Alors que Piaggio attaque Peugeot et Yamaha en contrefaçon, les accusant d'avoir violé les brevets de son scooter à trois roues MP3 pour leurs Metropolis et Tricity (Tryptik chez MBK), la sérénité reste de mise chez Peugeot Scooters. Explications.
Alors que Piaggio attaque Peugeot et Yamaha en contrefaçon, les accusant d'avoir violé certains brevets de son célèbre scooter à trois roues MP3 pour leurs Metropolis et Tricity (Tryptik chez MBK) respectifs, la sérénité reste de mise chez Peugeot Scooters.
"Nous sommes parfaitement sereins sur ce dossier", assure Laure Carbonnières, la responsable de la communication Peugeot Scooters interrogée par MNC : "lorsque Piaggio a annoncé son intention d'attaquer en justice, les équipes de Mandeure (l'usine franc-comtoise qui fabrique le Metropolis, NDLR) ont fait venir l'experte de PSA chargée des brevets qui a assuré qu'il n'y avait aucune copie".
"On se demande bien pourquoi ils font ça !"
"En revanche, on se demande bien pourquoi ils font ça !", poursuit la responsable de la communication. "Peut-être pour faire parler d'eux et ternir notre image, mais nous sommes persuadés qu'ils vont perdre et ça risque de se retourner contre eux"...
Selon nos confrères italiens de La Repubblica, Piaggio demande le retrait du marché des Peugeot Metropolis et des Yamaha Tricity, ainsi que des dommages-intérêts pour concurrence déloyale et la publication de l'arrêt dans la presse.
L'action de Piaggio intentée fin 2014 devant le Tribunal de commerce de Milan devait aboutir à une audience le 4 mars 2015 qui a été repoussée au 16 juin. Piaggio a également saisi le Tribunal de grande instance de Paris sur les mêmes bases juridiques, où une audience préliminaire aurait eu lieu le 24 mars et où le procès devrait avoir lieu en juillet.
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