doivent respecter les deux-roues motorisés. Concernant la pratique de la circulation entre les files, c'est une pratique dangereuse pour les usagers de deux-roues motorisés, car l'espace réduit entre les automobiles rend les conducteurs de deux-roues motorisés très vulnérables au moindre écart de trajectoire. Bien qu'une tolérance existe lorsque les files de voitures sont arrêtées ou circulent à très faible allure, je suis défavorable à la réglementation de cette pratique car elle ne m'apparaît pas de nature à sauver des vies. Pour le stationnement des deux-roues ordonné en zone urbaine, cette question relève de la compétence des autorités de police locale.

Moto-Net.Com : Quelle est votre expérience du monde des deux-roues ? Avez-vous déjà fait de la moto ou du scooter, en tant que conductrice ou passagère ? Votre entourage ? Vos enfants ?

Cécile Petit : J'ai conduit dans ma jeunesse un cyclomoteur et l'une de mes filles roule en scooter. Je suis donc sensibilisée aux dangers auxquels un conducteur d'un deux-roues motorisé est exposé, mais je comprends aussi les avantages qu'offre ce moyen de locomotion dans une grande ville comme Paris.

Moto-Net.Com : Et si vous aviez une baguette magique ?

Cécile Petit : Je rêverais d'une route où circulent en toute quiétude et amitié cyclomoteurs, scooters, motocyclettes et voitures, sans oublier les piétons. Un monde idéal, quoi...

