Max Biaggi et Aprilia ont signé hier à Noale un contrat pour les deux prochaines saisons 2011 et 2012. Le duo gagnant du Mondial Superbike 2010 repart pour deux tours en quête de nouvelles victoires, de nouveaux podiums... et de nouveaux titres ?
Après plusieurs semaines de silence et d'incertitudes - à 39 ans, Max Biaggi fera-t-il valoir ses droits à la retraite ? -, Aprilia vient de confirmer ce que tous les fans du quintuple champion du monde attendaient : l'Empereur romain et la firme de Noale ont scellé un contrat pour les deux prochaines saisons 2011 et 2012 !
Contre la retraite à 40 ans
"Je suis évidemment très heureux de poursuivre cette aventure gagnante du SBK mondial avec Aprilia" se réjouit Max. "Après une saison très intéressante mais fatigante, après de nombreuses années de courses et de nombreuses victoires, il était naturel et logique de m'arrêter pour réfléchir, méditer sur un tel engagement si important pour l'avenir".
Car du haut de ses cinq titres mondiaux (quatre en GP 250 et un tout frais en WSBK) et avec une présence continue dans le Top 5 mondial quelle que soit la catégorie disputée, Max Biaggi contemple aussi 53 podiums et 23 victoires en "deux et demi", 58 podiums et 13 victoires en catégorie reine (500 et MotoGP), puis 47 podiums et 14 victoires en Superbike...
Un CV particulièrement bien fourni pour ce jeune papa qui court vers la quarantaine, d'autant qu'il compte aussi quatorze saisons complètes et 214 départs en Grand Prix, suivis après une courte année sabbatique en 2006 par quatre saisons en Mondial Superbike et 107 courses disputées... Des heures d'entraînement, de roulages dans toutes les conditions - climatiques et physiques -, de déplacements aux quatre coins du monde, d'opérations promotionnelles pour les sponsors, etc.
"Je suis un dur à cuire !"
L'Empereur romain a donc pris le temps de peser soigneusement le pour et le contre - et le montant du chèque d'Aprilia ? - pour finalement choisir de rester avec l'objectif de défendre son titre et celui de sa RSV4 Factory !
"Dans mes considérations, un facteur très déterminant a joué", souligne le célébrissime n°3 : "celui de se sentir si proche d'une équipe et d'une société qui est aussi performante et ambitieuse dans ses programmes sportifs".
"Nous sommes bien conscients que nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers et que nous serons la cible de nos rivaux. Mais je suis également convaincu que nous serons très motivés au début du championnat, dès la première course, avec une moto que j'ai développée et que je ne voulais pas abandonner, je suis un dur à cuire ("ready to die hard" en anglais dans le texte, NDLR), extrêmement dur à cuire"... Affaire à suivre sur Moto-Net.Com : restez connectés !
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