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COURSES SUR ROUTE
Scarborough (Angleterre), le 21 avril 2015

Récit de la Spring Cup 2015 : Nicolas Pautet prépare le Manx GP

Récit de la Spring Cup 2015 : Nicolas Pautet prépare le Manx GP

En prévision du Manx GP, Nicolas Pautet, pilote en championnat de France des rallyes, nous raconte sa vraie première course de dingues : la Spring Cup, sur le circuit d'Oliver's Mount à Scarborough (Angleterre), les 11 et 12 avril. Séquence frissons...

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Il y a quelques mois, un ami, Eric Lenser, m'annonce qu'il va disputer la Spring Cup... J'ai chez moi un vieux t-shirt avec le nom des principales "real road races" où se trouve précisément la Spring/Gold Cup. Alors quand il me demande, ainsi qu'à quelques autres motards français roulant en courses sur routes, si un "covoiturage" version "road race" nous intéresse, la "french armada" est née...

Nous partons dans la soirée du jeudi 2 avril pour un long, très long voyage de 24 heures jusqu'à Scarborough dans le centre de l'Angleterre, à l'est. Nous sommes des passionnés, alors ne soyez pas étonnés de lire que nous sommes prêts à faire 50 heures de trajet pour une course de deux jours !

Après 24 heures de route, nous arrivons sur le circuit d'Oliver's Mount... Premières impressions : il fait froid ! Nous sommes au bord de la mer, avec du vent et très prochainement de la pluie...

Samedi matin, il pleut. Et faute de temps pour mettre les pneus pluie, impossible de faire les seuls essais "new comers" du week-end. Pas grave, me dis-je : j'ai appris le tracé par coeur en vidéo, il me manque la vitesse et le dénivelé mais je ne devrais pas trop me faire surprendre...

J'attends donc les séances qualificatives avec impatience et quand elles commencent, le vent a quasiment séché tout le tracé... Dommage d'avoir des pneus pluie sur la moto...

Sur ce tracé, impossible de rentrer en cours de roulage ou de sortir pour faire des réglages, car l'entrée se fait au milieu de la ligne droite par une petite porte.

Il faut bien comprendre que nous sommes en Angleterre, sur une course qui fait partie des "real road races" et que le circuit est une route que monsieur et madame tout le monde peuvent prendre pour aller au travail le matin...

Le paddock est un mélange du Continental Circus des années 70 où se mêlent les rutilants "motor homes" des tops pilotes, de vieux campings cars et des barnums ayant vu plus de tempêtes que Jack Sparrow himself !

Je savais au plus profond de moi que ça allait me plaire ! C'est l'ambiance du championnat de France des rallyes routiers, mais avec l'essence des courses sur routes anglo-saxonnes...

A la fin des deux qualifs Spring Cup et Junior du samedi matin, je suis un peu déçu car je sais que je peux rouler plus vite et que du coup je vais partir en milieu de grille. A Oliver's Mount, mieux vaut être devant pour le premier virage (une épingle a 180°) où déboulent 30 furieux la bave aux lèvres !

Je suis donc qualifié en Junior B (600 cc) et en Spring Cup B (600 et 1000 cc bicylindres, tout est mélangé).

15h20, départ de la Junior : je me place sur la grille, cette fameuse grille de départ si étroite où les couvertures chauffantes et autres umbrella girls n'existent pas par manque de place...

Pour le tour de chauffe, je m'élance et chacun simule un peu son départ. Il est certain que la première épingle va être décisive. J'ai en tête la chute collective qui s'est produite il y a quelques années...

On ne doit absolument pas être à l'intérieur car on se fait enfermer. Il faut être dans le milieu du virage et sortir les coudes (ainsi que le pied façon super motard sous la pluie !). Je finis le tour de chauffe en me récitant les trajectoires et les endroits où la chute est interdite...

On se place sur la grille, le vieil anglais à la casquette pleine de pin's nous fait signe, tout le monde est là, le drapeau rouge s'abaisse, les trois feux s'allument, puis s'éteignent...

Feuuuuuuuuuuuuu !

Feuuuuuuuuuuuuu ! Le miaulement assourdissant des 600 nous emmènent tous jusqu'à "Mere Airpin" (la première épingle). Je suis au milieu, ça freine, ça accélère, nous voilà sortis du virage, impossible de garder la roue avant au sol car on attaque la montée qui nous emmène au-dessus de la colline.

