Le processus d'adoption du texte sur la réforme des retraites se poursuit... et la galère des motards également ! Pour aujourd'hui, Jean-Louis Borloo table sur un " objectif " de 4 stations sur 5 "en état de fonctionnement"... Le gouvernement allonge la foulée et entame son sprint final dans sa réforme des retraites : hier la commission mixte paritaire, aujourd'hui…
Le processus d'adoption du texte sur la réforme des retraites se poursuit... et la galère des motards également ! Pour aujourd'hui, Jean-Louis Borloo table sur un "objectif" de 4 stations sur 5 "en état de fonctionnement"...
Le gouvernement allonge la foulée et entame son sprint final dans sa réforme des retraites : hier la commission mixte paritaire, aujourd'hui le vote définitif du texte au Sénat et demain le vote à l'Assemblée nationale. Sur les routes en revanche, les bouchons aux abords des stations (en) service ne désemplissent guère.
Les français ont connu un dimanche difficile : absence de réapprovisionnement des stations-service, départ en vacances, retour de week-end... Les stations - d'autoroutes notamment - ont été dévalisées et se trouvaient hier matin dans "une situation un peu tendue", confiait à l'AFP Alexandre de Benoist, délégué de l'Union des importateurs indépendants pétroliers (qui représente 4800 stations sur les 12300 que compte notre territoire).
Un constat que Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), confirmait : "environ 25% des stations connaissaient des problèmes de pénurie lundi", estimait-il à l'issue de cette même journée.
4 stations sur 5 ce mardi ?
Pour sa part, Jean-Louis Borloo préférait se tourner vers l'avenir et tablait hier soir sur un "objectif" de 4 stations sur 5 "en état de fonctionnement" pour aujourd'hui, mardi 26 octobre 2010. Il reconnaissait toutefois des difficultés persistantes d'approvisionnement en carburants dans plusieurs régions, dont l'Ile-de-France.
De son côté, Jean-Louis Schilansky n'hésitait pas à qualifier le pronostic du ministre de l'énergie de "pas atteignable", auprès de nos confrères de la chaîne Public Sénat. "Enfin, tout dépend de ce qu'on appelle fonctionnement normal", ajoutait-il par prudence - malice ? -.
En somme, les prochains jours s'annoncent meilleurs que les précédents mais attention, la situation pourrait bien de nouveau se compliquer : le week-end de la Toussaint et son lundi férié approchent !
Alors que les salariés de trois raffineries en France - dont deux du groupe Esso, situées à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Gravenchon (Seine-Maritime) - ont voté lundi la fin de la grève, le syndicat socialiste belge SETC décidait ce matin de bloquer un dépôt pétrolier dans le sud de la Belgique !
Les Belges solidaires !
"Le dépôt pétrolier Total Belgium de Feluy est bloqué depuis mardi matin à 07h30", indiquait le syndicat socialiste à l'agence Belga. "Cette action s'inscrit dans une optique de solidarité avec les travailleurs français en grève".
Chez nous, le mouvement continue dans les neuf autres sites, dont "ceux de Total (La Mède, Feyzin, Grandpuits, Gonfreville, Donges et Dunkerque)", indiquait hier Jean-Michel Maton, responsable CFDT. À la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime), la grève se poursuivra également jusqu'à demain 13h : "un référendum va être organisé pour consulter l'ensemble des salariés d'ici là", a annoncé à l'AFP Yvon Scornet, délégué CGT. Affaire à suivre : restés connectés !
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