• L'essentiel
  • -
  • En savoir plus...
Paris, le 12 février 2016

Moto GP : le débutant Tito Rabat prend ses marques sur la Honda

Moto GP : le débutant Tito Rabat prend ses marques sur la Honda

La grille MotoGP ne compte qu'un seul "rookie" (débutant) en 2016 : Esteve "Tito" Rabat, champion du monde Moto2 2014 et 3ème l'en 2015 derrière Zarco et Rins. L'espagnol, aligné par Marc VDS aux côtés de Jack Miller, revient sur ses sensations éprouvées lors des essais en Malaisie au guidon de sa Honda RC213V.

Imprimer

La grille MotoGP ne compte qu'un seul "rookie" (débutant) en 2016 : Esteve "Tito" Rabat, champion du monde Moto2 2014 et 3ème l'en 2015 derrière Zarco et Rins. L'espagnol, aligné par Marc VDS aux côtés de Jack Miller, revient sur ses sensations éprouvées lors des essais en Malaisie au guidon de sa Honda RC213V.

"Je ne savais pas comment piloter la moto avec le pneu dur !"

Crédité du 20ème chrono de la troisième et dernière journée des tests IRTA à Sepang (2'03.012), Tito Rabat termine sa deuxième session d'essais MotoGP à 3,432 secondes du meilleur temps réalisé par Lorenzo. Un écart honnête pour un rookie, surtout quand on considère que le deuxième pilote du classement - Valentino Rossi himself - accuse déjà 0,976 seconde de retard sur le champion en titre !

De plus, le n°53 s'est trouvé en difficultés quand Michelin a retiré le pneu tendre de l'allocation suite à l'accident de Loris Baz : contraint, comme tous ses rivaux, de terminer les essais avec le slick dur, Tito a eu toutes les peines du monde à faire passer au sol l'énorme puissance de sa MotoGP, dont il continue à découvrir toutes les particularités.

"Il faut se faire à de nouvelles sensations, à une nouvelle moto et nous avons beaucoup roulé", raconte le n°53.

"Nous progressions avec le pneu tendre mais il a ensuite été retiré et c'était plus compliqué de rouler avec le dur : je ne savais tout simplement pas comment piloter la moto avec le pneu dur. Il y avait très peu de grip et je sentais la moto patiner dès que je touchais les gaz en sortie de virage".

"Ça ne m’a pas mis en confiance, je dois apprendre à utiliser ce pneu et je pense que c’est ce qu’il y aura de plus compliqué pour moi. En dehors de ça, nous aurons d’autres gommes en Australie et nous devrons continuer à travailler sur le pneu dur parce que nous en aurons besoin sur beaucoup de circuits cette année".

S'il s'avoue impressionné par cette puissance (la Honda pèse 157 kg et crache autour de 260 ch !), Esteve Rabat l'est aussi par le dispositif de freinage "full carbone" de sa MotoGP, radicalement différent des disques acier utilisés en Moto2.

C’est drôle, parce que lorsque je les avais essayés pour la première fois à Valence, je ne les avais pas trouvés si différents. Mais en Malaisie, où il faut freiner fort et où on utilise toute la puissance de la moto et plus longtemps, j’ai réalisé que je perdais beaucoup de temps au freinage : ces freins s’utilisent d’une manière complètement différente", avoue le nouveau coéquipier de Jack Miller, absent à Sepang suite à sa blessure en motocross.

"Tout est plus agressif, physiquement et mentalement"

A 26 ans, Esteve Rabat entame sa onzième saison en Grands Prix dont les cinq dernières passées en Moto2. Très assidu durant les essais et exigeant envers lui-même, le n°53 ne ménage pas ses efforts pour s'acclimater à la MotoGP, mais avoue pourtant que la marche est délicate à franchir.

On le réalise à chaque moment : à chaque changement de direction, chaque freinage, chaque accélération. Tout est plus agressif, physiquement et mentalement. Tout est plus radical, il y a beaucoup plus de puissance mais  il faut de la finesse pour que ça fonctionne bien".

L'unique débutant du plateau MotoGP 2016 poursuivra son apprentissage du 17 au 19 février, lors des prochains essais officiels prévus sur le superbe - mais exigeant - circuit de Philipp Island (Australie). Il y retrouvera son équipier australien Jack Miller, dont le retour en piste est programmé à "domicile".

"L’Australie est une piste difficile, mais il s’agit davantage de ne pas avoir froid aux yeux et de passer les virages le plus vite possible", prévoit Tito Rabat. "Il y a moins de possibilités en termes de trajectoire et nous espérons donc avancer. À partir de là, nous devrons continuer à évoluer, petit à petit". 

A suivre de près sur MNC : restez connectés !

      .

      .

      Commentaires

      Ajouter un commentaire

      Identifiez-vous pour publier un commentaire.

      .

      A lire aussi sur le Journal moto du Net

      Programme des 24H Motos 2024, courses annexes et animations

Le départ de la 47ème édition des 24 Heures Motos sera donné ce samedi 20 avril 2024. Mais le spectacle ne se limite pas à la course d'endurance : 125 et 250 de GP 2-temps, pilotes handicapés (PMR Cup) et Sidecar arpenteront aussi le circuit Bugatti du Mans. Animations et concerts sont aussi au programme !
      Manifestations contrôle technique : forte mobilisation contre le CT2RM

Plusieurs dizaines milliers de motards - 38 000 selon le ministère de l'intérieur - ont participé aux manifestations de la Fédération française des motards en colère (FFMC) contre le contrôle technique moto et scooter, qui est officiellement entré en vigueur ce lundi 15 avril.
      Essai Metzeler Roadtec 02 : le pneu supersport-GT

Capacités sportives et qualités routières : voilà le délicat compromis auquel propose de répondre le nouveau pneu Metzeler Roadtec 02 et son intrigante bande de roulement décrite comme adaptative. Moto-Net.Com l'a testé sur plusieurs types de motos pour vérifier si les promesses sont tenues. Essai complet, vidéo incluse.
      Dunlop veut briller ce week-end aux 24 Heures Motos 2024 !

Le championnat du monde d'Endurance 2024 débute ce week-end avec les 24 Heures Motos au Mans. Fournisseur unique du plateau Superstock, le manufacturier britannique Dunlop - et son usine française ! - vise aussi la victoire en catégorie reine EWC avec deux machines de pointe : la BMW n°37 et la Yamaha n°99.
      Pourquoi Fabio Quartararo resigne avec Yamaha jusqu'en 2026 ?

La décision de Fabio Quartararo de prolonger chez Yamaha deux saisons supplémentaires interpelle au regard du manque de compétitivité de la M1. Le niçois de 24 ans s'en explique par les moyens déployés pour revenir au sommet du MotoGP, tandis qu'Aprilia ne lui aurait pas fait d'offre…
      MotoGP 2024 6 commentaires
      • En savoir plus...