Tout mon poids sur l'avant et un zeste de frein arrière me permettent de rapidement garder gaz en grand. 2ème, 3ème, 4ème, je me jette dans Quarry Hill et me propulse dans Grant's, descend deux rapports, fais hurler la Kawa et entre en 2ème dans le virage.

Ça y est, je suis sur le plateau ! Un gauche à 90° commande la "ligne droite". Plusieurs pilotes ne doivent pas savoir qu'un 600 commence à marcher à 10 000 tr/min et je les double dès la sortie du virage !

3ème, 4ème, 5ème : une petite bosse me fait décoller les fesses de la selle et donne du mouvement à la moto (note pour plus tard : serrer l'amortisseur de direction). Je passe la 6, couché derrière la bulle à plus de 200 km/h sur une petite route et j'attends mon repère de freinage : un arbre à la forme bizarre - plus sympa qu'un panneau 150 m !

Gros freinage à "Palmer's", avec en ligne de mire une jolie maison blanche qui semble m'appeler... Je rétrograde jusqu'en 2ème, passe le Mémorial et le droit de "Lougher's", puis grosse accélération en tirant la 4ème jusqu'à l'épingle de "Drury's".

Les feuilles volent...

J'essaye de doubler dans les virages mais je me rends compte que c'est dangereux... La marge de manoeuvre est quasi nulle avec l'herbe de chaque côté et je préfère être sûr à 200% pour dépasser.

Je passe l'épingle, j'attaque la descente dans les bois, les feuilles volent...

Nous voilà arrivés à l'épingle de "Mountside". Je vais me rendre compte pendant tout le week-end que c'est mon endroit préféré pour doubler, car il y a un bon dégagement en face "au cas où". Je freine plus tard que les autres et la suite nous emmène à "Bottom Straight" puis à "Jefferies's Jump".

La recette du jump...

Ce sont les deux trucs que j'aime en course sur route : les cassures (où la moto déleste de l'avant en virage) et les jumps !

Les premiers passages permettent de valider la trajectoire, la vitesse d'approche et le ressenti global, mais les tours suivants devront servir à essayer de faire voler la moto...

Comment ça marche ? Il faut être à fond de 4ème, regarder bien au loin et la moto doit être parfaitement droite, sinon gare au guidonnage... Garder du gaz, surtout ne pas couper sur le jump sinon c'est "frontflip no hand no foot et nothing" assuré ! Je crois que le premier saut où j'ai vraiment décollé les deux roues, j'ai souri niaisement sous mon casque...

A la fin du saut, je me souviens qu'il faut garder gaz jusqu'au panneau "200M", comme sur la vidéo. Oups : il n'y a pas de panneau ! Ce sera au feeling, pas de souci, j'arrive dans le droite/gauche de "Farm Bends", je rentre en première, la moto est très haute dans les tours, mais à la fin du virage une petite marche à presque 90° commande la ligne droite : obligé de sortir très fort du virage.

1ère, 2ème, 3ème, ligne droite des stands, 4ème... Et fin de mon premiers tour de course à Oliver's Mount.

Ça vous a plu ?

Je termine 10ème, avec un meilleur tour en 1'59.9 qui me convient très bien. Première course validée sur les deux dont j'ai encore besoin pour la Mountain Licence, après les quatre validées l'année dernière.

Je croise l'un de mes formateurs qui m’a fait découvrir le tracé de l'Ile de Man lors du week-end de la Fondation Mike Hailwood. Il me demande si c'est bien ma première course sur route et me dit qu'il est impressionné par ma vitesse pour une première à Oliver's Mount .Je le remercie et nous discutons du TT....

Ma moto : un ZX-6R de 2011

Je roule sur un ZX-6R de 2011 (un 600 et pas un 636 pour pouvoir rouler dans les championnats en catégorie 600) qui affiche 13 000 km au compteur, avec lequel j'ai roulé au Rallye de l'Ain l'an dernier.

Il est équipé d'un amortisseur Ohlins TTX36 à l'arrière, d'un kit fourche revu et corrigé par 2Rteam, d'un shifter et d'une gestion moteur après passage au banc chez Thornbike, d'une paire de durites avia et d'un maître-cylindre Brembo pour le frein avant. Plus un bon vieux poly râpé où il reste encore de la place pour de nouveaux sponsors, car c'est compliqué de boucler le budget !

Contact sponsors et donateurs :

  • 3P RACING
  • 4, rue des Connaissances
  • 69270 Fontaines-sur-Saône

16h50 : première course Spring Cup B : 600, 750, 1000... Tout le monde est mélangé.

