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MOTOGP 2008
Paris, le 7 août 2007

Y aura-t-il des Français en MotoGP l'an prochain ?

Y aura-t-il des Français en MotoGP l'an prochain ?

Alors que l’échiquier des MotoGP et du Superbike se met progressivement en place, l’annonce de l’arrivée dans le team Tech 3 du champion du monde Superbike et actuel leader du championnat, James Toseland, soulève quelques interrogations.

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Y aura-t-il des Français en MotoGP en 2008 ?... La question mérite d’être posée.

Sylvain Guintoli est directement menacé. Titulaire chez Tech3, il se retrouve sur les rangs pour devenir le futur coéquipier de l’Anglais, roi de Brands Hatch le week-end dernier, au même titre que son actuel coéquipier Tamada. Mais on parle aussi beaucoup du transfert de Colin Edwards dans l’équipe de Poncharal...

À y regarder de près, la candidature de Guintoli pour 2008 est certainement la plus faible. Le recrutement de Toseland chez Tech 3 trahi la volonté de Yamaha d’investir dans son team support (lire Moto-Net.Com du 2 août 2007). On peut même imaginer que le team officiel (Rossi et Lorenzo, lire Moto-Net.Com du 25 juillet 2007) roule en Michelin et que Tech 3 abandonne le développement des Dunlop pour des Bridgestone.

Car aucune Yamaha ne roule en Bridgestone cette année, alors que les enveloppes font merveilles, notamment chez Ducati avec Stoner. Sur ce principe, on verrait bien le team de Poncharal s’organiser autour d’une jeune recrue (Toseland) et d’un pilote confirmé (Edwards).

À moins que l’usine Japonaise tienne absolument à conserver un pilote nippon, auquel cas Tamada est dans la place. Dans cette bataille d’intérêt, les atouts de Guintoli sont bien minces.

Y aura-t-il des Français en MotoGP l'an prochain ?

Quant à Randy de Puniet, si Kawasaki semblait vouloir le maintenir en place en 2008 il y a encore quelques semaines, la chose paraît moins évidente aujourd’hui. Ces derniers résultats ne sont pas très satisfaisants. Bien sûr, il termine sixième à Laguna Seca. Mais à plus de trente seconde du leader.

Pourtant sa Kawasaki est équipée en Bridgestone, comme la Ducati de Stoner et la Suzuki de Vermeulen, respectivement premier et deuxième, si à l’aise et dominateurs face aux écuries Michelin. De plus, l’arrivée d’Antony West chez les Verts bouscule le Français et il n’y a pas loin à ce que ce "franc-tireur" qui fait merveille ne passe pas le Français lors d’une prochaine course et dans le cœur des pontes de Kawasaki.

Lequel constructeur a déjà confirmé l’arrivée de John Hopkins en 2008, pas le maintien de Randy. S’ajoute à cette incertitude, la rumeur grandissante d’un retour de Biaggi en GP ! Il y a peu de chance que le contrat du Romain soit reconduit chez Suzuki Alstare en Superbike. Et l’entourage de Max se plaît à murmurer sur les tractations en cours entre Biaggi et Kawasaki. Pourquoi pas ?

Ce serait d’ailleurs la seule et unique piste pour Max de revenir en GP. Interdit de séjour chez Yamaha et Honda, triquard chez Suzuki, seul Kawasaki pourrait ouvrir la porte à Biaggi. Ce qui serait synonyme de départ pour Randy.

Bigre ! Plus de Français en MotoGP en 2008, alors que la saison 2007 avait commencé avec trois frenchies en catégorie reine - Jacques, De Puniet et Guintoli -. A moins d’une surprise de dernière minute ! Quant à l’avenir des deux pilotes tricolores ? Et bien, pourquoi pas en Superbike ?

