Chaque année depuis 2004, Axa Prévention étudie le comportement des automobilistes français au volant à travers un baromètre basé sur une étude TNS Sofres . L'assureur profite de ce dixième anniversaire pour dresser un bilan particulièrement édifiant...
Chaque année depuis 2004, Axa Prévention étudie le comportement des automobilistes français au volant à travers un baromètre basé sur une étude TNS Sofres. L'assureur profite de ce dixième anniversaire pour dresser un bilan particulièrement édifiant...
Un tiers des automobilistes reconnaissent utiliser leur potable au volant !
"En 10 ans, les chiffres de la sécurité routière se sont améliorés mais paradoxalement, la part de bons conducteurs n’a pas augmenté : ceci s’explique en partie par l’apparition de nouveaux risques", signale le rapport en pointant du doigt l'explosion des mauvais comportements au volant.
Les autres chiffres du baromètre 2014 d'Axa Prévention |
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Le nombre de personnes reconnaissant utiliser leur téléphone au volant serait ainsi passé de "18%" à "34%", soit plus d'un tiers des interrogés ! Et ce taux grimpe en flèche chez les jeunes conducteurs, avec "57%" des 18-25 ans qui téléphoneraient en conduisant.
Un résultat que l'on peut imputer à la "mobilisation" de notre société (les portables ne servent plus qu'à téléphoner, ce sont désormais des "bureaux-mobiles", des baladeurs, des appareils photos, des GPS, etc.) mais aussi à un effet pervers de la répression : sous prétexte qu'ils respectent les limitations de vitesse, beaucoup de conducteurs s'estiment capables de rester concentrer sur la route et d'envoyer en même temps un petit texto !
La conduite en état avancé de fatigue augmente elle aussi selon l'étude d'Axa : "30%" des sondés admettent conduire "4 à 5 heures d'affilée" sans s'arrêter, contre "23%" en 2004. Rappelons qu'une pause est conseillée toutes les deux heures, car au-delà la fatigue s'installe et les réflexes diminuent.
La quantité de non-respect des limitations de vitesse et du feu orange en agglomération n'a pas évolué en dix ans, puisque l'étude rapporte qu'un automobiliste sur deux "roule toujours à plus de 65 km/h en ville et trois sur quatre ne s’arrêtent pas systématiquement au feu orange".
Si l'on cumule toutes ces statistiques, cela donne un résultat aussi affligeant qu'inquiétant, surtout pour les usagers les plus fragiles comme les cyclistes, les motards et les scootéristes. Car cela signifie qu'en ville, la probabilité de se faire "shooter" par une voiture roulant trop vite et conduite par une personne fatiguée et en train de téléphoner est de plus en plus élevée, malgré dix ans de répression...
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