Je fais ma course et termine 11ème avec un temps de 1'58.5. Bonne progression ! La journée du samedi se termine sur les échanges des récits de chacun. Je pense que nous (les Français qui roulent sur la course) avons une certaine facilité à avoir des "galères"...Bref, un petit repas dans le camping-car, une bière, un bisou numérique et au lit ! Le trajet de 24 heures nous a tous exténués : extinction des feux à 22h (oui, vingt-deux heures !)...

Dimanche, debout à 7h30. Le ciel est couvert... Les analyses scientifiques, les os ressoudés des vieux pilotes et les Froggies sont formels : il va pleuvoir. Oui, mais quand ?

Les Froggies sont formels

Nous décidons avec mon mécano et ami Edouard de faire le warm-up du matin. Car ça y est, il pleut, et je n'ai jamais roulé sur ce tracé mouillé qui, selon les dires d'autres pilotes, glisse beaucoup...

Fin du warm up : 2'18.3. Je n'ai pas du tout forcé, ça glisse effectivement pas mal à certains endroits où la mousse reste ancrée au fond du goudron. Les meilleurs (Ivan Lantin, Dean Harrison et autres Guy Martin) roulent en moyenne en 2 minutes.

La météo se dégrade... Il pleut, il y a du vent, il fait froid... Un bon repas nous réchauffe et j'ai le temps de me reposer car la course de Spring Cup B n'a lieu qu'à 14h30.

14h, premier appel au micro : "Please attention paddock, please attention paddock, Spring Cup B race"... J'attends le deuxième appel pour me préparer et enlever mes couvertures chauffantes Tecnoglobe et je pars en direction de la ligne de départ. Surprise : j'arrive le premier car un incident sur la piste retarde le départ.

Je pose ma moto contre le rail de sécurité et m'assoie à coté en attendant la départ. Un spectateur m'interpelle, nous discutons sous la pluie et il me dit qu'on est fous de rouler dans ces conditions...

C'est la course...

Je lui réponds que c'est ça la course. Tout peut arriver en bien comme en mal, mais le plaisir est là et je ne serais pas plus heureux ailleurs qu'ici, sous la pluie, à attendre le départ d'une course avec une trentaine d'anglais, irlandais, écossais, français, portugais et j'en passe.

Enfin, j'entends les moteurs arriver. Un commissaire ouvre la petite porte donnant accès à la piste, je me place sur la troisième ligne, regarde à droite, à gauche et me rends compte que malgré la pluie, les spectateurs sont là ! Je pense que les Anglais n'ont pas la même perception du mauvais temps que nous et j'aperçois mon ami Dominic Herbertson, qui me fait de grands signes d'encouragements. Je souris, ferme ma visière et m'aperçois qu'il manque un pilote sur la grille précédant la mienne ! Comme dirait un certain Jean-Claude Duss : "je crois que j'ai une ouverture..."

OK, drapeau rouge, allumage des feux, extinction des feux... Mon coeur tape aussi fort au moment où j'écris ces mots que lorsque j'étais sur la moto ! J'effectue un départ en mode missile sol / sol... Arrivé à l'épingle, je visse mon pied par terre façon supermot', je réaccélère, passe la 2ème, la 3ème...

Et je suis troisième ! 3ème !!! Je me dis que si je finis la course sur cette position, c'est juste énorme. Je suis zen, je récite ma leçon, charge les cale-pieds à fond sur les réaccélérations, avec cette étrange sensation que je ne suis pas à ma place...

Le pilote de devant roule moins vite que moi... Je le double proprement à l'intérieur de l'épingle de "Mountside"... je suis deuxième ! Et le premier est juste devant moi !

Ca passe, je suis premier !!!

J'ai un feeling moto/pneu/circuit identique aux fois où j'ai gagné des spéciales de rallyes sur le mouillé. Je reste dans la roue du premier jusqu'au 4ème tour, je tente un dépassement dans la ligne droite sur le plateau en 6ème à plus de 200 km/h sous la pluie, à 50 cm de l'herbe. Le pilote ce décale un peu. OK, si tu dois dépasser, tu le feras en sécurité à un endroit où tu es sûr de ne pas faire n'importe quoi.