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meme constat que Lexter, mais pour le championnat open à magny-cours. Je ne comprends pas qu'il y ait autent de monde pour payer 50€ pour participer à des beuveries, genre bol d'or ou 24h du mans, et personnes pour payer 15€ pour voir 8 courses tres animées. Nous avions organisé un depart groupé (nosu sommes à 150 km de magny-cours), nous etions 4 motos. Pour faire les cakes à la terrasse des cafés,y'a du monde,mais pour le reste,y'a plus personne qui roule
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je pense qu'il y a quand meme des questions à se poser sur les filieres de formation en France. Soyons clairs, je ne dis pas que De Puniet ou Guintoli sont des poireaux. Mais force est de constater que les Français (d'une maniere générale) ne sont pas au niveau des italiens, australiens et autres espagnols; Alors que statistiquement, nous sommes plus nombreux, donc nous devrions avoir plus de "top pilotes". Apres,je n'ai pas la solution. Ouvrir plus largement les circuits pour les jeunes peut-etre? Plus il y a de pratiquants, plus il y a de chances de tomber sur un futur champion
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Certains sont en vacances, et pour une fois cela fait du bien. Pas facile pour nos français en tout cas. Je pense que se sera dur pour Sylvain au vu des changements et arrivées de pilotes chez Yamaha. Maintenant pour Rdp, il faut qu'il passe au podium, et surtout qu'il laisse West derriere, car il est vrai que Kawa ne le gardera pas parcequ'il est gentils. En tout cas je dis bravo à nos pilotes, et j'espere les revoir comme au Mans mais dans le dernier tour, pour la victoire ....
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Cher Gamellix, Je ne suis pas français mais j'ai des réponses à ton post. Premièrement les entreprises: en italie il y a eu au moins 20 marques différentes de motos qui ont eu des périodes fastes et des périodes très très difficiles. Sauf exceptions (Piaggio par exemple qui était une entreprise active dans la production de pneux pour l'aviation) il s'agissait principalement des petites PME gérés par des vrais passionnés (Agusta, Laverda, Guzzi, Benelli, Garelli, Morini, Aspes, Mazzilli, Fantic, Aprilia, SWM, Gilera, Ducati, Malaguti, Cagiva, Italjet, Beta, Innocenti, etc. etc.). La joie de participer, de gagner (et de perdre) qui a fait la force de Ferrari, de Lamborghini, de Alfa Romeo et des autres grandes marques italiennes ne se retrouve pas en France: la France dispose de GRANDES entreprises puissantes mais sans coeur. Le problème de la France c'est la taille. le problème de la taille c'est qu'elle est impersonnelle et qu'elle doit respecter des impératifs finnciers. Le coeur, dans le sport est essentiel. Je me rappel Beggio, le patron d'Arilia, qui me disait que "il en avait rien à foutre" de perdre de l'argent dans la "squadra corse", la "squadra corse" était l'antichambre de l'excellence (et à l'époque il avait Valentino Rossi et Melandri..). jamais une marque française ne ferait ça: ce n'est pas rentable. Deuxièmement, en italie, comme en espagne ou en australie la moto est un sport national: l'année dernière il était plus suivi que le championnat de foot, ce qui est extraordinaire (et du en partie à la sympathie du phénomène Rossi) mais permet aux pilotes (comme Antho) de se faire aider, de trouver un peu d'argent pour continuer. Il y a un vrai engoument autour de la moto. Pas comme içi: içi la moto intéresse pour 1' sur infoSport.. et il faut avoir la chance d'y tomber dessus.. Que faire? Lutter pour avoir des circuits! Sans circuits pas de chance. Tout est interdit en France, de l'endurance à la piste. Je vais m'entrainer en angleterre, c'est plus facile! Troisièmement, les pilotes. J'aime bien Randy, il se bat, il est pugnace, il s'améliore. A sa place j'aurai fait un an de plus en 250cc pour arriver plus solide en MotoGP, mais cette année il a une bonne moto, des très bon pneux, une équipe pas mal: Kawasaki doit vendre des motos, c'est la loi terrible du marché, qui est global, ingrat et déloyal. Voilà, j'espère que Guintoli et Randy de Puniet seront la l'année prochaine, surtout Randy, mais il est vrai que entre West, hopkins et peut être Biaggi ou Capirossi (qui à mon avis va partir chez Suzuki) la lutte va être dure. Bonne chance et que les meilleurs gagnent!