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Madame la Déléguée, Juriste moi même et sensible à votre approche qui semble constructive, je ne puis que vous suggérer avec une courtoise INSISTANCE quelques (6) mesures de bon sens dictées par une longue expérience de la moto qui vous propulseraient au rang de pourfendeuse de statistiques et vous assurerait durablement le respect de ceux que vous êtes supposée protéger et pas seulement punir...NOUS: 1) Ouvrez les couloirs de bus aux 2RM (sans leur donner la priorité pour autant)ces couloirs qui sont souvent vides constituent une véritable planche de salut dans la jungle urbaine des heures de pointes. 2) Je me permets respectueusement de vous objecter que votre thèse sur la remontée des files ne résiste pas à la pratique et que la conduite passive qu'elle implique contrevient gravement au principes soutenus par vos collègues en matière (notamment) de droit du travail et de santé publique (inhalation subie de particules hautement cancérogènes). 3) Faites interdire les murets qui délimitent les voies de bus et taxis et qui constituent une illustration criante de la "mise en danger délibérée d'autrui" délit prévu et réprimé par le code pénal, (je ne vous fais pas l'insulte de vous le rappeler ici, c'est seulement une précision pour les autres lecteurs. 4) L'usage du clignotant est désormais banni par les automobilistes Franciliens, celui du rétroviseur est sur le point de suivre le même funeste destin, je ne vois la police que pour sanctionner (le verbe traquer serait plus adapté) les motards qui utilisent à juste titre les couloirs de bus déserts, mais ils ne verbalisent JAMAIS les automobilstes qui tournent brutalement et sans signaler leur intention au mépris de la réglementation et du bon sens le plus élémentaire. 5) Le mobilier urbain est devenu "criminel" les chicanes en bac à fleurs de béton, les créneaux de trottoirs, les poteaux de trottoirs sont autant de pièges mortels pour nos colonnes vertébrales (et celle de votre fille) ne me répondez pas que celà ressortit de la compétence exclusive du maire, car ce serait se cacher derrière son petit doigt. 6) L'adoption d'une politique volontariste et donc incitative (TVA réduite, campagne de publicité, sensibilisation scolaire) sur le port effectif de protections individuelles (blousons de cuir avec dorsale homologuée, chaussures blindées, gants sérieux etc...) Je me limite volontairement à ces 6 axes prioritaires de réflexion, questionnez votre fille sur ces suggestions vous verrez qu'elles relèvent bien de la logique et qu'elle traduiraient une rupture avec l'idéologie du "tout repression" qui discrédite les forces de l'ordre et relativise la portée de la Loi, car quand elle est inappliquable, elle est moins appliquée... PS: il est question d'interdire le tunnel de l'A 86 en direction de Versailles aux 2 RM; laisser faire ce délit de discrimination serait accepter un grave précédent...l'itinéraire que ce tunnel permet d'éviter est particulièrement piègeux, nous comptons donc fort logiquement sur votre interposition personnelle dans ce dossier. Recevez, Madame la Déléguée, l'assurance combinée de mon respect (au moins provisoire mais qui ne demande qu'à devenir éternel) et de mes vigilantes salutations. Sandro.
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La façon dont Cécile Petit aborde le sujet de la sécurité routière me parait constructif et plutôt rassurant... reste à voir le actions concrètes... en espérant que les échéances électorales à venir n'adoucisse pas les moeurs de manière temporaire.
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Cécile Petit sera-t-elle l'exception qui s'imprègnera de la vie d'un utilisateur de 2RM, pour rééllement analyser les problèmes de l'intérieur, et non supputer leur existence, comme l'ont fait les amateurs qui l'ont précédés à ce poste ? J'entend par là, ne pas passer une heure, devant les caméras, à rouler derrière un motard, pour se dire qu'on a l'impression d'avoir compris, et que cette seule expérience permettra d'apporter la lumière sur la question, mais d'aller plus loin. Sans demander à Madame Petit de passer son permis et d'acheter une moto, il serait professionnel de passer au moins une semaine en temps qu'acteur réél. Tester les bouchons parisiens, en restant derrière les camions et les voitures, et juger du temps que l'on peut tenir à absorber les gaz d'échappement, avant de prendre la décision de doubler entre les files. Se retrouver coincé entre un bus dans son couloir (avec la séparation en béton à 10 cm des roues) et un autre véhicule sur la chaussée pour pouvoir juger du confort et de la sérénité dans laquelle on se trouve en temps qu'usager de 2RM, pour mieux comprendre pourquoi, il serait nécessaire d'ouvrir les voies de bus aux 2RM. Rouler sous la pluie (sans essuie-glace sur la visière), derrière une voiture, ou pire, derrière un camion, pour juger de la visibilité proche de zéro, dont un conducteur de deux roues dispose, et comprendre que rouler un peu plus vite que le véhicule qui précède est un élément indiscutable de sécurité, car il permet de le doubler. La vitesse est bien limitée sous la pluie, par rapport à la vitesse autorisée par temps sec. Supprimer cette obligation pour les 2RM ne serait pas un artifice, mais une mesure évidente et efficace en matière de sécurité. Mais comment le savoir, lorsque l'on n'a jamais pratiqué ? Se rendre sur un réseau secondaire, et constater l'inégalité de la qualité de la chaussée, en matière de revêtement, de signalisation au sol, de raccords de bitûme, permettrait également d'impliquer les collectivités locales, pour que les routes ne deviennent pas des terrains de motocross. Egalement, pour qu'un 2RM dispose des mêmes chances qu'un 4RM, de pouvoir utiliser correctement ses freins, sans partir en guidonnage, ou que le freinage soit perturbé par les inégalités de la route. Comment comprendre cela sans le vivre ? De même, il serait interessant pour Madame Petit, d'emprunter le scooter de sa fille, et de se rendre en campagne, sur une route nationale, ou départementale, pour faire une quinzaine de kilomètres à 45 km/heure, au milieu d'un flot de véhicules, roulant lui-même au double de cette vitesse, soit 90 km/h, et pouvoir juger de l'insécurité dans laquelle on se sent, à être frolé par des véhicules qui ne veulent pas réduire leur vitesse pour doubler, s'il ne peuvent se déporter sur la voie de gauche, car d'autres usagers arrivent en sens inverse. Combien d'adolescents sont confrontés à cette situation chaque jour, pour aller et revenir du collège ou du lycée, lorsque les parents habitent à la campagne ? Vivre cela, simplement 30 minutes, pour mesurer le stress de rouler avec l'oeil sur le rétroviseur et donc, moins sur la route, parceque l'on redoute d'être percuté par derrière, révèle deux évidences: le bridage des cyclos est une ineptie dangereuse, et le législateur qui a oeuvré pour le bridage des cyclos est un attardé mental, ou un dangereux psychopate, au choix. Immatriculer ces derniers, rendre titulaires leurs possesseurs d'un vrai permis, et les exposer aux mêmes sanctions que les autres usagers en cas de non respect des limitations en ville serait certainement plus efficace que cette mascarade de bridage. Par ailleurs, les ados ne chercheraient plus à bricoler dangereusement leurs engins, pour améliorer leurs performances, à l'insu de leurs parents. Les cyclos et scooters sont pensés par des ingénieurs plus compétents que les législateurs, en matière d'utilisation, et leur cahier des charges en matière de sécurité, prévoit à lui seul, l'optimisation de cette dernière sans rogner sur des performances, somme toute raisonnables, même si elles sont hors la loi en France... N'importe quel utilisateur de 2RM pourrait vous citer des dizaines d'exemples de sa vie ordinaire d'usager, Madame Petit. Pourtant seul une réelle expérience PROLONGEE, pourra vous imprégner réellement des carences en matière de sécurité des deux roues motorisés. J'imagine, Madame Petit, que si vous avez accordé cet interview, vous lirez les réactions des internautes. Et je croise les doigts pour que vous consacriez autant de temps à l'instruction que vous savez le faire, de par votre formation, avant de prendre des décisions. J'espère ardemment que ces dernières ne seront pas seulement politiques ou de façade, mais qu'elles correspondront bien à une amélioration de la sécurité, au risque de paraître déplacées pour les non-initiés ! Si vous savez prendre ce risque Madame Petit, vous serez la Madone d'environ un million d'usagers réalistes . Cordialement. Gamellix
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Et deux roues motorisées...c'est vaste:on met dans le même panier les "vraies" motos(+ de 125 cm3),les petits scouters, les gros scouters, les cyclomoteurs et les 125cm3.Vu le boum ces dernières années du 2 roues et en particulier de ceux qui n'exigent pas une formation poussée c'est à dire un vrai permis,le nombre de tués et de blessés qui a diminué n'est pas négligeable.Pour une vraie sécurité routière il y a des pistes que nos politiques n'osent pas aborder: des sanctions plus sévères du téléphone au volant(un vrai danger pour les 2 roues) et un contrôle médical régulier s'assurant de nos capacités physiques et mentales à conduire à partir d'un certain âge(mais ne pas attendre non plus 75 ans) voire tout au long de notre vie de conducteur
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si 39% des motards sont responsables de leurs accidents (selon la police...),cela signifie que 61% des accidents sont dus à d'autres facteurs. CQFD! Donc pourquoi on s'occupe toujours des 39%,et jamais des 61?

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