On arrive à l'épingle de "Mountside" (oui, encore) : je lui fais les freins... ça passe ! Ca passe, je suis premier !!! Je suis tellement concentré à ce moment-là qu'il n'y a même pas un dixième de seconde d'euphorie sous le casque. Je passe la ligne droite, je suis dans une bulle, je ne pense à rien d'autre qu'aux trajectoires et points de freinages.

Je me dis que j'ai fait le job. J'ai la bonne position, je vais pouvoir rouler à mon rythme, sans être gêné et surtout sans avoir à forcer pour doubler.

Je rentre dans "Mere Hairpin" comme sur les tours précédents, ni plus ni moins. Puis je réaccélère...

Woooouuff... Highside !

Highside... Là, à ce moment précis, il faut imaginer un élastique qui se tend et se détend... Wooouuuuff ! Je suis éjecté de la moto sans avoir le temps de comprendre ce qui ce passe, je vole, j'atterris sur le dos tel une tortue Ninja... Kawabounga !!!

Je me relève, bondis sur la moto, la relève, la bulle est cassée ainsi que la protection de levier de frein. Petit coup d'oeil vite fait sur les commandes : ça va à peu près. Je tente de démarrer, mets le doigt sur le levier de frein... rien... Non !!! Le demi-guidon a plié et les banjos de durites de freins se sont desserrés. J'ai eu le temps de faire tout ça avant que mes poursuivants se présentent dans le virage. J'avais de l'avance (on a validé le fait que j'avais vraiment de la marge avec la feuille de temps après les courses). J'ai fait le meilleur temps en course 2.09.3...

Jamais aucun français n'a gagné une course là-bas, on a frôlé l'exploit... Je pense tout de suite à des choses plus terre à terre : je n'ai pas terminé la course, donc pas de deuxième course validée pour la Mountain Licence...

Edouard me répare la moto en deux temps trois mouvements, il purge les freins, il gère ! Fred Besnard (un pote de course sur route fraîchement rencontré) me prête une bulle (c'est ça l'esprit d'entraide sur les courses). J'emmène la moto au contrôle technique, c'est bon, je peux m'aligner au départ de la course junior à 15h45. Ouf !!

Je fais le vide dans ma tête en chassant toutes les images de "presque podium", de wheeling sur la ligne d'arrivée et autres petites coupes sur la cheminée pour me concentrer sur le fait que je dois absolument finir la course qui arrive...

"Junior Race B", lance le micro. Je pars en direction de la ligne droite, me place sur la grille et j'attends le départ. Je rentre en mode automatique ! Zéro risque, pas de gros freins... Je fais toute la course avec Franck Petricola roue dans roue, comme une balade entre potes ! Fin de la course...

Soulagement, je viens de valider la dernière course nécessaire pour la Mountain Licence qui me servira à courir sur l'Ile de Man.

Merci !

Je tiens à remercier Eric Lenser qui a tout organisé, mes amis pilotes français Franck, Fred et Martial, mes amis pilotes anglais Oliver, Dominic (pour les bons moments de poisses et d'entraides), mon super mécano Edouardo Mendes Passot, ma famille et l'organisation d'Olivers Mount qui nous a vraiment facilité la vie pour participer à la Spring Cup !

Ainsi que tous mes sponsors : Tecnoglobe, Starterre, Kawasaki Spring Bike, La Vie Claire à Villefranche (69), Motul, Tom's Cuir, Vin Messerli, Studio Hair, Globe Atlas Adventures, 2RTeam et Moto-Net.com qui me permettent de rendre tout ça possible !

La pluie s'arrête, le vent reste et le soleil arrive... En quelques heures, toutes les routes sont sèches. Et ça tombe bien, on a fini nos courses! La météo aura été très...anglaise !

Voici venue l'heure du rangement, cet instant si particulier où tu n'as en tête que ces moments qui viennent de passer, beaux, durs, éprouvants, mais qui au fond contribuent à la magie d'une course.

Les 24 heures de route retour nous attendent. Je vous épargne l'autoroute fermée sur 100 kilomètres et le ferry de 00h30 qui nous a largement échappé...

Spring Cup 2016, me voilà ! Mais je vous donne rendez-vous dès cet été sur l'Ile de Man pour le Manx GP : restez connectés !

Vidéo officielle Spring Cup 2015

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Moi aussi, je me suis bien eclate a le lire. Ca me rapelle mes premieres courses de cote il y a... 40 ans. Ceci dit, un mec comme ca, il faut l'aider. Moi, je mettrai bien un petit billet. Comment fait'on monsieur moto-net? Eh les mecs, qui se met avec moi pour l'aider?

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