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Il est vrai que par les temps qui courent, notre nation crie famine, en matière de résultats, pour la catégorie vitesse. Une catégorie 125, dans laquelle nos espoirs reposaient cette année sur Alexis Masbou et Mike Di Meglio, tous deux à la peine, et qui ont peu de chance de se voir proposer des guidons dans des top teams. Chaque année, il est tentant de penser qu'avec le départ des meilleurs dans la catégorie supérieure, nos espoirs ont toutes les chances de briller. Làs, ils ne disposent pas, soit du bon matériel, soit d'un mental suffisant. Pire, lorsqu'ils courent en championnat de France, ils prouvent qu'ils n'ont que peu de concurrence. Donc la relève risque d'être hypothétique pour demain ! En 250, là c'est carrément la disette, avec un Jules Cluzel, handicapé par un matériel obsolète, qui ne peut viser dans le meilleur des cas, qu'une place entre 13 et 18, et encore, s'il y a eu de la casse ou des chutes devant, c'est selon. Même chose, si lui devait quitter la catégorie, qui pourrait le remplacer, avec des chances d'obtenir un bon guidon ? Motogp ? Olivier Jacque qui nous quitte en cours de saison, sans avoir réellement démérité, n'en déplaise à certains. Sylvain Guintoli, avec un coeur gros comme ça, qui risque de faire les frais d'une nouvelle politique marketing chez Yamaha. J'aurai aimé le voir chez Gresini ou Cecchinello, cette année... Et Randy de Puniet, à coup sûr, l'un des 4 ou 5 pilotes les plus rapides de la catégorie, qui ne met pas à profit ses chronos de qualifs, en effectuant un bon départ. Comme si une appréhension le tenaillait depuis son accrochage avec Rossi au GP de France 2006! Moi, ses chutes ne me dérangent pas, car c'est toujours en étant à la limite qu'il est tombé, et c'est ce que l'on demande d'abord à un pilote. Stoner n'a rien fait de mieux ni de pire l'an dernier, et pourtant il avionne chez Ducati cette année... Laconi galère en SBK, avec la seule marque, qui jusqu'à présent n'était pas vraiment impliquée au travers d'un team usine. Et Charpentier, notre sympathique double Champion du Monde SSP, qui chute à chaque course de Carybde en Sylla. Seule satisfaction en Superstock, avec Maxime Berger, qui doit énormément apprendre cette année. 2007, année noire pour la vitesse moto Française, au plus haut niveau!!! Pourquoi ? Plusieurs raison peut-être. Tout d'abord, un marché hexagonal, qui ne fait pas frissonner les ovaires des grands constructeurs, ne serait ce qu'à cause de notre spécificité 100 cv. Deuxièmement, un désintérêt total de la part de nos grands médias, Tv, radio, presse écrite, pour l'ensemble de ce sport, et de nos champions. Troisièmement, et logique découlement de ce désintérêt manifeste, les sponsors d'envergure ignorent également superbement les compétitions motos. Et pourtant, Total, Alstom, EADS, pour ne citer qu'eux sont impliqués dans les technologies de pointe, et sont des leaders mondiaux Français. D'une manière générale, il suffit de prendre la liste du CAC 40, pour s'apercevoir que nos entreprises sont prospères, et pourraient se permettre de faire ce que font les Italiens, ou maintenant les Espagnols. Quatrièmement, aucune industrie moto ne se développe en France, comme en Allemagne, Angleterre, Espagne ou Italie. Lorsque Voxan a des difficultés, un grand nombre d'entre nous s'en réjouit, arguant le fait qu'il n'est pas possible de défier les marques établies. Et même, si elles réussissent, comme ont pu le prouver Renault en F1, ou même Michelin en motogp, il est pratiquement impossible d'imposer un pilote Français. D'où vient le problème ? Rien qu'en auto, que sont devenues les filières Elf, qui nous ont sorti des grands noms comme Cevert, Prost et consorts ? Et pourtant, Renault, Peugeot ou Citroën brillent ou ont brillé dans toutes les disciplines ! Qu'en est il aujourd'hui de la détection de jeunes talents en France? Oui, de bonnes résolutions ont été prises récemment, et feront peut-être leurs preuves un jour, mais pourquoi avoir attendu si longtemps ? Finalement, je me pose quand même une question, peut-être même la question: Est on suffisamment cocardier en France? Ou a t-on définitivement perdu l'envie de voir briller nos couleurs et d'entendre la Marseillaise ? Le patriotisme est il seulement réservé aux autres nations. 1940 était l'apogée de la suffisance Française, l'histoire se renouvellera-t-elle une fois de plus ?

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