Jacky Grolet, un amateur venu de la région de Mâcon, finit 45ème scratch. Au guidon de sa Triumph, à l’arrivée de la dernière spéciale au sommet du Mont Faron, il raconte sa course à Moto-Net.
Jacky Grolet, un amateur venu de la région de Mâcon, finit 45ème scratch. Au guidon de sa Triumph, à l’arrivée de la dernière spéciale au sommet du Mont Faron, il raconte sa course à Moto-Net.
Moto-Net : tu nous as encore fait quelques figures incroyables sur cette spéciale !
Jacky Grolet : c’est dingue la course, ça te pousse à faire des trucs pas raisonnables... On peut pas s’en empêcher, on y va à fond ! Mais après, quand je regarde le ravin, ça fait peur... Enfin, on est arrivé au bout et ça fait plaisir !
Moto-Net : tu fais partie des spécialistes des rallyes routiers ?
Jacky Grolet : non, je suis un habitué mais pas un spécialiste. Disons que depuis 20 ans, je fais un rallye par an, celui qui a lieu près de chez moi. Donc je savais à peu près quoi m’attendre sur cette épreuve, mais c’est tout.
Moto-Net : pas trop de problèmes d’organisation ?
Jacky Grolet : c’était chaotique au début, mais ça s’est bien amélioré sur la fin. Par contre, trois spéciales par jour, c'est trop. Tous les connaisseurs du rallye savaient qu’avec 240 participants, ils ne pourraient jamais y arriver.
Moto-Net : plusieurs pilotes trouvent qu'il y avait trop de spéciales sur circuit, c'est ton avis ?
Jacky Grolet : non, il y en avait pour tout le monde ! On voit bien qu’à la fin, le classement est équilibré. Et Sarron fait à mon avis un très beau vainqueur : il a tout à fait sa place sur la route et il n’a pas fait d’erreur, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de pistards !
Moto-Net : parle-nous un peu de ta moto !
Jacky Grolet : rigole pas, c’est une Triumph Tiger de 1996 ! Elle a 90 000 km, elle a déjà fait l’Afrique et l’Irlande, elle a une vraie histoire. Et je ne te parle pas de la préparation !
Moto-Net : et avec cet os, tu finis 45ème ?!
Jacky Grolet : tu sais, il n’y a pas de moto idéale pour ce genre d’épreuve. Pendant des années, chaque année je me posais des questions et je pensais que je n’avais pas la bonne machine. Je changeais de moto l’année suivante, mais c’était pareil. Alors maintenant, je ne me pose plus de question et je roule !
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