Lassés des bouchons ou du métro, automobilistes et usagers des transports se tournent vers la 125. Sur quels critères baser son achat ? Le scooter est-il la panacée en ville ? Quelles sont les règles de bases ? Toutes les réponses dans ce guide pratique !
Véritable phénomène de société, la 125 a le vent en poupe depuis plusieurs années en France. Et l'engorgement croissant des villes, les limites des transports en commun, l'aberrant manque de stationnement (auto et moto confondus), la lutte contre la pollution et le prix de l'essence sont autant de facteurs indiquant que les volumes de vente resteront importants.
Notre bilan annuel 2008 du marché de la moto et du scooter en France (lire Moto-Net.Com du 12 janvier 2009) ne laisse d'ailleurs planer aucun doute : avec 117 844 immatriculations, le marché français des "plus de 50 cc et moins de 125 cc" talonne de près les ventes de motos de plus grosses cylindrées (119 851).
Parmi les raisons d'un tel engouement, le retour en juillet 1996 de l'équivalence permis B / 125 permet à tout titulaire du permis auto depuis plus de deux ans de conduire une "motocyclette légère" (une "MTL" dans le jargon légal) dont la cylindrée doit être comprise entre 50 et 125 cc et la puissance limitée à 11 kw (15 ch).
Aussitôt, les ventes ont explosé. A tel point qu'en décembre 2006, un décret modifiant le code de la route est adopté, suivi d'un arrêté le 27 novembre 2008 : une formation de trois heures - dispensée par un établissement ou une association agréée - est désormais obligatoire pour les conducteurs ayant obtenu leur permis B (auto) après le 1er janvier 2007 (lire Moto-Net.Com du 4 décembre 2008).
Cette modification vise à tempérer les excès de confiance d'utilisateurs découvrant parfois pour la première fois le deux-roues, ravis du temps et de l'argent gagné par ce biais (lire Moto-Net.Com du 3 décembre 2008) mais parfois peu conscients des spécificités de leur nouveau moyen de locomotion...
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