Essai X-Max / Evolis 125 : Max-imisation !

Dès que l'horizon se dégage et que la circulation se fluidifie, le nouvel Xmax/Evolis 125 peut enfin exprimer tout son potentiel. Sur ce modèle non rodé, MNC a accroché 120 km/h au compteur - soit environ 108 km/h réels - et noté des relances plutôt mollassonnes entre 70 et 100 km/h.

La montée en régime est en effet très linéaire et peu vigoureuse à ces allures, ce qui limitera certainement les velléités de dépassement sur voies rapides. La tenue de cap et la stabilité générale de l'engin à haute vitesse est en revanche excellente, malgré une petite "ondulation" du châssis tubulaire lors d'appuis prolongés en courbes rapides.

En revanche, la protection du conducteur à haute vitesse laisse à désirer, en raison d'un pare-brise trop court et d'une largeur de tablier qui impose de rentrer les genoux pour mieux protéger les jambes des flux d'air.

Sur route, le comportement du X-Max/Evolis 125 s'avère sain et sécurisant, notamment grâce à des suspensions filtrant plutôt bien les imperfections et encaissant sereinement les gros chocs.

Bien campé sur ses roues de 15 et 14 pouces chaussées d'honorables pneumatiques Michelin City Grip, le scooter dispose par ailleurs d'un freinage tout aussi efficace que précédemment, avec un bon mordant à l'attaque et un dosage très précis aux leviers.

MNC n'a malheureusement pas pu effectuer une véritable mesure de consommation d'essence à la pompe, mais l'indicateur de consommation moyenne annonçait pour sa part un petit 3,8 l/100 km, soit une autonomie moyenne théorique d'environ 347 km avec les 13,2 litres contenus dans le réservoir.

Verdict : une refonte pertinente

Vendu 100 euros de plus que son prédécesseur à 4399 € (4799 € en version ABS), le nouveau Yamaha X-Max 125 / MBK Evolis 125 justifie sans peine cette petite augmentation de tarif, ne serait-ce que pour le gain de confort observé, son design plus valorisant et sa capacité de coffre accrue.

Une petite hausse de ses performances n'aurait cependant pas été pour nous déplaire, notamment pour améliorer ses prestations périurbaines. Mais ce surcroît de vigueur mécanique est probablement difficile à obtenir avec un moteur 4-temps de 125 cc...

Les scootéristes effectuant des trajets interurbains plus longs peuvent heureusement se tourner vers les modèles 250 et 400 cc, certes plus polyvalents mais aussi plus chers et nécessitant le permis A.